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'''William {{w|Wilkie Collins}}''' (8 janvier 1824 – 23 septembre 1889) est un écrivain britannique de l'époque victorienne, contemporain et ami de Charles Dickens. Il était grandement populaire à son époque et écrivit 27 romans, plus de 50 nouvelles, au moins 15 pièces de théâtres et plus de 100 essais.
 
== Les romansRoman ==
=== ''La dame en blanc'', 1860 ===
{{citation|citation=<poem>— Dire qu'il existe des gens pour trouver cela pittoresque ! dit sir Percival. Moi, je déclare que c'est une faute dans la propriété d'un gentleman. Au temps de mon grand-père, le lac venait jusqu'ici, et voyez maintenant ! Je voudrais le drainer et y faire des plantations. Mon régisseur, un idiot superstitieux, prétend que le lac possède un mauvais sort comme la mer Morte. Qu'en pensez-vous, Fosco ? Cela ne semble-t-il pas être un endroit rêvé pour un meurtre ?
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{{citation|citation=<poem>Je regardai le carton. Dieu du ciel ! Mon beau-frère, le comte Fosco ! Le mari de ma fatigante soeur ! EtantÉtant étranger, s'il venait me voir, c'est qu'il avait besoin d'argent.
— Croyez-vous qu'il partirait si vous lui donniez 5 shillings, Louis ?
Mon valet me regarda d'un air choqué, en me déclarant que le mari de ma soeur était vêtu avec élégance et ne semblait pas être dans le besoin. Alors, je pensai qu'il avait sans doute, lui aussi, des ennuis matrimoniaux et qu'il venait, comme les autres, m'en faire supporter les conséquences.</poem>}}
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{{citation|citation=<poem>Au lieu d'être bref – et il aurait dû sentir que c'était là ce que je souhaitais – il m'expliqua, avec des phrases ampoulées, qu'il existait un désaccord assez grave entre ma nièce et son mari, que miss Halcombe n'avait rien exagéré dans sa lettre, et que, en effet, le seul moyen d'éviter un scandale était de séparer momentanément les époux, en offrant l'hospitalité à lady Glyde... Tout s'arrangerait finalement... Il en était certain... Il ferait entendre raison à sir Percival... Lady Glyde était innocente, mais il le disait en rougissant – c'était précisément pourquoi sa présence sous le toit de son mari ne faisait qu'envenimer les choses, etc.
— D'après votre réponse à miss Halcombe, dit-il encore, j'ai conclu que vous redoutiez des complications avec sir Percival et comme, ainsi qu'on en a l'habitude pour toutes choses à Blackwater Park, on a pris mon conseil à ce sujet, je suis venu – à la place de miss Halcombe, notre pauvre malade – vous certifier sur l'honneur que sir Percival ne viendra pas rôder autour de votre maison tant que sa femme y sera. EtantÉtant son meilleur ami, je le connais mieux que vous, Mr Fairlie. Ses affaires sont plutôt mauvaises pour le moment. Offrez-lui sa liberté : il partira pour le Continent, je vous le jure ! C'est clair, n'est-ce pas ? Bon! Avez-vous d'autres questions à me poser ? Je suis ici pour vous répondre, monsieur. Demandez-moi ce que vous voulez, je vous prie.
J'étais harassé de l'entendre parler sans arrêt.
— Je vous remercie et je vous crois sur parole, monsieur. Lorsque j'irai mieux, j'espère avoir le plaisir de vous revoir.