« Ghost in the Shell 2: Innocence » : différence entre les versions

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[[File:GuillaumeSeignac-Innocence.jpg|thumb|230px|''L'innocence'' — [[w:Guillaume Seignac|Guillaume Seignac]]]]
 
== Littérature ==
=== Critique ===
==== [[André Pieyre de Mandiargues]], ''Le Musée noir'', 1924 ====
{{citation|citation=Allez en forêt saisir le midi frémissant des clairières ; découvrez le minuit des carrières à l'abandon, des plages retirées où s'enjolivent de lune les menues alluvions déposées par le flot ; explorez les gares, les passages, les souterrains des grandes villes, les maisons closes comme des confitures de velours en pots de miroir, les salles de jeu, les foires à la brocante, les théâtre vieillis ; parcourez les gorges des torrents polies et dures telles que des chevaux cabrés, les grottes, les chemins de planches jetés aux marécages ; tant de choses qu'à moins de les voir en aveugle on doit regarder jusqu'à se brûler ou se crever les yeux, et tous les ricanements des bonshommes, toutes les ordonnances de leurs clergés ou de leurs polices, ne pourront plus rien contre l'innocence farouche d'un univers enfin déchaîné.}}
{{Réf Livre|titre=Le Musée noir|auteur=[[André Pieyre de Mandiargues]]|éditeur=Gallimard|Collection=L'Imaginaire|année=1946|page=11|section=Introduction|ISBN=2-07-071990-1}}
 
==== [[Annie Le Brun]], ''Les châteaux de la subversion'', 1982 ====
{{citation|citation=<poem>Il n'est pas de roman noir qui ne mette spectaculairement en scène l'absence ou l'imprécision du tourmenteur.
Absence ostentatoire qui fait en quelque sorte basculer la question du mal dans l'imaginaire. Dans la mesure où le scélérat du roman noir en acquiert une toute-puissance cosmique qui met paradoxalement le mal à la portée de tous. Il est ici, il est là, il est dans l'air comme une redoutable énergie avec laquelle il va falloir se mesurer. Du même coup, le voilà rendu à l'état de nature, le voilà rendu à son innocence première.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Les châteaux de la subversion|auteur=[[Annie Le Brun]]|éditeur=Garnier Frères|collection=Folio Essais|année=1982|année d'origine=|page=226|partie=III|section=Sans lieu ni date|ISBN=2-07-032341-2}}
 
=== Écrit intime ===
==== [[Jean-Jacques Rousseau]], ''[[w:Les Rêveries du promeneur solitaire|Les Rêveries du promeneur solitaire]]'', 1782 ====
{{citation|citation=<poem>Tandis que, tranquille dans mon innocence, je n'imaginais qu'estime et bienveillance pour moi parmi les hommes ; tandis que mon coeur ouvert et confiant s'épanchait avec des amis et des frères, les traîtres m'enlaçaient en silence de rets forgés au fond des enfers. Surpris par les plus imprévus de tous les malheurs et les plus terribles pour une âme fière, traîné dans la fange sans jamais savoir par qui ni pourquoi, plongé dans un abîme d'ignominie, enveloppé d'horribles ténèbres à travers lesquelles je n'apercevais que de sinistres objets, à la première surprise je suis terrassé, et jamais je ne serais revenu de l'abattement où me jeta ce genre imprévu de malheurs si je ne m'étais ménagé d'avance des forces pour me relever dans mes chutes.
Ce ne fut qu'après des années d'agitations que reprenant enfin mes esprits et commençant de rentrer en moi-même, je sentis le prix des ressources que je m'étais ménagées pour l'adversité.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Rêveries du promeneur solitaire|auteur=[[Jean-Jacques Rousseau]]|éditeur=Le Livre de Poche|collection=Classiques|année=2001|année d'origine=1782|page=76|section=Troisième Promenade|ISBN=978-2-253-160991}}
 
=== Poésie ===
==== [[Paul Eluard]] , ''Capitale de la douleur'', 1926 ====
{{Citation|citation=<poem>Comme le jour dépend de l'innocence
Le monde entier dépend de tes yeux purs
Et tout mon sang coule dans leurs regards.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Capitale de la douleur ''suivi ''de L'amour la poésie|auteur=[[Paul Eluard]]|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1966|année d'origine=1926|page=139|partie=Nouveaux poèmes|section=La courbe de tes yeux|ISBN=978-2-07-030095-2}}
 
=== Prose poétique ===
==== [[Octavio Paz]], ''Liberté sur parole'', 1958 ====
''' Grand monde '''
{{Citation|citation=Dans chacun des chemins qui mènent à toi, il y a une question sans revers, une hache, une indication ambiguë dans son innocence, une coupe emplie de feu, une autre question qui n'est qu'une seule entaille, bien des viscosités luxueuses, un hallier de fallacieuses allusions entretissées.}}
{{Réf Livre|titre=Liberté sur parole|auteur=[[Octavio Paz]]|traducteur=Jean-Clarence Lambert|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1966|année d'origine=1958|page=97|partie=II. AIGLE OU SOLEIL ? (1949-1950)|section=Aigle ou Soleil ? — ''Grand monde''|ISBN=2-07-031789-7}}
 
== Psychanalyse ==
=== [[Alberto Eiguer]], ''Psychanalyse du libertin'', 2010 ===
''' Libertinage et prédation '''
{{citation|citation=La question du sadisme est d'autant plus importante que la cruauté trahit l'intention profonde du prédateur : ce n'est pas celle de satisfaire un but pulsionnel sexuel précis comme chez un simple libertin, mais, bien au-delà, de faire le mal pour le mal. Profiter de l'état d'affaiblissement de sa proie, état auquel il aurait contribué par les différents procédés que nous avons détaillés, afin d'obtenir un plaisir complémentaire la voyant souffrir. Le sadisme confirme la stratégie de déstabilisation à laquelle il se livre. Il jubile quand la victime clame son innocence et qu'elle demande « pardon ». Elle serait coupable quand même. Ce « quand même » lui plaît : la victime n'aura pas d'alibi possible.}}
{{Réf Livre|titre=Psychanalyse du libertin|auteur=[[Alberto Eiguer]]|éditeur=Dunot|collection=Psychismes|année=2010|page=138|partie=II. Libertinage et prédation|chapitre=Invitation à la débauche|section=Cruautés|ISBN=978-2-10-054958-0}}
 
'''''[[w:Innocence : Ghost in the Shell 2|Innocence : Ghost in the Shell 2]]''''' est un film d'animation japonais de Mamoru Oshii sorti en 2004. Il a pour personnages principaux Motoko Kusanagi, surnommée le Major, et Batou.