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[[Fichier:Gyzis 006 (Ηistoria).jpeg|thumb|300px|''Allégorie de l'histoire'' — [[w:Nikolaos Gysis|Nikolaos Gysis]] (1892)]]
 
L’'''[[w:Histoire|histoire]]''' est à la fois l’étude des faits, des événements du passé et, par synecdoque, l’ensemble de ces faits, de ces événements. Le nom a pour origine les Enquêtes (Ἱστορίαι [Historíai] en grec) d’Hérodote, mais c’est Thucydide qui lui applique le premier des méthodes critiques, notamment le croisement de sources différentes et qui s'efforce de trouver les causes rationnelles et non plus divines des faits historiques.
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== Enseignement ==
=== Cours d'histoire philosophique de la pensée ===
==== [[Michel Foucault]], ''« ''Il faut défendre la société »'' » — Cours au Collège de France, 1976 ====
{{citation|citation=Jupiter, dieu hautement représentatif du pouvoir, dieu par excellence de la première fonction et du premier ordre dans la tripartition indo-européenne, c'est à la fois le dieu aux liens et le dieu aux foudres. Eh bien, je crois que l'histoire, telle qu'elle fonctionne encore au Moyen Âge, avec ses recherches d'antiquité, ses chroniques au jour le jour, ses recueils d'exemples mis en circulation, c'est encore et toujours cette représentation du pouvoir, qui n'en est pas simplement l'image, mais aussi la procédure de revigoration. L'histoire, c'est le discours du pouvoir, le discours des obligations par lesquelles le pouvoir soumet ; c'est aussi le discours de l'éclat par lequel le pouvoir fascine, terrorise, immobilise. Bref, liant et immobilisant, le pouvoir est fondateur et garant de l'ordre ; et l'histoire est précisément le discours par lequel ces deux fonctions qui assurent l'ordre vont être intensifiées et rendues plus efficaces. D'une façon générale, on peut donc dire que l'histoire, jusque tard encore dans notre société, a été une histoire de la souveraineté, une histoire qui se déploie dans la dimension et dans la fonction de la souveraineté. C'est une histoire « jupitérienne ».}}
{{Réf Livre|titre=« Il faut défendre la société » |auteur=[[Michel Foucault]]|éditeur=Gallimard Le Seuil|collection=Hautes Etudes|année=1997|page=60|section=Cours du 28 janvier 1976|ISBN=978-2-02-023169-5}}
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{{citation|Le bon historien n'est d'aucun temps ni d'aucun pays ; quoiqu'il aime sa patrie, il ne la flatte jamais en rien.}}
{{réf Livre|titre de la contribution=Lettre à l'Académie|année de la contribution=1716|référence=Lettres à l'Académie/Slatkine|section=VIII (« Projet d'un traité sur l'histoire »)|page=111-112}}
 
==== [[Choderlos de Laclos]], ''Traité sur l'éducation des femmes'', 1903 ====
''' Essai sur l'éducation des femmes '''
{{Citation|citation=[...] pendant plusieurs siècles, l'histoire n'est qu'un chaos dégoûtant qui à peine mérite d'être connu. Cette époque ténébreuse ne fournit rien non plus ni en morale ni en belles-lettres. C'est un désert qu'il faut traverser pour arriver au règne de Charlemagne, où notre histoire moderne reprend quelque intérêt.}}
{{Réf Livre|titre=Traité sur l'éducation des femmes précédé|auteur=[[Choderlos de Laclos]]|éditeur=Pocket|collection=Agora|année=2009|année d'origine=1903|page=113|partie=Essai sur l'éducation des femmes|chapitre=|ISBN=978-2-266-18855-5}}
 
=== Prose poétique ===