« Jean-Jacques Rousseau » : différence entre les versions

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|année=1966
|page=278
}}
 
{{Citation|citation=Voulez-vous donc exciter et nourrir dans le cœur d’un jeune homme les premiers mouvements de la sensibilité naissante, et tourner son caractère vers la bienfaisance et vers la bonté ; n’allez point faire germer en lui l’orgueil, la vanité, l’envie, par la trompeuse image du bonheur des hommes ; n’exposez point d’abord à ses yeux la pompe des cours, le faste des palais, l’attrait des spectacles ; ne le promenez point dans les cercles, dans les brillantes assemblées, ne lui montrez l’extérieur de la grande société qu’après l’avoir mis en état de l’apprécier en elle-même. Lui montrer le monde avant qu’il connaisse les hommes, ce n’est pas le former, c’est le corrompre ; ce n’est pas l’instruire, c’est le tromper.}}
{{Réf Livre
|titre=Émile ou de l’éducation
|auteur=Jean-Jacques Rousseau
|année d'origine=1762
|éditeur=Garnier-Flammarion
|année=1966
|page=287-8
}}