« Mouche » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Clelie Mascaret (discussion | contributions)
Clelie Mascaret (discussion | contributions)
Aucun résumé des modifications
Ligne 4 :
{{citation|citation=Les grands animaux sont endeuillés à table et ne sont point rassasiés. Mais les mouches rusées grimpent sur les montagnes de pain et habitent la cité de beurre.}}
{{Réf Livre|titre=Journal|auteur=[[Paul Klee]]|éditeur=Grasset|collection=Les Cahiers Rouges|année=1959|année d'origine=1957|page=325|section=Journal III|ISBN=978-2-246-27913-6}}
 
=== Manifeste ===
==== [[René Crevel]], ''Note en marge du jeu de la vérité'', 1934 ====
{{Citation|citation=Sans doute, de très classiques glacières s’obstineront à vouloir conserver des cadavres d’heures. Mais déjà les mouches se rient des Narcisse obstinés à embaumer, au fond des lacs de nécrophilie, leurs pompeuses charognes.}}
{{Réf Article|titre=Note en marge du jeu de la vérité|auteur=[[René Crevel]]|publication=Documents 34|numéro=20|date=Avril 1934|page=22}}
 
=== Nouvelle ===
==== [[André Pieyre de Mandiargues]], ''Le Musée noir'', 1924 ====
''' Le sang de l'agneau '''
{{citation|citation=Marceline vit leurs bouches peintes en violet foncé, leurs langues bleuies par le vin de mûres, leurs chevelures plus noires d'être lissées au gras de viande et parées de mouches vives, leurs gros seins roulant comme des vagues dans les corsages écumant de mousseline, toutes choses qui lui plurent tant qu'elle se retourna maintes fois pour les regarder encore, tandis que Mme Caïn hâtait le pas avec un dégoût.}}
{{Réf Livre|titre=Le Musée noir|auteur=[[André Pieyre de Mandiargues]]|éditeur=Gallimard|Collection=L'Imaginaire|année=1946|page=34|section=Le sang de l'agneau|ISBN=2-07-071990-1}}
Ligne 20 ⟶ 26 :
 
==== [[Octavio Paz]], ''Liberté sur parole'', 1958 ====
''' Plaine '''
{{Citation|citation=Après... il n'y a pas d'après. J'avance, je fends de grandes roches d'années, masses de lumière compacte, je descends des galeries de mines de sable, je perce des couloirs qui se referment comme des lèvres de granit. Et je retourne à la plaine, la plaine où il est toujours midi, où un soleil identique tombe fixement sur un paysage figé. Et n'en finissent pas de tomber les douze heures, ni de bourdonner les mouches ni de s'étoiler en éclats cette minute qui ne passe pas, qui seulement brûle et ne passe pas.}}
{{Réf Livre|titre=Liberté sur parole|auteur=[[Octavio Paz]]|traducteur=Jean-Clarence Lambert|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1966|année d'origine=1958|page=88|partie=II. AIGLE OU SOLEIL ? (1949-1950)|section=Aigle ou Soleil ? — ''Plaine''|ISBN=2-07-031789-7}}
Récupérée de « https://fr.wikiquote.org/wiki/Mouche »