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[[File:Destiny - John William Waterhouse.jpg|thumb|250px|<center>''Destiny'' — [[w:John William Waterhouse|John William Waterhouse]] (1900)</center>]]
 
[[Image:The Triumph of Death, or The Three Fates.jpg|thumb|250px|<center>Les Moires, dites aussi Les Trois Destinées, sont les divinités relatives au destin</center>]]
Le '''[[w:Destin|destin]]''' qualifie le sort réservé à l'être humain.
La '''destinée''' correspond à la puissance souveraine considérée comme réglant d'avance tout ce qui doit être ; voir {{w|destin}}.
La destinée en est quant à elle la conséquence.
 
Elle désigne également l'ensemble des évènements composant la vie d'un être, considérés comme déterminés d'une façon irrévocable et indépendante de sa volonté.
 
== Littérature ==
=== NouvelleÉcrit intime ===
==== [[RenéeJean-Jacques VivienRousseau]], ''La[[w:Les DameRêveries àdu lapromeneur Louvesolitaire|Les Rêveries du promeneur solitaire]]'', 19041782 ====
{{citation|citation=[...] je ne devais point user à résister inutilement à ma destinée la force qui me restait pour la supporter. Voilà ce que je me disais, ma raison, mon coeur y acquiesçaient et néanmoins je sentais ce coeur murmurer encore. D'où venait ce murmure ; je le cherchai, je le trouvai ; il venait de l'amour-propre qui après s'être indigné contre les hommes se soulevait encore contre la raison.}}
''' Blanche comme l'Ecume '''
{{Réf Livre|titre=LaRêveries libertédu oupromeneur l'amour !solitaire|auteur=[[RobertJean-Jacques DesnosRousseau]]|éditeur=GallimardLe Livre de Poche|collection=L'ImaginaireClassiques|année=19622001|année d'origine=19271782|page=39157|section=IV.Huitième La brigade des jeuxPromenade|ISBN=978-2-07-027695253-0160991}}
{{Citation|citation=<poem>Des lèvres d’Androméda jaillit un sanglot d’épouvante et d’amour. Ses paupières frémirent avant de se clore sur la volupté de son regard. Ses lèvres goûtaient amèrement la saveur de la Mort.
… Mais l’heure de délivrance avait sonné, et le Héros apparut, armé par la Parthène et pareil à un éclair d’été. Le combat se livra sur les vagues et le glaive de Perseus fut vainqueur. Le Monstre s’abîma lentement dans les ténèbres de l’eau.
À l’instant où le triomphateur brisait les chaînes d’or de la Captive, il s’arrêta devant le reproche muet de ses larmes.
Et la voix d’Androméda sanglota lentement :
« Pourquoi ne m’as-tu point laissée périr dans la grandeur du Sacrifice ? La beauté de mon Destin incomparable m’enivrait, et voici que tu m’as ravie au baiser léthéen. Ô Perseus, sache que le Monstre de la Mer a connu seul mon sanglot de désir, et que la Mort m’apparaîssait moins sombre que ton étreinte prochaine. »</poem>}}
{{Réf Livre|titre=La Dame à la Louve|auteur=[[Renée Vivien]]|éditeur=Alphonse Lemaire|année=1904|page=207|section=Blanche comme l'Ecume}}
 
=== Prose poétiquePoésie ===
==== [[NovalisPaul Verlaine]], ''Hymne àL'Apollon lade nuitPont-Audemer'', 18001864 ====
{{citation|<poem>Plus tard, soit que le sort, l'épargne ou le désigne,
{{Citation|citation=Autrefois, parmi les races diverses qui peuplent au loin le monde, un destin de fer étendait sa souveraine puissance. Des liens étroits et grossiers enchaînaient leur ame, et la terre était la patrie et le séjour de leurs dieux ; sur les montagnes de l’Orient et dans le sein de la mer, habitait le soleil, lumière vivante et répandant partout la chaleur. Un vieux géant portait le monde, et les premiers enfans de la terre reposaient sous les montagnes, avec leur rage impuissante contre les nouveaux dieux et contre les hommes ; les profondeurs de la mer renfermaient une déesse, et dans les grottes de cristal, un peuple joyeux passait une vie de voluptés [...]. Le vin était meilleur, versé par les mains de la jeunesse, un dieu était dans la grappe, une déesse dans les gerbes, et la plus belle habitante de l’Olympe avait dans ses attributions les doux frémissemens de l’amour.}}
On le verra, bon vieux, barbe blanche, oeil terni,
{{Réf Article|titre=Hymne à la nuit|auteur=[[Novalis]]|publication=Nouvelle revue germanique|numéro=14|date=1833|page=236}}
S'éteindre doucement, comme un jour qui finit.
 
