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{{Réf Livre|titre=Le Musée noir|auteur=André Pieyre de Mandiargues|éditeur=Gallimard|Collection=L'Imaginaire|année=1946|page=239|section=Le tombeau d'Aubrey Beardsley|ISBN=2-07-071990-1}}
 
{{citation|citation=L'un des derniers à entrer au bassin fut le vidame des Moulineaux, provoqué en combat singulier par Rhéa d'Antony qui mit son point d'honneur à ne le terrasser que d'oeillades, grâce au seul appui d'un miroir à main qu'elle faisait aller sans cesse au-dessus et à côté de son visage très pâle, pour en rabattre sur l'ennemi les expressions sévères avec toudstous les feux inexorables de ses prunelles couleur d'aile de martinet. Un bond du vidame, qui s'escrimait avec beaucoup d'agilité d'un couteau à fruit, porta cette arme assez haut pour trancher du coup l'épaulette d'une robe dont la soie touffue est froncée ressemblait à la mousse bleu argent qui s'attache aux troncs des bouleaux ; ainsi qu'une écorce qu'on déchire s'écroula le lourd tissu, et le sein de la comtesse se montra à tous les regards, plus large, plus blanc sous sa pointe faiblement rosée qu'un bouclier de sucre candi, tandis que le miroir, dextrement incliné, en jetait aux yeux du chétif personnage les reflets médusants. Celui-ci n'y put résister, et les géantes le lancèrent évanoui dans la fosse où l'attendaient tous ses pareils.}}
{{Réf Livre|titre=Le Musée noir|auteur=André Pieyre de Mandiargues|éditeur=Gallimard|Collection=L'Imaginaire|année=1946|page=240|section=Le tombeau d'Aubrey Beardsley|ISBN=2-07-071990-1}}