« Alexandre Dumas » : différence entre les versions

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=== ''[[w:Vingt ans après|Vingt ans après]]'', [[w:1845 en littérature|1845]] ===
 
=== ''Le Bagnard de l'Opéra'', 1868 ===
== D'autres auteurs le concernant ==
{{Citation|citation=<poem>J'avais dans la tête un drame bien intime, bien sombre, bien terrible, que je voulais faire passer de ma tête sur le papier [...].
Mais je remarquai une chose : c'est que, pour le travail profond et assidu, il faut les chambres étroites, les murailles rapprochées, et le jour éteint par des rideaux de couleur sombre.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Le Bagnard de l'Opéra|auteur=Alexandre Dumas|éditeur=Magnard|collection=Classiques & Contemporains|année=2001|année d'origine=1868|page=9|section=1. Le forçat|ISBN=978-2-210-75424-9}}
 
{{Citation|citation=<poem>Les vastes horizons, la mer infinie, les montagnes gigantesques, surtout lorsque tout cela est baigné de l'air pur et doré du Midi, tout cela vous mène droit à la contemplation, et rien mieux que la contemplation ne vous éloigne du travail [...].
Je contemplais, et je l'avoue, cette Méditerranée d'azur, avec ses paillettes d'or, ces montagnes gigantesques belles de leur terrible nudité, ce ciel profond et morne à force d'être limpide.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Le Bagnard de l'Opéra|auteur=Alexandre Dumas|éditeur=Magnard|collection=Classiques & Contemporains|année=2001|année d'origine=1868|page=9|section=1. Le forçat|ISBN=978-2-210-75424-9}}
 
{{Citation|citation=<poem>Il est vrai que la nuit, quand je pouvais prendre sur moi de fermer mes volets aux rayons tentateurs de la lune ; quand je pouvais détourner mes regards de ce ciel tout scintillant d'étoiles ; quand je pouvais m'isoler avec ma propre pensée, je ressaisissais quelque empire sur moi-même. Mais, comme un miroir, mon esprit avait conservé un reflet de ses préoccupations de la journée, et, comme je l'ai dit, ce n'étaient plus des créatures humaines avec leurs passions terrestres qui m'apparaissaient, c'étaient de beaux anges qui, à l'ordre de Dieu, traversaient d'un coup d'aile ces espaces infinis ; c'étaient des démons proscrits et railleurs, qui, assis sur quelque roche nue, menaçaient la terre ; c'était enfin une oeuvre comme ''La Divine Comédie'', comme le ''Paradis perdu'' ou comme ''Faust'', qui demandait à éclore, et non plus une composition comme ''Angèle'' ou comme ''Antony''.
Malheureusement je n'étais ni Dante, ni Milton, ni Goethe.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Le Bagnard de l'Opéra|auteur=Alexandre Dumas|éditeur=Magnard|collection=Classiques & Contemporains|année=2001|année d'origine=1868|page=10|section=1. Le forçat|ISBN=978-2-210-75424-9}}
 
{{Citation|citation=<poem>Puis il y avait les jours de tempête, les jours où le ciel si pur se voilait de nuages sombres, où cette Méditerranée si azurée devenait couleur de cendre, où cette brise si douce se changeait en ouragan.
Alors le vaste miroir du ciel se ridait, cette surface si calme commençait à bouillir comme au feu de quelque fournaise souterraine. La houle se faisait vague, les vagues se faisaient montagnes. La blonde et douce Amphitrite comme un géant révolté, semblait vouloir escalader le ciel, se tordant les bras dans les nuages, et hurlant de cette voix puissante qu'on n'oublie pas une fois qu'on l'a entendue.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Le Bagnard de l'Opéra|auteur=Alexandre Dumas|éditeur=Magnard|collection=Classiques & Contemporains|année=2001|année d'origine=1868|page=11|section=1. Le forçat|ISBN=978-2-210-75424-9}}
 
{{Citation|citation=<poem>— Mais qu'est-ce donc que ce manant-là, qui croit qu'on est obligé de donner à des gens comme nous des soufflets pour les faire battre ?
— Ce que c'est ? c'est un monsieur qui se fait appeler le vicomte Henry de Faverne.
— Henry de Faverne ? je ne connais pas cela.
— Ni moi non plus.
— Eh bien ! comment avez-vous une affaire avec un homme que vous ne connaissez pas ?
— C'est justement parce que je ne le connais pas que j'ai avec lui une affaire : cela vous paraît étrange ; qu'en dites-vous ?
— Je l'avoue.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Le Bagnard de l'Opéra|auteur=Alexandre Dumas|éditeur=Magnard|collection=Classiques & Contemporains|année=2001|année d'origine=1868|page=32|section=3. Le foyer de l'Opéra|ISBN=978-2-210-75424-9}}
 
{{Citation|citation=<poem>— Ah çà ! mon cher Olivier, lui dis-je, vous êtes donc un Saint-Georges pour parler comme cela d'avance.
— Non, je tire même assez mal, mais j'ai le poignet solide, et, sur le terrain, un sang-froid de tous les diables ; d'ailleurs, cette fois-ci, j'ai affaire à un lâche.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Le Bagnard de l'Opéra|auteur=Alexandre Dumas|éditeur=Magnard|collection=Classiques & Contemporains|année=2001|année d'origine=1868|page=41|section=4. Préparatifs|ISBN=978-2-210-75424-9}}
 
{{Citation|citation=— Oui, je l'ai insulté ; mais je voulais me battre avec lui, et quand on veut se battre avec les gens il faut bien les insulter.}}
{{Réf Livre|titre=Le Bagnard de l'Opéra|auteur=Alexandre Dumas|éditeur=Magnard|collection=Classiques & Contemporains|année=2001|année d'origine=1868|page=73|section=8. Le malade|ISBN=978-2-210-75424-9}}
== D'autres auteurs le concernant ==
{{Citation|citation= On peut être paresseux et écrire des milliers de pages : la paresse consiste à ne pas passer du temps sur une phrase.
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