Ou bien, humble héros, martyr de la consigne,
==== [[Louis Aragon]], ''Le Paysan de Paris'', 1926 ====
Au fond d'une tranchée obscure ou d'un talus
{{citation|citation=Me voici dans l'excellence du destin. L'air est sauvage, et brûle aux yeux. Il faut que l'évènement tourne à ma folie. Je sais contre la raison que ma folie a pour elle un pouvoir irrépressible, qui est au-dessus de l'humain. Ombre ou tourbillon c'est tout comme : la nuit ne reprend pas ses vaisseaux.}}
Rouler, le crâne ouvert par quelque éclat d'obus.</poem>|précisions=« L'Apollon de Pont-Audemer », 9 sept. 1864}}
{{Réf Livre|titre=Les surréalistes — Une génération entre le rêve et l'action|auteur=Jean-Luc Rispail|éditeur=Gallimard|collection=Découverte Gallimard Littérature|année=2000|année d'origine=1991|page=163|chapitre=Témoignages et documents|section=[[Louis Aragon]], ''Le Paysan de Paris'', 1926|ISBN=2-07-053140-6}}
{{réf Livre|titre=Oeuvres poétiques|auteur=[[Paul Verlaine]]|année=1975|éditeur=Jean de Bonnot|tome=7|page=215|vers=9-14|}}
 
==== [[Jules Laforgue]], ''Des fleurs de bonne volonté'', 1890 ====
 
{{citation|<poem>Je fais la cour à ma Destinée ;
Et demande : " Est-ce pour cette année ? "
 
Je la prends par la douceur, en Sage,
Tout aux arts, au bon cœur, aux voyages...</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Œuvres complètes: édition chronologique intégrale|auteur=Jules Laforgue|éditeur=L’Âge d'Homme|année=1995|page=186|tome=2|titre de la contribution=Esthétique|vers=1-4}}
 
=== Prose poétique ===
==== [[RenéRobert CharDesnos]], ''FureurDeuil etpour mystèredeuil'', 19481924 ====
{{citation|citation=Je suis Tu et tu es Je. Des grappes de prunes pendent à mes doigts. Un coeur c'est aussi un petit pois qui germera ridiculement, dans la destinée d'accompagner de façon anonyme la dépouille mortelle d'un canard sauvage, sur un plat d'argent, dans une sauce richement colorée.}}
{{Réf Livre|titre=La liberté ou l'amour ! suivi de Deuil pour deuil|auteur=[[Robert Desnos]]|éditeur=Gallimard|Collection=L'Imaginaire|année=1962|année d'origine=1924|page=130|ISBN=978-2-07-027695-0}}
 
==== [[Robert Desnos]], ''La liberté ou l'amour !'', 1927 ====
{{citation|citation=<poem>Corsaire Sanglot, ton attente eût été longue sans l’invincible destinée qui te livre entre mes mains.
{{citation|citation=Où est-il le temps des galères et celui des caravelles ? Il est loin comme une minute de sable dans le trébuchet du destin.}}
Et voici que s’avance le marchand d’éponges.
{{Réf Livre|titre=La liberté ou l'amour !|auteur=[[Robert Desnos]]|éditeur=Gallimard|collection=L'Imaginaire|année=1962|année d'origine=1927|page=39|section=IV. La brigade des jeux|ISBN=978-2-07-027695-0}}
Corsaire Sanglot le questionne du regard et celui-ci lui révèle que son poétique fardeau ne lui suggère pas des idées normales.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=FureurLa etliberté mystèreou l'amour !|auteur=[[RenéRobert CharDesnos]]|éditeur=Gallimard|collection=PoésieL'Imaginaire|année=1962|année d'origine=19481927|page=7282|partiesection=SEULSVII. DEMEURENTRévélation (1938-1944)|section=Partagedu formelmonde|ISBN=978-2-07-030065027695-X0}}
 
