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== ''Traité sur l'éducation des femmes'', 1903 ==
=== Discours sur la question proposée par l'académie de Châlons-sur-Marne ===
{{citation|citation=Voulez-vous donner plus de tendresse à vos regards ? Exercez la sensibilité de votre âme. Voulez-vous accroître leur vivacité ? Cultivez votre esprit, augmentez le nombre de vos idées ; en vain la nature vous aura accordé de beaux yeux, si votre âme est froide, si votre esprit est vide, votre regard sera nul et muet.}}
''' Quels seraient les meilleurs moyens de perfectionner l'éducation des femmes ? '''
{{Réf Livre|titre=Traité sur l'éducation des femmes|auteur=Choderlos de Laclos|éditeur=Pocket|collection=Agora|année=2009|année d'origine=1903|page=103|partie=Des femmes et de leur éducation|chapitre=XII. De la parure|ISBN=978-2-266-18855-5}}
{{Citation|citation=Ô femmes, approchez et venez m'entendre ! Que votre curiosité dirigée une fois sur des objets utiles, contemple les avantages que vous avait donnés la nature et que la société vous a ravis. Venez apprendre comment, nées compagnes de l'homme, vous êtes devenues son esclave ; comment, tombées dans cet état abject, vous êtes parvenues à vous y plaire, à la regarder comme votre état naturel ; comment enfin, dégradées de plus en plus par votre longue habitude de l'esclavage, vous en avez préféré les vices avilissants, mais commodes, aux vertus plus pénibles d'un être libre et respectable.}}
{{Réf Livre|titre=Traité sur l'éducation des femmes précédé|auteur=Choderlos de Laclos|éditeur=Pocket|collection=Agora|année=2009|année d'origine=1783|page=25|partie=Discours sur la question proposée par l'académie de Châlons-sur-Marne|ISBN=978-2-266-18855-5}}
 
{{Citation|citation=Partout où il y a esclavage, il ne peut y avoir éducation ; dans toute société, les femmes sont esclaves ; donc la femme sociale n'est pas susceptible d'éducation.}}
{{Réf Livre|titre=Traité sur l'éducation des femmes précédé|auteur=Choderlos de Laclos|éditeur=Pocket|collection=Agora|année=2009|année d'origine=1783|page=26|partie=Discours sur la question proposée par l'académie de Châlons-sur-Marne|ISBN=978-2-266-18855-5}}
 
{{Citation|citation=[...] c'est le propre de l'éducation de diriger les facultés développées vers l'utilité sociale, le propre de l'esclavage est de rendre l'esclave ennemi de la société.}}
{{Réf Livre|titre=Traité sur l'éducation des femmes précédé|auteur=Choderlos de Laclos|éditeur=Pocket|collection=Agora|année=2009|année d'origine=1783|page=26|partie=Discours sur la question proposée par l'académie de Châlons-sur-Marne|ISBN=978-2-266-18855-5}}
 
=== Des femmes et de leur éducation ===
{{Citation|citation=La femme naturelle est plus heureuse ; rien ne la prive, rien ne la sépare de l'objet de son affection ; tous ses soins lui vont être consacrés ; peu d'heures après l'enfantement, elle se lève, elle va baigner son enfant dans un ruisseau voisin; elle s'y baigne elle-même ; puis après s'être séchée sur le gazon, elle le sèche à son tour, non par des frictions irritantes, non en l'exposant à une chaleur ''dessicative'', mais en le plaçant sur son sein; c'est là qu'il trouve à la fois une chaleur salutaire et une nourriture qui lui convient.}}
{{Réf Livre|titre=Traité sur l'éducation des femmes précédé|auteur=Choderlos de Laclos|éditeur=Pocket|collection=Agora|année=2009|année d'origine=1903|page=36|partie=Des femmes et de leur éducation|chapitre=III. De l'enfance|ISBN=978-2-266-18855-5}}
 
{{Citation|citation=Le lait est le lien naturel qui unit la mère et l'enfant ; s'il est nécessaire à l'un de le recevoir, il est au moins dangereux à l'autre de l'en frustrer. Heureuse société dont la base est un bienfait réciproque !}}
{{Réf Livre|titre=Traité sur l'éducation des femmes précédé|auteur=Choderlos de Laclos|éditeur=Pocket|collection=Agora|année=2009|année d'origine=1903|page=36|partie=Des femmes et de leur éducation|chapitre=III. De l'enfance|ISBN=978-2-266-18855-5}}
 
{{Citation|citation=[...] le sujet qui existe trop tôt n'existe jamais pleinement. Si surtout il se presse d'user de sa jouissance, s'il s'y livre avec trop peu de ménagement, il n'a bientôt plus qu'une vie languissante et faible ; en vain cherche-t-il des ressources dans des aphrodisiaques, souvent illusoires, et toujours dangereux, il ne fait qu'empirer son mal. Le plaisir s'obstine à le fuir ; si même il le rencontre quelquefois, ce plaisir lui semble imparfait, il n'a plus la force de le goûter ; semblable à ces fruits précoces, que l'art arrache à la nature, il n'a ni qualité ni saveur, ce n'est qu'une apparence vaine : ainsi se venge la nature de l'être imprudent qui ose violer ses lois.}}
{{Réf Livre|titre=Traité sur l'éducation des femmes précédé|auteur=Choderlos de Laclos|éditeur=Pocket|collection=Agora|année=2009|année d'origine=1903|page=45|partie=Des femmes et de leur éducation|chapitre=V. De la puberté|ISBN=978-2-266-18855-5}}
 
