« Octave Gréard » : différence entre les versions

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Clelie Mascaret (discussion | contributions)
Page créée avec « '''Octave Gréard''', né à Vire, le 18 avril 1828 et mort le 25 avril 1904, est un pédagogue et universitaire français. === ''L'éducation des fe... »
 
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{{Citation|citation=Pour achever de la lier, elle lui persuade de se l’attacher comme secrétaire : la charmante enfant a la main rompue, une orthographe correcte, un délicieux petit commerce : jamais elle ne sera embarrassée et elle peut être utile.|précisions=Il est ici question des rapports qu'entretiennent [[Marie de Sévigné|Madame de Sévigné]] et sa petite-fille, Pauline de Grignan.}}
{{Réf Livre|titre=L'éducation des femmes par les femmes|auteur=Octave Gréard|éditeur=Hachette et cie|année=1889|année d'origine=1885|page=XII|section=IntroductionPréface}}
 
{{Citation|citation=Elle demande qu’on ne mène point sa petite-fille rudement. Elle est de l’école de la douceur et du raisonnement. Mme de Grignan lui représentait Pauline comme « farouche dans sa chambre, alors que ses esprits l’emportaient » ; elle s’en montre fort surprise, elle la croyait toute de miel ; mais fût-il vrai, bien loin de se rebuter, il faut lui parler raison sans la gronder, sans l’humilier, car cela la révolte ; elle aime sa mère, elle s’aime elle-même, elle veut plaire : il ne faut que cela pour la corriger. « Je suis fort aise de lui attirer vos bontés, fait-elle entendre constamment à sa fille sous une forme ou sous une autre, et de vous adoucir pour elle, » jusqu’au moment où, triomphant du succès de ses conseils, elle s’écrie : « Ne vous l’avais-je pas bien dit qu’il ne dépendait que de vous, en causant avec elle sans vivacité ni colère, d’en faire la plus aimable compagnie ? »|précisions=Il est ici question de Pauline de Grignan, fille de la comtesse de Grignan et petite-fille de [[Marie de Sévigné|Madame de Sévigné]].}}
{{Réf Livre|titre=L'éducation des femmes par les femmes|auteur=Octave Gréard|éditeur=Hachette et cie|année=1889|année d'origine=1885|page=XIV|section=IntroductionPréface}}
 
{{Citation|citation=[[Marie de Sévigné|Mme de Sévigné]] est une mondaine que le monde occupe, caresse, enivre parfois, mais dont il est loin de remplir le cœur et de satisfaire l’activité [...]. « Il n’y a pas un grain d’or à tout ce qu’on dit ici, écrit-elle de Vitré : la raison, la conversation, la suite sont entièrement bannies du tourbillon où je suis. » Les beaux esprits lui inspiraient de la pitié : « Si vous saviez combien ils sont petits de près et combien ils sont quelquefois empêchés de leur personne ! »}}
{{Réf Livre|titre=L'éducation des femmes par les femmes|auteur=Octave Gréard|éditeur=Hachette et cie|année=1889|année d'origine=1885|page=XVII|section=IntroductionPréface}}
 
{{Citation|citation=La fausse grandeur l’irritait. « Ah ! masques, je vous connais ! » s’écrie-t-elle, en voyant de certaines gens annoncés sous de grands noms. Les honneurs mêmes, les vrais honneurs la fatiguaient. Elle a hâte de quitter Vitré, où on l’accable, pour aller retrouver aux Rochers sa Mousse, sa chienne, son mail, Pilois, ses maçons, le repos de ses bois ; elle est affamée de jeûne et de silence ; elle aspire à revoir les allées qu’elle a tracées, les abris qu’elle a créés, la ''Solitaire'', le ''Cloître''. Ses réflexions l’entraînaient parfois selon le vent. Elle battait le pays, mais elle avait ses remises.|précisions=Il est ici question de [[Marie de Sévigné|Madame de Sévigné]].}}
{{Réf Livre|titre=L'éducation des femmes par les femmes|auteur=Octave Gréard|éditeur=Hachette et cie|année=1889|année d'origine=1885|page=XVII|section=IntroductionPréface}}
 
{{Citation|citation=[...] à ceux qui ne comprennent pas [[Jean de La Fontaine|La Fontaine]], elle se borne à répondre : « On ne fait point entrer certains esprits durs et farouches dans le charme et dans la facilité des ''Fables'' ; cette porte leur est fermée et la mienne aussi. »|précisions=Il est ici question de [[Marie de Sévigné|Madame de Sévigné]].}}
{{Réf Livre|titre=L'éducation des femmes par les femmes|auteur=Octave Gréard|éditeur=Hachette et cie|année=1889|année d'origine=1885|page=XIX|section=IntroductionPréface}}
 
{{Citation|citation=Appartenant à la première moitié du dix-septième siècle, elle en aimait la sève riche et puissante, le ferme esprit d’analyse et de retour sur soi. Tous les jours « elle travaillait à son esprit, à son âme, à son cœur. » Ce qu’elle adorait dans les livres de Nicole, c’est qu’il lui semblait qu’ils étaient faits à son intention : elle s’y trouvait toujours et partout ; ils lui fournissaient des soulagements, des consolations, des remèdes contre ses défauts, ses passions, contre les faiblesses humaines qui ne la quittaient point même « au milieu des grandes moralités du carême, » contre ses moindres ennuis, voire contre la pluie. On sait « les bouillons » qu’elle en tirait.|précisions=Il est ici question de [[Marie de Sévigné|Madame de Sévigné]].}}
{{Réf Livre|titre=L'éducation des femmes par les femmes|auteur=Octave Gréard|éditeur=Hachette et cie|année=1889|année d'origine=1885|page=XIX|section=IntroductionPréface}}
 
{{Citation|citation=Elle sait que les femmes « ayant la permission d’être faibles, se servent sans scrupule de leur privilège » ; mais elle considère qu’après tout les hommes ne sont pas moins exposés pas leurs passions, et trouve même que leur vertu « est bien plus délicate encore et plus blonde que celle des femmes. » Elle a confiance, pour son sexe, dans la force de l’éducation. C’est à cette discipline qu’en revenaient volontiers les femmes de son temps, alors qu’après l’éclat d’une vie dissipée, elles entrevoyaient les ombres de la mort.|précisions=Il est ici question de [[Marie de Sévigné|Madame de Sévigné]].}}
{{Réf Livre|titre=L'éducation des femmes par les femmes|auteur=Octave Gréard|éditeur=Hachette et cie|année=1889|année d'origine=1885|page=XX|section=IntroductionPréface}}
 
{{Citation|citation=Elle ne pouvait souffrir les gens qui disent : je suis trop vieux. La vieillesse lui paraissait particulièrement favorable pour y regarder de près, ne s’excuser de rien, se soutenir, se fortifier, s’épurer. Et c’est dans ce sentiment qu’elle arrivait à écrire, à cinquante-trois ans, ce mot d’une raison si haute et d’une grâce féminine si pénétrante, qui, sur un point fondamental, résume les doctrines exposées dans ce volume : « Je dis toujours que si je pouvais vivre deux cents ans, je deviendrais la plus admirable personne du monde. »|précisions=Il est ici question de [[Marie de Sévigné|Madame de Sévigné]].}}
{{Réf Livre|titre=L'éducation des femmes par les femmes|auteur=Octave Gréard|éditeur=Hachette et cie|année=1889|année d'origine=1885|page=XXI|section=IntroductionPréface}}
 
==== [[Fénelon]] ====