« Antonin Artaud » : différence entre les versions

'''[[w:Antonin Artaud|Antonin Artaud]]''', de son vrai nom '''Antoine Marie Joseph Artaud''', est un [[:Catégorie:Écrivain|écrivain]] et [[:Catégorie:Poète|poète]] [[:Catégorie:Personnalité française|français]], né le {{Date|4|septembre|1896}} à [[w:Marseille|Marseille]], et mort le {{Date|4|mars|1948}} à Ivry-sur-Seine.

 

 

{{citation|citation=J'ai pour me guérir du jugement des autres toute la distance qui me sépare de moi.}}

 

{{citation|citation=Une grande ferveur pensante et surpeuplée portait mon moi comme un abîme plein.}}

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{{citation|citation=Le soleil a comme un regard. Mais un regard qui regarderait le soleil. Le regard est un cône qui se renverse sur le soleil. Et tout l'air est comme une musique figée, mais une vaste, profonde musique, bien maçonnée et secrète, et pleine de ramifications congelées.}}

 

{{citation|citation=L'air autour de la montagne est sonore, pieux, légendaire, interdit. L'accès de la montagne est interdit. La montagne a bien sa place dans l'âme. Elle est l'horizon d'un quelque chose qui recule sans cesse. Elle donne la sensation de l'horizon éternel.}}

 

{{citation|citation=Messieurs les dictateurs de l'école pharmaceutique de France, vous êtes des cuistres rognés : il y a une chose que vous devriez mieux mesurer ; c'est que l'opium est cette imprescriptible chose et impérieuse substance qui permet de rentrer dans la vie de leur âme à ceux qui ont eu le malheur de l'avoir perdue.}}

{{Choisie citation du jour|puce=*|année=2009|mois=octobre|jour=29|commentaire=|}}

 

 

{{citation|citation=[...] de cette minute d'erreur il me reste le sentiment d'avoir ravi à l'inconnu quelque chose de réel. Je crois à des conjurations spontanées.}}

 

{{citation|citation=Certes je fais encore (mais pour combien de temps ?) ce que je veux de mes membres, mais voilà longtemps que je ne commande plus à mon esprit, et que mon inconscient tout entier me commande avec des impulsions qui viennent du fond de mes rages nerveuses et du tourbillonnement de mon sang. Images pressées et rapides, et qui ne prononcent à mon esprit que des mots de colère et de haine aveugle, mais qui passent comme des coups de couteau ou des éclairs dans un ciel engorgé.}}

 

{{citation|citation=On a beau me dire que c'est en moi ce coupe-gorge, je participe à la vie, je représente la fatalité qui m'élit.}}

 

 

{{citation|citation=Elle a des mains qui entourent les livres de leurs cartilages de miel. Elle a des seins en viande crue, si petite, dont la pression donne la folie ; elle a des seins en dédales de fil. Elle a une pensée toute à moi, une pensée insinuante et retorse qui se déroule comme d'un cocon. Elle a une âme.}}

 

{{interprojet|s=Auteur:Antonin Artaud|w=Antonin Artaud}}