« Gérard de Nerval » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
AnankeBot (discussion | contributions)
m r2.7.2+) (robot Ajoute : hu:Gérard de Nerval
Clelie Mascaret (discussion | contributions)
Ligne 5 :
== ''Les Filles du feu'', 1834 ==
=== ''Sylvie'' ===
{{citation|citation=Plus loin que Louvre est un chemin bordé de pommiers dont j'ai vu bien des fois les fleurs éclater dans la nuit comme des étoiles de la terre.}}{{Réf Livre|titre=Les Filles du feu|auteur=Gérard de Nerval|éditeur=Maxi-Livres|collection=Maxi-Poche Classiques Français|année=1997|année d'origine=1834|page=117|partie=''Sylvie — Souvenir du valois''|section=III. Résolution|ISBN=2-8771-4348-1}}
{{Réf Livre|titre=Les Filles du feu|auteur=Gérard de Nerval|éditeur=Maxi-Livres|collection=Maxi-Poche Classiques Français|année=1997|année d'origine=1834|page=117|partie=''Sylvie — Souvenir du valois''|section=III. Résolution|ISBN=2-8771-4348-1}}
 
{{citation|citation=Une surprise avait été arrangée par les ordonnateurs de la fête. A la fin du repas, on vit s'envoler du fond de la vaste corbeille un cygne sauvage, jusque-là captif sous les fleurs, qui de ses fortes ailes, soulevant des lacis de guirlandes et de couronnes, finit par les disperser de tous côtés. Pendant qu'il s'élançait joyeux vers les dernières lueurs du soleil, nous rattrapions au hasard les couronnes, dont chacun paraît aussitôt le front de sa voisine. J'eus le bonheur de saisir une des plus belles, et Sylvie souriante se laissa embrasser cette fois plus tendrement que l'autre.}}{{Réf Livre|titre=Les Filles du feu|auteur=Gérard de Nerval|éditeur=Maxi-Livres|collection=Maxi-Poche Classiques Français|année=1997|année d'origine=1834|page=118|partie=''Sylvie — Souvenir du valois''|section=IV. Un voyage à Cythère|ISBN=2-8771-4348-1}}
{{Réf Livre|titre=Les Filles du feu|auteur=Gérard de Nerval|éditeur=Maxi-Livres|collection=Maxi-Poche Classiques Français|année=1997|année d'origine=1834|page=118|partie=''Sylvie — Souvenir du valois''|section=IV. Un voyage à Cythère|ISBN=2-8771-4348-1}}
 
{{citation|citation=Parfois nous rencontrions sous nos pas les pervenches si chères à [[Jean-Jacques Rousseau|Rousseau]], ouvrant leurs corolles bleues parmi ces longs rameaux de feuilles accouplées, lianes modestes qui arrêtaient les pieds furtifs de ma compagne. Indifférente aux souvenirs du philosophe genevois, elle cherchait çà et là les fraises parfumées, et moi, je lui parlais de ''la Nouvelle Héloïse'', dont je récitais par coeur quelques passages. « Est-ce que c'est joli ? dit-elle. — C'est sublime. — Est-ce mieux qu'Auguste Lafontaine ? — C'est plus tendre. — Oh ! bien, dit-elle, il faut que je lise cela. Je dirai à mon frère de me l'apporter la première fois qu'il ira à Senlis. » Et je continuais à réciter des fragments de l' ''Héloïse'' pendant que Sylvie cueillait des fraises.}}{{Réf Livre|titre=Les Filles du feu|auteur=Gérard de Nerval|éditeur=Maxi-Livres|collection=Maxi-Poche Classiques Français|année=1997|année d'origine=1834|page=121|partie=''Sylvie — Souvenir du valois''|section=V. Le village|ISBN=2-8771-4348-1}}
{{Réf Livre|titre=Les Filles du feu|auteur=Gérard de Nerval|éditeur=Maxi-Livres|collection=Maxi-Poche Classiques Français|année=1997|année d'origine=1834|page=121|partie=''Sylvie — Souvenir du valois''|section=V. Le village|ISBN=2-8771-4348-1}}
 
{{citation|citation=Et elle alla cherchant dans les armoires, dans la huche, trouvant du lait, du pain bis, du sucre, étalant sans trop de soin sur la table les assiettes et les plats de faïence émaillés de larges fleurs et de coqs au vif plumage. Une jatte en porcelaine de Creil, pleine de lait, où nageaient les fraises, devint le centre du service, et après avoir dépouillé le jardin de quelques poignées de cerises et de groseilles, elle disposa deux vases de fleurs aux deux bouts de la nappe. Mais la tante avait dit ces belles paroles : « Tout cela, ce n'est que du dessert. Il faut me laisser faire à présent. »}}