« Corpus Iuris Civilis » : différence entre les versions

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Les traductions utilisées ici sont de Henry Hulot (1732-1775).
 
* ''Justitia est constans et perpetua voluntas jus suum cuique tribuenstribuendi. Jurisprudentia est divinarum atque humanarum rerum notitia, justi atque injusti scientia.''
** La justice est la volonté constante et perpétuelle de rendre à chacun ce qui lui est dû. La jurisprudence est la connaissance des choses divines et humaines, et la science de discerner ce qui est juste de ce qui est injuste.
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}}
 
* ''Quod vero naturalis ratio inter omnes homines constituit, id apud omnes populos peraeque custoditur vocaturque jus gentium, quasi quo jure omnes gentes utunturutantur.''
** Mais le droit que les lumières de la raison ont établi chez tous les hommes est également observé par tous les peuples, et on l'appelle [[w:Droit des gens|droit des gens]], parce que toutes les nations en font usage.
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* ''Bella etenim orta sunt, et captivitates sequutae et servitutes, quae sunt naturali juri contrariae : jure enim naturali ab initio omnes homines ab initio liberi nascebantur.''
** De là sont venues les guerres, suivies de la captivité et de l'esclavage, et qui sont contraires au [[w:Droit naturel|droit naturel]] : car dans le principe tous les hommes naissaient libres.
** {{Réf Livre
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|année d'origine= 533
|langue= la
}}
 
* ''Cuius merito quis nos sacerdotes appellet : justitiam namque colimus : et boni et aequi notitiam profitemur : aequum ab iniquo separantes : licitum ab illicito discernentes : bonos non solum metu poenarum, verumetiam praemiorum quoque exhortatione efficere cupientes : veram (nisi fallor) philosophiam, non simulatam affectantes.''
** On peut avec raison nous [juristes] appeler les ministres du droit : car nous sommes les sectateurs de la justice, et nous faisons profession de connaître ce qui est bon et juste, et de discerner ce qui est licite de ce qui ne l'est pas. Nous cherchons à former d'honnêtes gens, non seulement par la crainte des peines, mais par l'espoir de la récompense : en quoi consiste, si je ne me trompe, la vraie sagesse.
{{Réf Livre
|titre= Les cinquantes livres du Digeste ou des Pandectes
|auteur= de l'empereur Justinien
|éditeur= à Metz, chez Behmer, Lamort
|année= an XII / 1803
|page= 124
|tome= 1
|partie= 1
|traducteur= Henry Hulot
|année d'origine= 533
|auteur de la contribution = [[w:Ulpien|Ulpien]]
|titre de la contribution = au livre I des Institutes
|langue=la
}}