« Imagination » : différence entre les versions

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Clelie Mascaret (discussion | contributions)
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— C'est cela ; à deux exceptions près : pour ceux qui, par l'imagination, peuvent renouveler chaque jour l'espoir de s'échapper et chérissent cet espoir jusqu'à leur lit de mort ; pour ceux qui, comme moi, diminuent leur misère en la divisant et, semblables à l'araignée, se soulagent du poison dont ils sont gonflés en en instillant une goutte à chaque insecte qui, comme vous, peine et agonise dans leur toile.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Melmoth — L'homme errant|auteur=[[Charles Robert Maturin]]|traducteur=Jacqueline Marc-Chadourne|éditeur=Phébus|collection=''Libretto''|année=1996|année d'origine=1820|page=156|section=Récit de l'Espagnol|ISBN=978-2-85-940553-3}}
 
==== [[Gabriele D'Annunzio]], ''Le Feu'', 1900 ====
{{Citation|citation=— C’est chose très singulière, Perdita, — dit-il en regardant les lointaines eaux pâles, où la marée descendante commençait à découvrir les bas-fonds noirâtres, — combien facilement le hasard vient en aide à notre fantaisie par le caractère mystérieux qu’il prête au concours de certaines apparences en rapport avec une fin imaginée par nous. Je ne comprends pas pourquoi les poètes s’indignent aujourd’hui contre la vulgarité de l’époque présente et se plaignent d’être nés trop tard ou trop tôt. J’ai la conviction que tout homme d’intelligence, aujourd’hui comme toujours, a le pouvoir de se créer dans la vie sa belle fable.}}
{{Réf Livre|titre=Le Feu|auteur=[[Gabriele D'Annunzio]]|éditeur=La Revue de Paris|Traducteur=Georges Hérelle|année=1900|page=14|chapitre=I. L'épiphanie du feu}}
 
==== [[André Pieyre de Mandiargues]], ''La Marge'', 1967 ====