« André Pieyre de Mandiargues » : différence entre les versions

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{{Réf Livre|titre=Le Musée noir|auteur=André Pieyre de Mandiargues|éditeur=Gallimard|Collection=L'Imaginaire|année=1946|page=146|section=Mouton noir|ISBN=2-07-071990-1}}
 
{{citation|citation=Il se trouve des passages obscurs que nous connaissons, où l'on se baisse pour entrer ; des escaliers qui tombent comme des bouches d'égout dans un clapotis à l'odeur de terre vieille et de rat. Le seuil en est gardé par des hommes de la police verte, armés de pistolets à crosse de carabine, d'appareils photographiques, de projecteurs au magnésium, et bien peu d'entre les noctambules assemblés devant oseront le franchifranchir au risque de paraître avec leur nom et leur portait sur les listes du catalogue frivole, cet instrument de terreur en dentelle et papier rose. A peine quelques-uns, dont la réputation n'a plus rien à perdre, et nous, qui avons déjà tant fait pour nous déclasser que nous enrageons seulement de n'y être pas encore arrivés — mais peut-être n'avons-nous pas plus d'existence réelle que des ombres, dans ce monde épais où la police n'a jamais daigné s'occuper de nos gestes.}}
{{Réf Livre|titre=Le Musée noir|auteur=André Pieyre de Mandiargues|éditeur=Gallimard|Collection=L'Imaginaire|année=1946|page=151|section=Mouton noir|ISBN=2-07-071990-1}}