« Colère » : différence entre les versions

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== Littérature ==
=== Critique ===
==== [[Louis Aragon]], in ''Littérature'' n°8, 1919 ====
{{citation|citation=Voici des années mortes. On vit au jour le jour. De temps à autre, on tourne la page et ce qu'on lit au verso n'est pas pour effrayer. A force de monter les escaliers et de les descendre, je me suis fait une philosophie. Quelques pays, quelques amis : tout passe, et parfois il y a des colères bleues, des injures, des gifles, un peu de sang sur les doigts. Mais ce qui revient toujours, c'est le décor de Paris que traversent la Seine et le métropolitain comme deux poignards tatoués.|précisions=Cette citation provient d'une revue dirigée par [[André Breton]]. Elle expose les propos critiques de [[Louis Aragon]] dans une rubrique qu'il lui avait été attribuée dans ce numéro. Il avait choisi notamment de commenter le recueil ''Dix-neuf poèmes élastiques'' de [[Blaise Cendrars]] dont il est question ici.}}{{Réf Article|titre=Livres Choisis, [[Blaise Cendrars]] — ''Dix-neuf poèmes élastiques''|auteur=[[Louis Aragon]]|publication=Littérature|numéro=8|date=Octobre 1919|page=29}}
 
=== Poésie ===
==== [[Henri de Régnier]], ''Les Regrets'', 1897 ====
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Il a tourné la tête et j’aurais pu le suivre... </poem>}}
{{Réf Livre|titre de la contribution=Les Regrets|titre=Les jeux rustiques et divins|auteur= [[Henri de Régnier]]|éditeur=Mercure de France|année=1897|page=99}}
 
==== [[Paul Eluard]] , ''Capitale de la douleur'', 1926 ====
{{Citation|citation=<poem>Un jour, ils en seront las, un jour ils seront en colère, aiguilles de feu, masques de poix et de moutarde, et la femme se lèvera, avec des mains dangereuses, avec des yeux de perdition, avec un corps dévasté, rayonnant à toute heure.
 
Et le soleil refleurira, comme le mimosa.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Capitale de la douleur ''suivi ''de L'amour la poésie|auteur=[[Paul Eluard]]|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1966|année d'origine=1926|page=125|partie=Nouveaux poèmes|section=Dans la brume|ISBN=978-2-07-030095-2}}
 
=== Prose poétique ===
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« Mort d'azur et de tempête fine, défais ces barques, use ces noeuds. Donne aux divinités le calme, aux humains la colère. Je te connais, mort de poudre et d'acacia, mort de verre. Je suis morte, moi aussi, sous les baisers. »</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Poisson soluble|auteur=[[André Breton]]|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1996|année d'origine=1924|page=79|partie=18|ISBN=2-07-032917-8}}
 
==== [[Paul Eluard]] , ''Capitale de la douleur'', 1926 ====
{{Citation|citation=<poem>Un jour, ils en seront las, un jour ils seront en colère, aiguilles de feu, masques de poix et de moutarde, et la femme se lèvera, avec des mains dangereuses, avec des yeux de perdition, avec un corps dévasté, rayonnant à toute heure.
Et le soleil refleurira, comme le mimosa.</poem>}} {{Réf Livre|titre=Capitale de la douleur ''suivi ''de L'amour la poésie|auteur=[[Paul Eluard]]|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1966|année d'origine=1926|page=125|partie=Nouveaux poèmes|section=Dans la brume|ISBN=978-2-07-030095-2}}
 
==== [[Antonin Artaud]], ''Fragments d'un Journal d'Enfer'', 1929 ====