« Printemps » : différence entre les versions

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[[File:William-Adolphe Bouguereau (1825-1905) - Rêve de printemps (1901).jpg|thumb|230px|''Rêve de printemps'' — [[w:William Boguereau|William Bouguereau]] (1901)]]
 
== Littérature ==
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==== [[Paul Eluard]] , ''Capitale de la douleur'', 1926 ====
''' Les Gertrude Hoffmann girls '''
{{Citation|citation=<poem>Vous échangez un regard clair pour un printemps,
 
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==== [[Octavio Paz]], ''Liberté sur parole'', 1958 ====
''' Travaux du poète '''
{{Citation|citation=[...] après m'être jugé et m'être condamné à l'attente perpétuelle et à la perpétuelle solitude, j'ai écouté contre les pierres de mon cachot de syllogismes l'attaque humide, tendre et insistante du printemps.}}
{{Réf Livre|titre=Liberté sur parole|auteur=[[Octavio Paz]]|traducteur=Jean-Clarence Lambert|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1966|année d'origine=1958|page=57|partie=II. AIGLE OU SOLEIL ? (1949-1950)|section=''Travaux du poète'' — XI|ISBN=2-07-031789-7}}
 
''' Le figuier '''
{{Citation|citation=Les jours de calme, le figuier était une caravelle de jade pétrifiée, qui se balançait imperceptiblement, attachée à un mur noir qu'éclaboussait de vert la marée du printemps. Mais lorsque soufflait le vent de mars, elle se frayait, ses vertes voiles gonflées, un passage à travers la lumière et les nuages. Je grimpais à la cime, et ma tête émergeait d'entre les grandes feuilles, picorée par les oiseaux, couronnée de prophéties.}}
{{Réf Livre|titre=Liberté sur parole|auteur=[[Octavio Paz]]|traducteur=Jean-Clarence Lambert|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1966|année d'origine=1958|page=94|partie=II. AIGLE OU SOLEIL ? (1949-1950)|section=Aigle ou Soleil ? — ''Le figuier''|ISBN=2-07-031789-7}}
 
=== Roman ===
==== [[Colette]], ''La Maison de Claudine'', 1922 ====
{{Citation|citation=Il n’est qu’un jeune chat, fruit des amours — et de la mésalliance — de Moune, chatte persane bleue, avec n’importe quel rayé anonyme. Dieu sait si le rayé abonde, dans les jardins d’Auteuil ! Par les jours de printemps précoce, aux heures du jour où la terre, dégelée, fume sous le soleil et embaume, certains massifs, certaines plates-bandes ameublies qui attendent les semis et les repiquages, semblent jonchés de couleuvres : les seigneurs rayés, ivres d’encens végétal, tordent leurs reins, rampent sur le ventre, fouettent de la queue et râpent délicatement sur le sol leur joue droite, leur joue gauche, pour l’imprégner de l’odeur prometteuse de printemps — ainsi une femme touche, de son doigt mouillé de parfum, ce coin secret, sous l’oreille.}}
{{Réf Livre|titre=La Maison de Claudine|auteur=[[Colette]]|éditeur=Imprimerie Moderne de Nantes|collection=Super-Bibliothèque|année=1976|année d'origine=1922|page=215|section=Les Deux Chattes|ISBN=2-261-00093-6}}
 
[[Catégorie:Calendrier]]