« Perroquet » : différence entre les versions

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=== Roman ===
==== [[DominiqueAndré FernandezPieyre de Mandiargues]], ''PorporinoLa et les mystères de NaplesMarge'', 19741967 ====
{{Citation|citation=Un cinéma attire son regard moins pour les affiches de westerns que pour un bar, devant la caisse, où deux jeunes gitanes mangent du jambon noir et des olives avec une avidité féroce qui le fait penser à des perroquets carnivores. Le désir, jamais exaucé, qu'il eut d'avoir un perroquet, tenait peut-être à ce que Féline lui avait raconté qu'en donnant de la viande crue à un oiseau de cette espèce on lui donnait le goût vicieux du sang, et qu'alors, en se servant de sa patte habilement preneuse, il arrachait toutes ses plumes pour en sucer la racine. Sergine s'était bornée à dire que les perroquets détestaient les femmes, et qu'elle n'en voulait pas. S'il en avait eu un, cependant, aurait-il résisté à la curiosité de vérifier son appétit morbide ? Sans doute que non. De l'épais jambon cru il sent quelque envie, et de s'en faire servir une tranche à côté des petites perruches. Et puis merde il s'éloigne.}}
{{Réf Livre|titre=La Marge|auteur=[[André Pieyre de Mandiargues]]|éditeur=Gallimard|collection=Folio|année=1967|page=59|chapitre=II|ISBN=2-07-037294-4}}
 
==== [[Dominique Fernandez]], ''Porporino et les mystères de Naples'', 1974 ====
{{citation|citation=Une rue est une rue, mais une montagne n'est pas seulement une montagne. Une montagne peut être aussi un volcan, la terre peut être aussi du feu, il faut être aveugle pour ne pas comprendre ces choses-là et dire mécaniquement : « Une rue est une rue », comme un perroquet !}}{{Réf Livre|titre=Porporino ou les mystères de Naples|auteur=[[Dominique Fernandez]]|éditeur=Grasset|collection=Les Cahiers Rouges|année=1974|année d'origine=1974|page=61|section=Une rue est une rue|partie=I « San Donato »|ISBN=978-2-246-01243-6}}