« Renée Vivien » : différence entre les versions

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Le plus mystique silence régnait par le couvent. Celles que tourmentait encore le souvenir du verbe venaient, à de rares intervalles, dans le « parloir », où elles reprenaient, pour quelques instants, la vaine pratique du langage humain.}}
{{Réf Livre|titre=La Dame à la Louve|auteur=Renée Vivien|éditeur=Alphonse Lemaire|année=1904|page=52|section=Les Soeurs du silence}}
 
{{Citation|citation=Comme un nid d’aigle, la pieuse demeure se blottissait parmi les rochers. Les passants craignaient la violence de ses parfums. Jadis, le souffle inexorable des fleurs d’oranger avait fait mourir une vierge.}}
{{Réf Livre|titre=La Dame à la Louve|auteur=Renée Vivien|éditeur=Alphonse Lemaire|année=1904|page=54|section=Les Soeurs du silence}}
 
{{Citation|citation=Aux pieds du monastère, l’abîme bleuissait, plus attirant que le flot méditerranéen. Les fenêtres étaient larges, et, toujours grandement ouvertes sur la mer, elles contenaient toute la courbe glorieuse de l’Arc-en-Ciel. Lorsque l’orgue répandait la tempête de ses foudres et de ses tonnerres, lorsque les violons sanglotaient toute l’angoisse divine, les vagues mêlaient aux chants l’éternité de leur rythme monocorde.}}