« Souffrance » : différence entre les versions

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Clelie Mascaret (discussion | contributions)
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{{Citation|citation=Pour le psychopathologue, le terme « perversion » recouvre à la fois un type d'acte, une conduite sexuelle (perversion sexuelle), un caractère pathologique, un mode de relation à l'autre teinté de manipulation. Par extension, le terme « perversion » peut concerner aussi des sujets qui n'ont pas de comportements sexuels inhabituels, mais un mode de jouissance reposant sur la souffrance, l'humiliation, l'instrumentation de l'autre : registre de la perversion « morale » ou « narcissique » qui procéderait d'un ''noyau commun'' à toutes les perversions. Ce sont alors la domination et la disqualification du moi d'autrui qui sont cherchées.}}
{{Réf Livre|titre=Les Perversions sexuelles et narcissiques|auteur=[[Gérard Pirlot]]/[[Jean-Louis Pedinielli]]|éditeur=Armand Colin|collection=128 Psychologie|année=2005|page=7|section=Introduction|ISBN=2-200-34042-7}}
 
''' Perversions narcissiques '''
{{Citation|citation=Bergeret distingue les « perversion de caractère » (correspondant aux pervers atteints de perversité) des perversions sexuelles. Pour lui, « l'aménagement caractériel » provient de l'intensité des formations réactionnelles (précoces) face à des angoisses dépressives devant la perte d'objet (perte d'étayage). Ce mode de défense, coûteux en énergie, permet une bonne adaptation au réel. Dans ce cadre, la « perversion de caractère » relève de personnalités ayant un ''besoin de restauration phallique et de reconnaissance narcissique'' au point de se manifester comme des « petits paranoïaques » (se sentant toujours agressés pour se faire respecter, ou admirer). On ne trouve pas chez eux de culpabilité ni de souffrance mais une volonté de « tourner » les choses à leur avantage sans jamais se mettre en cause. Comme le pervers sexuel, le pervers de caractère utilise le déni, mais un ''déni très focalisé et partiel de la réalité'' : non de la réalité sexuelle de la femme, mais de la réalité « identitaire » et narcissique de l'autre perçu comme une entrave à son propre narcissisme.}}
{{Réf Livre|titre=Les Perversions sexuelles et narcissiques|auteur=[[Gérard Pirlot]]/[[Jean-Louis Pedinielli]]|éditeur=Armand Colin|collection=128 Psychologie|année=2005|page=104|partie=IV. Perversions narcissiques|chapitre=1. Pourquoi l'extension du terme ?|section=1.3 Perversion de caractère|ISBN=2-200-34042-7}}
 
=== [[Cédric Roos]], ''La relation d'emprise dans le soin'', 2006 ===