« Manon Roland » : différence entre les versions

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Page créée avec « '''Manon Roland''', ou Jeanne Marie, ou Manon Phlipon, communément appelée Madame Roland, devenue par mariage vicomtesse Roland de la Platière, née ... »
 
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== D'autres auteurs la concernant ==
=== [[Octave Gréard]], ''L'éducation des femmes par les femmes'', 1885 ===
{{Citation|citation=Manon Phlipon a été le disciple des doctrines philosophiques et sociales de [[Jean-Jacques Rousseau|Jean-Jacques]] sans les connaître ou avant de les avoir connues : tant l’action qu’elles exerçaient s’était étendue et avait comme enveloppé les esprits ! [...] La lecture de l’ ''Héloïse'' lui fut comme une révélation. En moins de quelques jours, [[Jean-Jacques Rousseau|Jean-Jacques]] « tout entier y passa. » « Avoir [[Jean-Jacques Rousseau|Jean-Jacques]] en sa possession, écrit-elle à Sophie Cannet, pouvoir le consulter sans cesse, se consoler, s’éclairer et s’élever avec lui à toutes les heures de la vie, c’est un délice, une félicité qu’on ne peut bien goûter qu’en l’adorant comme je le fais. » Et quelques jours après, à trois heures du matin : « Je suis rentrée depuis onze heures et je griffonne des papiers depuis minuit ; je vais me coucher pour l’amour de toi, car un peu de [[Jean-Jacques Rousseau|Jean-Jacques]] me ferait bien passer la nuit, mais tu gronderais et je ne veux pas te fâcher. » Ses amies s’étonnaient de son admiration. Elle s’étonnait de leur froideur. « [[Jean-Jacques Rousseau|Rousseau]] est le bienfaiteur de l’humanité, le mien… Qui donc peint la vertu d’une manière plus noble et plus touchante ?… Quant à moi, je sais bien que je lui dois ce que j’ai de meilleur. Son génie a échauffé mon âme, je l’ai senti m’enflammer, m’élever et m’ennoblir. Je ne nie point qu’il y ait quelques paradoxes dans son ''Émile'', quelques procédés que nos mœurs rendent impraticables. Mais combien de vues saines et profondes ! Que de préceptes utiles ! Que de beautés pour racheter quelques défauts !… Son ''Héloïse'' est un chef-d’œuvre de sentiment. La femme qui l’a lue sans s’en être trouvée meilleure n’a qu’une âme de boue et ne sera jamais qu’au-dessous du commun. Son discours sur l’ ''Inégalité'' est aussi profondément pensé que fortement écrit… Ce n’est pas seulement l’homme de génie, c’est l’honnête homme, le citoyen… ».}}
{{Réf Livre|titre=L'éducation des femmes par les femmes|auteur=[[Octave Gréard]]|éditeur=Hachette et cie|année=1889|année d'origine=1885|page=311|section=Madame Roland}}
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[[Catégorie:Décès en 1793]]
[[Catégorie:Personnalité française]]
[[Catégorie:ÉcrivainÉpistolière]]