{{citation|citation=Dans le désert, perdu, irrémédiablement perdu, l’explorateur casqué de blanc se rend compte enfin de la réalité des mirages et les trésors inconnus, les faunes rêvées, les flores invraisemblables constituent le paradis sensuel où il évoluera désormais, épouvantail sans moineaux, tombeau sans épitaphe, homme sans nom, tandis que, formidable déplacement, les pyramides révèlent les dés cachés sous leur masse pesante et posent à nouveau le problème irritant de la fatalité dans le passé et de la destinée dans le futur.}}
==== [[René Char]], ''Fureur et mystère'', 1948 ====
{{Réf Livre|titre=La liberté ou l'amour !|auteur=[[Robert Desnos]]|éditeur=Gallimard|collection=L'Imaginaire|année=1962|année d'origine=1927|page=100|section=IX. Le palais des mirages|ISBN=978-2-07-027695-0}}
''' Partage formel '''
{{citation|citation=Par un travail physique intense on se maintient au niveau du froid extérieur et, ce faisant, on supprime le risque d'être annexé par lui ; ainsi, à l'heure du retour au réel non suscité par notre désir, lorsque le temps est venu de confier à son destin le vaisseau du poème, nous nous trouvons dans une situation analogue. Les roues — ces gravats — de notre moulin pétrifié s'élancent, raclant des eaux basses et difficiles. Notre effort réapprend des sueurs proportionnelles. Et nous allons, lutteurs à terre mais jamais mourants, au milieu de témoins qui nous exaspèrent et de vertus indifférentes.}}
{{Réf Livre|titre=Fureur et mystère|auteur=[[René Char]]|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1962|année d'origine=1948|page=72|partie=SEULS DEMEURENT (1938-1944)|section=Partage formel|ISBN=2-07-030065-X}}
 
=== Récit de voyage ===
==== [[Octavio Paz]], ''Liberté sur parole'', 1958 ====
==== [[LouisVictor AragonHugo]], ''Le Paysan de ParisRhin'', 19261841 ====
''' Papillon d'obsidienne '''
{{citation|citation=[L]e premier spectre qu'ils éveillèrent, le premier roi qu'ils arrachèrent brutalement du cercueil, comme on secoue un valet qui a trop longtemps dormi, le premier squelette qu'ils saisirent dans sa robe de pourpre pour le jeter au charnier, ce fut Louis XIV.
{{Citation|citation=Prends mon collier de larmes. Je t'attends de ce côté du temps où la lumière inaugure un règne heureux : le pacte des jumeaux ennemis, l'eau qui fuit entre les doigts et la glace, pétrifiée comme une reine dans son orgueil. Là tu fendras mon corps en deux pour épeler les lettres de ton destin.}}
{{Réf Livre|titre=Liberté sur parole|auteur=[[Octavio Paz]]|traducteur=Jean-Clarence Lambert|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1966|année d'origine=1958|page=93|partie=II. AIGLE OU SOLEIL ? (1949-1950)|section=Aigle ou Soleil ? — ''Papillon d'obsidienne''|ISBN=2-07-031789-7}}
 
O représailles de la destinée ! 1693, 1793 ! équation sinistre ! admirez cette précision formidable ! Au bout d'un siècle pour nous, au bout d'une heure pour l’Éternel, ce que Louis XIV avait fait à Spire aux empereurs d'Allemagne, Dieu le lui rend à Saint-Denis.}}
''' Le figuier '''
{{Réf Livre|titre=LaLe Dame à la LouveRhin|auteur=[[RenéeVictor VivienHugo]]|éditeur=Alphonse LemaireHetzel|année=19041841|page=207|section=Blanche comme l'Ecume196-197}}
{{Citation|citation=Lire mon destin dans les lignes d'une feuille de figuier ! Je te promets des luttes et un grand combat solitaire contre un être sans corps. Je te promets une course de taureaux et une blessure et une ovation. Je te promets le choeur des amis, la chute du tyran et l'écroulement de l'horizon. Je te promets l'exil et le désert, la soif et la foudre qui coupe en deux le rocher: je te promets le jet d'eau.}}
{{Réf Livre|titre=Liberté sur parole|auteur=[[Octavio Paz]]|traducteur=Jean-Clarence Lambert|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1966|année d'origine=1958|page=95|partie=II. AIGLE OU SOLEIL ? (1949-1950)|section=Aigle ou Soleil ? — ''Le figuier''|ISBN=2-07-031789-7}}
 
=== Roman ===
==== [[Marie d'Agoult]], ''Nélida'', 1966 ====
{{Citation|citation=Elle avait subi la grande épreuve de la destinée humaine ; l'épreuve qui brise les coeurs faibles, qui dégrade les âmes comunes, mais qui initie à la sagesse les caractères véritablement vertueux ; elle avait failli. Nul homme ne saurait concevoir dans toute son étendue ni la vraie justice ni la vraie bonté s'il n'a senti au moins une fois en sa vie les contrastes de sa nature et la fragilité de son être. Dans toute faute reconnue, portée avec courage, il y a un germe d'héroïsme ; ce germe était dans l'âme de Nélida, il y grandissait depuis un an, il s'y fortifiait dans le sentiment de jour en jour plus intense d'un dévouement désespéré et d'un sacrifice inutile.}}
{{Citation|citation=Ô vous qui avez bu à la coupe d'ivresse, vous vous plaignez qu'elle se soit brisée dans vos mains, et que les éclats de son pur cristal vous aient fait des blessures inguérissables ! Âmes lâches ! coeurs pusillanimes ! n'insultez pas à votre infortune, elle est sacrée. Vous êtes les élus du destin ; vous avez approché Dieu autant qu'il est donné à la faiblesse humaine ; vous avez sondé, dans vos joies et dans vos douleurs, dans vos désespoirs et dans vos extases, tout le mystère de la vie.}}
{{Réf Livre|titre=Nélida|auteur=[[Marie d'Agoult]]|éditeur=Calmann-Lévy|année=2010|année d'origine=1866|page=198244|partie=Quatrième partie|chapitre=XVIXXII|ISBN=978-2-7021-4127-4}}
 
