« Novalis » : différence entre les versions
Contenu supprimé Contenu ajouté
m r2.6.4) (robot Ajoute : es:Novalis |
Aucun résumé des modifications |
||
Ligne 2 :
'''[[w:Novalis|Novalis]]''', de son vrai nom '''Friedrich Leopold, Freiherr von Hardenberg''', né le {{date|2|mai|1772}} et mort le {{date|25|mars|1801}}, est un poète, philosophe et romancier allemand.
== ''Hymne à la nuit'', 1800 ==
{{Citation|citation=Je sens en moi une grande fatigue, mon pélerinage jusqu’au saint tombeau a été long et pénible ; mais celui qui a une fois goûté la boisson salutaire que l’homme sensuel ne peut connaître, celui qui s’est assis aux limites du monde, et qui a porté les yeux dans la nouvelle contrée, dans le domaine de la nuit, celui-là ne retournera plus au milieu des passions qui occupent les hommes, dans la terre où la lumière ramène toujours l’inquiétude. Il se bâtit sa demeure à lui, sa demeure où la paix habite, où il garde ses désirs et son amour, et d’où il élève ses regards en haut jusqu’à ce que la dernière heure sonne pour lui.}}
{{Réf Article|titre=Hymne à la nuit|auteur=Novalis|publication=Nouvelle revue germanique|numéro=14|date=1833|page=235}}
{{Citation|citation=Autrefois, parmi les races diverses qui peuplent au loin le monde, un destin de fer étendait sa souveraine puissance. Des liens étroits et grossiers enchaînaient leur ame, et la terre était la patrie et le séjour de leurs dieux ; sur les montagnes de l’Orient et dans le sein de la mer, habitait le soleil, lumière vivante et répandant partout la chaleur. Un vieux géant portait le monde, et les premiers enfans de la terre reposaient sous les montagnes, avec leur rage impuissante contre les nouveaux dieux et contre les hommes ; les profondeurs de la mer renfermaient une déesse, et dans les grottes de cristal, un peuple joyeux passait une vie de voluptés [...]. Le vin était meilleur, versé par les mains de la jeunesse, un dieu était dans la grappe, une déesse dans les gerbes, et la plus belle habitante de l’Olympe avait dans ses attributions les doux frémissemens de l’amour.}}
{{Réf Article|titre=Hymne à la nuit|auteur=Novalis|publication=Nouvelle revue germanique|numéro=14|date=1833|page=236}}
{{Citation|citation=Mais l’ancien monde touche à sa fin ; ses jardins rians se flétrissent, les dieux s’en vont avec leur suite, et la nature reste déserte et sans vie. Le charme de l’existence tombe dans des paroles obscures, comme on voit la fleur s’en aller en poussière ; la croyance est loin, et avec elle, la vive, la puissante imagination.}}
{{Réf Article|titre=Hymne à la nuit|auteur=Novalis|publication=Nouvelle revue germanique|numéro=14|date=1833|page=238}}
== ''Henri d'Ofterdingen'' (posthume) ==
{{citation|citation=[…] voir de mes yeux la Fleur Bleue, voilà ce qui fait soupirer mon cœur ! C'est elle qui m'occupe constamment l'esprit ; je ne peux plus penser à rien, imaginer rien d'autre.}}
{{Réf Livre|titre=Œuvres complètes - tome I
Ligne 14 ⟶ 23 :
|page=79}}
== Autres ==
{{citation|citation=Le plus grand de tous les biens, c'est la force de l'imagination.}}
{{Réf Livre|titre=Œuvres complètes - tome II
|