« Fleuve » : différence entre les versions
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== Littérature ==
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==== [[Renée Vivien]], ''La Dame à la Louve'', 1904 ====
''' La Chasteté paradoxale '''
{{Citation|citation=Je suivis mon ami chez la proxénète. Au premier coup d’œil, je jugeai que mon ami ne m’avait point sottement vanté la demeure. Nous gravîmes un escalier du plus pur marbre blanc, pareil à un névé. Les ciselures de la rampe de bronze représentaient des Hamadryades frissonnantes inclinées vers les fleuves et les fontaines pour écouter le murmure des Naïades. Des statues solennelles éclairaient la demi-ombre de leurs reflets polis.}}
{{Réf Livre|titre=La Dame à la Louve|auteur=[[Renée Vivien]]|éditeur=Alphonse Lemaire|année=1904|page=102|section=La Chasteté paradoxale}}
=== Prose poétique ===
==== [[Paul Eluard]] , ''Capitale de la douleur'', 1926 ====
''' L'absolue nécessité '''
{{Citation|citation=Le fleuve se détend, passe avec adresse dans le soleil, regarde la nuit, la trouve belle et à son goût, passe son bras sous le sien et redouble de brutalité, la douceur étant la conjonction d'un oeil fermé avec un oeil ouvert ou du dédain avec l'enthousiasme, du refus avec la confiance et de la haine avec l'amour, voyez quand même la barrière de cristal que l'homme a fermée devant l'homme.}}
{{Réf Livre|titre=Capitale de la douleur ''suivi ''de L'amour la poésie|auteur=[[Paul Eluard]]|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1966|année d'origine=1926|page=120|partie=Nouveaux poèmes|section=L'absolue nécessité|ISBN=978-2-07-030095-2}}
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