{{Citation|citation=Cherchons, au moins, dans notre imagination, ce que la société ne nous présente pas. Créons à notre gré une femme parfaitement heureuse, autant au moins que l'humanité le comporte ; ce sera celle qui, née d'une mère tendre, n'aura pas été livrée en naissant aux soins d'une mercenaire ; qui, plus grande, aura été élevée sous les yeux d'une institutrice également indulgente, sage et éclairée qui, sans jamais la contraindre, et sans l'ennuyer de ses leçons, lui aura donné toutes les connaissances utiles et l'aura exemptée de tous les préjugés.}}
{{Réf Livre|titre=Traité sur l'éducation des femmes précédé|auteur=Choderlos de Laclos|éditeur=Pocket|collection=Agora|année=2009|année d'origine=1903|page=63|partie=Des femmes et de leur éducation|chapitre=VIII. Réflexions sur ce qui précède|ISBN=978-2-266-18855-5}}
 
{{Citation|citation=Quelques mauvais plaisants (pourrait-on dire) ont abusé de leur esprit jusqu'au point de hasarder le paradoxe étonnant que l'homme est originairement fait pour vivre en société... autant voudrait-il dire que les boeufs et les chevaux étaient originairement faits pour vivre en troupeaux et en escadrons, et que c'était par un excès de corruption, ou par violation du droit naturel, qu'ils erraient isolés dans les bois.}}
{{Réf Livre|titre=Traité sur l'éducation des femmes précédé|auteur=Choderlos de Laclos|éditeur=Pocket|collection=Agora|année=2009|année d'origine=1903|page=74|partie=Des femmes et de leur éducation|chapitre=IX. Examen des raisons apportées contre l'état de nature|ISBN=978-2-266-18855-5}}
 
{{citationCitation|citation=Voulez-vous donner plus de tendresse à vos regards ? Exercez la sensibilité de votre âme. Voulez-vous accroître leur vivacité ? Cultivez votre esprit, augmentez le nombre de vos idées ; en vain la nature vous aura accordé de beaux yeux, si votre âme est froide, si votre esprit est vide, votre regard sera nul et muet.}}
{{Réf Livre|titre=Traité sur l'éducation des femmes précédé|auteur=Choderlos de Laclos|éditeur=Pocket|collection=Agora|année=2009|année d'origine=1903|page=103|partie=Des femmes et de leur éducation|chapitre=XII. De la parure|ISBN=978-2-266-18855-5}}
 
=== Essai sur l'éducation des femmes ===
{{Citation|citation=[...] l'expérience personnelle est souvent chère et toujours tardive ; il est donc utile de profiter de celle des autres. C'est dans les livres que celle-là se trouve.}}
{{Réf Livre|titre=Traité sur l'éducation des femmes précédé|auteur=Choderlos de Laclos|éditeur=Pocket|collection=Agora|année=2009|année d'origine=1903|page=107|partie=Essai sur l'éducation des femmes|chapitre=|ISBN=978-2-266-18855-5}}
 
{{Citation|citation=Il n'y a que deux moyens pour connaître : observer et méditer. Il est facile de juger combien nos connaissances seraient bornées si nous étions réduits à nos observations et à nos méditations personnelles, et à celles de ceux qui nous entourent. Tel est l'état des peuplades que nous nommons sauvages. Mais les livres nous font jouir des observations et des méditations des hommes de tous les temps et de tous les lieux.}}
{{Réf Livre|titre=Traité sur l'éducation des femmes précédé|auteur=Choderlos de Laclos|éditeur=Pocket|collection=Agora|année=2009|année d'origine=1903|page=107|partie=Essai sur l'éducation des femmes|chapitre=|ISBN=978-2-266-18855-5}}
 
{{Citation|citation=[...] pendant plusieurs siècles, l'histoire n'est qu'un chaos dégoûtant qui à peine mérite d'être connu. Cette époque ténébreuse ne fournit rien non plus ni en morale ni en belles-lettres. C'est un désert qu'il faut traverser pour arriver au règne de Charlemagne, où notre histoire moderne reprend quelque intérêt.}}
{{Réf Livre|titre=Traité sur l'éducation des femmes précédé|auteur=Choderlos de Laclos|éditeur=Pocket|collection=Agora|année=2009|année d'origine=1903|page=113|partie=Essai sur l'éducation des femmes|chapitre=|ISBN=978-2-266-18855-5}}
 
{{interprojet|s=Pierre Choderlos de Laclos|w=Pierre Choderlos de Laclos}}