« Gérard de Nerval » : différence entre les versions

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{{citation|citation=Voici les peuplier de l'île, et la tombe de [[Jean-Jacques Rousseau|Rousseau]], vide de ses cendres. Ô sage ! tu nous avais donné le lait des forts, et nous étions trop faibles pour qu'il pût nous profiter. Nous avons oublié tes leçons que savaient nos pères, et nous avons perdu le sens de ta parole, dernier écho des sagesses antiques. Pourtant ne désespérons pas, et comme tu fis à ton suprême instant, tournons nos yeux vers le soleil !}}
{{Réf Livre|titre=Les Filles du feu|auteur=Gérard de NervaNerval|éditeur=Maxi-Livres|collection=Maxi-Poche Classiques Français|année=1997|année d'origine=1834|page=131|partie=''Sylvie — Souvenir du valois''|section=IX. Ermenonville|ISBN=2-8771-4348-1}}
 
{{citation|citation=Quelquefois j'ai besoin de revoir ces lieux de solitude et de rêverie. J'y relève tristement en moi-même les traces fugitives d'une époque où le naturel était affecté ; je souris parfois en lisant sur le flanc des granits certains vers de Roucher, qui m'avaient paru sublimes, — ou des maximes de bienfaisance au-dessus d'une fontaine ou d'une grotte consacrée à Pan. Les étangs, creusés à si grands frais, étalent en vain leur eau morte que le cygne dédaigne.}}