== Philosophie ==
=== [[Friedrich Nietzsche]], ''{{w|Par-delà bien et mal}}'', 1886 ===
{{citation|citation=<poem>LE DANGER DANS LE BONHEUR. « Maintenant, tout me réussit : j'aime toute espèce de destinée : — qui a envie d'être ma destinée ? »</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Par-delà le bien et le mal|auteur=[[Friedrich Nietzsche]]|éditeur=Le Livre de Poche|collection=Les Classiques de Poche|année=1991|page=159|section=§ 103|partie=IV|chapitre=« Maximes et intermèdes »|traducteur=Henri Albert|ISBN=978-2-253-05614-0}}
 
==== [[Dominique Fernandez]], ''Porporino et les mystères de Naples, 1974 ====
{{citation|citation=<poem>Elle m'expliqua alors le but de la société secrète.
— Sache que les grandes personnes s'efforcent de nous contraindre, selon que nous sommes filles ou garçons, à des tâches distinctes auxquelles elles décrètent que nous sommes obligatoirement affectés. Nous devons donc chercher à nous défendre. Grâce à la société secrète, nous leur ôtons comme par enchantement le pouvoir de nous soumettre à leur volonté injuste. Toi, le garçon, ta blessure, faite à cet endroit, t'associe à mon destin de fille et mêle comme dans un philtre magique une portion d'éléments féminins aux caractères de ton sexe. Tout est là... Mettre le plus possible de choses communes entre nous, pour empêcher les grandes personnes de nous séparer en deux camps.</poem>}}{{Réf Livre|titre=Porporino ou les mystères de Naples|auteur=[[Dominique Fernandez]]|éditeur=Grasset|collection=Les Cahiers Rouges|année=1974|année d'origine=1974|page=111|section=Du sang sous la lune|partie=I « San Donato »|ISBN=978-2-246-01243-6}}
 
== Psychanalyse ==
=== Ysé Tardan-Masquelier, ''Jung et la question du sacré'', 1992 ===
{{citation|citation=L'autobiographie, dictée à partir de 1957 à sa disciple Aniéla Jaffé — [[Carl Gustav Jung|Jung]] a déjà quatre-vingt-deux ans —, dévoile la liaison exceptionnelle de l'évolution spirituelle et de la recherche scientifique. Elle s'ouvre par l'étonnante affirmation : « Ma vie est l'histoire d'un inconscient qui a accompli sa réalisation. » Cette unité commande chez le vieillard la relecture de toute son existence en fonction de ce qu'il appelle son « destin » : « Tous mes écrits sont pour ainsi dire des tâches qui me furent imposées de l'intérieur. Ils naquirent sous la pression d'un destin. Ce que j'ai écrit m'a fondu dessus, du dedans de moi-même. »}}
{{Réf Livre|titre=Jung et la question du sacré|auteur=Ysé Tardan-Masquelier|éditeur=Albin Michel|collection=Spiritualités vivantes|année=1998|année d'origine=1992|page=13|chapitre=I. Carl Gustav Jung, la vie d'un précurseur|section=Repères dans un destin|ISBN=2-226-09581-0}}
 
== Psychologie ==
=== François Marty, ''[[Les grands concepts de la psychologie clinique]]'', 2008 ===
''' Les mécanismes de défense '''
{{citation|citation=Le refoulement correspond au fait d'écarter et de maintenir hors de la conscience une représentation ; c'est un des destins de la pulsion, de son représentant. L'instance refoulante est la partie inconsciente du moi qui obéit aux ordres du surmoi, de l'idéal du moi et même du moi idéal. Le mécanisme du refoulement est dit alors secondaire.}}
{{Réf Livre|titre=[[Les grands concepts de la psychologie clinique]]|auteur=François Marty (Sous la direction de)|éditeur=Dunod|Collection=Psycho Sup (Psychologie clinique)|année=2008|page=123|Chapitre=VII. Les mécanismes de défense (Aline Cohen de Lara, Jean-Yves Chagnon)|section=1 Les mécanismes de défense névrotiques|ISBN=978-2-10-051145-7}}
 
[[Catégorie:Philosophie morale]]
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