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== ''Les Mystères de la femme'', 1953 ==
 
{{citation|citation=<poem>L'expérience pratique nous révèle que les rêves ou l'activité imaginative qui se manifestent dans l'inconscient de personnes de caractères fort différents présentent des caractéristiques générales comparables à celles du mythe, chez deux catégories d'individus. D'abord chez ceux dont la vie personnelle ne s'est jamais pleinement dégagée de ses origines inconscientes ou s'est trouvée absorbée dans l'élément collectif surgi des profondeurs de l'inconscient ; ensuite dans les rêves d'un tout autre genre d'individus dont les problèmes personnels ont déjà été éclairés soit par l'expérience de la vie elle-même, soit par l'analyse. Ce caractère général des rêves se trouve ainsi chez des individus dont le développement n'est en rien comparable : d'une part chez ceux qui ne sont pas encore parvenus à une vie individuelle dégagée du domaine collectif des images intérieures, d'autre part chez ceux qui ont complètement assimilé leurs problèmes personnels et qui parviennent à une conception plus large de la vie.
Pour ce qui est des individus qui ne sont pas en mesure de mener une vie personnelle satisfaisante et qui traînent encore dans une sorte de brouillard indistinct, le premier soin de l'analyse sera d'établir ce qui leur manque : un rapport personnel avec le monde.</poem>}}
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{{Réf Livre|titre=Les Mystères de la femme|auteur=Mary Esther Harding|traducteur=Eveline Mahyère|éditeur=Payot & Rivages|collection=Petite Bibliothèque Payot|année=2001|année d'origine=1953|page=37|chapitre=I. Les mythes et l'esprit moderne|ISBN=2-228-89431-1}}
 
{{citation|citation=[Le] principe féminin ou ErosÉros se manifeste chez l'homme aussi bien que chez la femme. Mais alors que la personnalité consciente de la femme dépend de ce principe, ce n'est pas dans la conscience mais dans l'inconscient de l'homme que l'ErosÉros se manifeste. Sa personnalité consciente étant masculine dépend de la loi masculine du Logos. Son inconscient, cependant, est porté de « l'autre côté ». Là, son âme, que l'humanité a toujours considérée comme étant féminine, commande. Cette âme féminine de l'homme est l'« anima ». La nature de cette anima et le rôle qu'elle joue à ses yeux déterminent la nature de ses rapports avec les femmes ainsi que ses liens intérieurs avec le domaine spirituel sur lequel règne cet anima.}}
{{Réf Livre|titre=Les Mystères de la femme|auteur=Mary Esther Harding|traducteur=Eveline Mahyère|éditeur=Payot & Rivages|collection=Petite Bibliothèque Payot|année=2001|année d'origine=1953|page=56|chapitre=II. La lune, dispensatrice de fertilité|ISBN=2-228-89431-1}}