« Morale » : différence entre les versions
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{{citation|citation=Le pervers ne punit pas au nom de la « loi ». Il ''est'' la loi. Plus que son excécutant, il est son créateur. Pour cette raison, il devient la « référence morale ».}}
{{Réf Livre|titre=Psychanalyse du libertin|auteur=[[Alberto Eiguer]]|éditeur=Dunot|collection=Psychismes|année=2010|page=148|partie=II. Libertinage et prédation|chapitre=La crise du paternel|section=Du ravage à la néo-loi|ISBN=978-2-10-054958-0}}
== Psychologie ==
=== [[Gérard Pirlot]]/[[Jean-Louis Pedinielli]], ''Les Perversions sexuelles et narcissiques'', 2005 ===
''' Histoire des perversions '''
{{Citation|citation=A côté de l'avènement des Lumières et de la Raison, le XVIIe siècle français est marqué par une tentative d'exclusion de ce qui ne correspond pas à la raison et la morale sociale. Cette politique du Grand Renfermement vise tous les indésirables : mendiants, vagabonds, voleurs, fous, simples d'esprits, débauchés et filles de joie sont réunis dans des lieux de détention (Hôpitaux Généraux) où la question du médical et du soin est secondaire. Petit à petit la médecine s'introduit dans ces prisons où le péché, la folie, la misère et la dangerosité des pauvres sont imaginairement et matériellement associés. Il y a bien une différence entre ces catégories (folie et débauche ne sont pas synonymes), mais elles sont associées dans des représentations négatives. La folie, comme [[Michel Foucault|Foucault]] l'a relevé, est pensée comme synonyme de Déraison, menace intérieure à la Raison, et provenant de l'animalité perverse.}}
{{Réf Livre|titre=Les Perversions sexuelles et narcissiques|auteur=[[Gérard Pirlot]]/[[Jean-Louis Pedinielli]]|éditeur=Armand Colin|collection=128 Psychologie|année=2005|page=14|partie=I. Histoire des perversions|chapitre=1. Avant la psychiatrie|section=|ISBN=2-200-34042-7}}
== Théologie ==
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