« Renée Vivien » : différence entre les versions

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{{Citation|citation=Un flamboyant été de roses se consumait en parfums. L’immense baie des fenêtres découvrait la mer qui miroitait toute sous nos yeux éblouis, ruissellement d’argent fondu et parsemé de cristal.}}
{{Réf Livre|titre=La Dame à la Louve|auteur=Renée Vivien|éditeur=Alphonse Lemaire|année=1904|page=103|section=La Chasteté paradoxale}}
 
{{Citation|citation=<poem>Une femme entra. Jamais je ne vis beauté plus magnanime. La magnificence orientale des belles Juives éclatait en elle. Pâle d’extase, je contemplai les reflets roux et bleus de sa chevelure noire. Ses yeux étaient de la couleur des raisins. Le velours rouge des rideaux et des tentures l’encadrait de flammes vives et intensifiait l’ardeur mate de sa chair d’ambre et de nard. Sa bouche était pareille à la rougeur fraîche des pastèques.
Cette femme était un faste vivant… Elle ressemblait à un jardin de reine, à une parure inestimable, à un tissu ingénieusement brodé par des mains patientes. Quelque chose de grave et de lointain qui était en elle inspirait, ou plutôt imposait, un respect involontaire.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=La Dame à la Louve|auteur=Renée Vivien|éditeur=Alphonse Lemaire|année=1904|page=103|section=La Chasteté paradoxale}}