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[[Fichier:La nascita di Venere (Botticelli).jpg|thumb|320px|<center>''La Naissance de Vénus'' — [[w:Sandro Botticelli|Sandro Botticelli]] (1485)</center>]]
 
La '''{{w|naissance}}''' est le moment du début de la vie d'un être vivant.
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{{citation|citation=Si ''la mère'' « entend [...] inclure l'enfant en elle-même une fois pour toutes, cet enfant narcissiquement séduit doit être comme s'il n'était pas né. Il ne faut pas qu'il opère cette seconde naissance qu'est la naissance psychique ; il ne faut pas qu'il croisse, qu'il pense, qu'il désire, qu'il rêve. Il restera pour la mère un rêve incarné : un fétiche vivant. Mais peut-il encore avoir des rêves, celui qui ''est'' un rêve ? Pas plus que de rêver, il devra penser : la séduction narcissique ne tolère ni le désir ni la pensée, qui sont preuves d'insurrection ». Et Racamier ajoute que pour éviter qu'il ne ''soit'', il faut le nourrir sans cesse. Pour éviter qu'il ne désire, il faut désirer à sa place (et présenter cela comme une offre exceptionnelle, ajouterons-nous).}}
{{Réf Livre|titre=Le pervers narcissique et son complice|auteur=[[Alberto Eiguer]]|éditeur=Dunot|collection=Psychismes|année=1989|page=26|partie=I. Le Champ de la perversion narcissique|chapitre=Définition et description générale|section=Séduction narcissique|ISBN=2 10 002843 X}}
 
== Psychologie ==
=== [[Paul-Claude Racamier]], ''Les Schizophrènes'', 1980 ===
''' Préambule et divertimento '''
{{Citation|citation=<poem>''Femme phallique aux serpents érigés, Méduse est une anti-mère, avec ses écailles pour ne rien sentir, ses mains pour ne rien tenir, ses dents pour déchirer, un amant fugitif, ces enfants qu'elle ne laisse pas naître'' — ''car s'ils naissaient ils ne seraient plus tout à fait sa chose, et révéleraient qu'elle est femme ; pour qu'ils viennent au jour, il faudra lui trancher la tête, et pour qu'ils vivent, qu'elles meure. Et ce regard : au contraire d'un regard où l'enfant peut se regarder et se voir ; d'un regard qui embrasse l'enfant comme une totalité ; d'un regard où l'on entre et par où l'enfant peut faire entrer ses émois ; d'un regard, enfin, qui admire, c'est un regard adverse, un regard dardé, un regard qui pénètre, attaque, aveugle, fige et pétrifie : le regard de la disqualification, qui mortifie la vie psychique. Regard, au demeurant, qui louche, et dont les traits, tout de même que ceux du paradoxe, se croisent mais ne s'opposent pas plus qu'ils ne se conjuguent.''
''Et la chevelure : au-delà de sa phallicité, cette chevelure pourrait bien symboliser le monde des paradoxes ; car non seulement sont érigés les serpents dont elle est faite, mais inextricablement emmêlés. S'ils sont portés par la tête, c'est certes par déplacement vers le haut, c'est aussi pour porter le combat sur le terrain mental, choisi par l'agression paradoxale. D'ailleurs, la chevelure de Méduse avait été ainsi transformée, par Athéna, en punition pour avoir voulu rivaliser avec la déesse : l'usurpation mentale n'aurait-elle pas été le méfait de Méduse ?''</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Les Schizophrènes|auteur=[[Paul-Claude Racamier]]|éditeur=Payot & Rivages|collection=Petite bibliothèque Payot|année=2001|année d'origine=1980|page=30|partie=Préambule et divertimento|chapitre=|section=Persée en paradoxie|ISBN=978-2-228-89427-2}}
 
== Citations ==
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{{interprojet|w=Naissance}}
 
[[Catégorie:Notion philosophique]]
[[Catégorie:FamilleDéveloppement chez l'humain]]
[[Catégorie:Notion philosophiqueMaternité]]