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La '''folie''' désigne un trouble de l'esprit, un dérèglement mental.
 
== Littérature ==
=== Critique ===
==== Cécile Guilbert, ''Les ruses du professeur Nabokov'', 2010 ====
{{citation|citation=« Le goût est la qualité fondamentale qui résume toutes les autres qualités. C'est le ''nec plus ultra'' de l'intelligence. Ce n'est que par lui seul que le génie est la santé suprême et l'équilibre de toutes les facultés. » Ces axiomes définitifs signés [[Comte de Lautréamont|Isidore Ducasse]] dans ''Poésies I'' pourraient servir d'épigraphe à l'ensemble de cet ouvrage comme de devise à [[Vladimir Nabokov|Nabokov]] qui ne l'a pas lu (pas plus que Lautréamont) mais use d'une formule proche dans « ''L'art de la littérature et le bon sens'' » : « la folie n'est qu'une maladie du bon sens, alors que le génie est le plein épanouissement de la santé de l'esprit ».}}
{{Réf Livre|titre=Littératures|auteur=[[Vladimir Nabokov]]|éditeur=Robert Laffont|année=2010|année d'origine=1980|page=XIII|collection=Bouquins|partie=|section=Préface de Cécile Guilbert — Les ruses du professeur Nabokov}}
 
=== Écrit intime ===
==== [[Anaïs Nin]], ''Henry et June — Les cahiers secrets'', 1986 ====
''' Mai (1932) '''
{{Citation|citation=<poem>Plus tard, Henry me pose des questions. Je refuse de lui répondre. J'ai recours aux ruses de femmes. Je garde le secret de ma fidélité. Nous nous tenons serrés par le bras en marchant dans les rues de Paris. Une heure dangereuse. J'ai éprouvé aujourd'hui l'étrange plaisir de blesser Eduardo.
Maintenant j'ai envie de faire du mal à Hugo et de rester avec Henry. Je ne peux pas supporter de rentrer seule à la maison, tandis que Henry s'en retourne à Clichy. Je suis torturée par le désir que nous n'avons pas pu satisfaire. C'est lui maintenant qui a peur de ma folie.</poem>}} {{Réf Livre|titre=Henry et June — Les cahiers secrets|auteur=[[Anaïs Nin]]|éditeur=Stock|traducteur=Béatrice Commengé|année=2007|année d'origine=1986|page=202|section=Mai (1932)|ISBN=978-2-234-05990-0}}
 
=== Manifeste ===
==== [[Tristan Tzara]], ''Dada'' n°3, 1918 ====
{{citation|citation=Que chaque homme crie : il y a un grand travail destructif, négatif à accomplir. Balayer, nettoyer. La propreté de l'individu s'affirme après l'état de folie, de folie agressive, complète, d'un monde laissé entre les mains des bandits, qui se déchirent et détruisent les siècles. Sans but ni dessein, sans organisation : la folie indomptable, la décomposition.}}
{{Réf Livre|titre=Les surréalistes — Une génération entre le rêve et l'action|auteur=Jean-Luc Rispail|éditeur=Gallimard|collection=Découverte Gallimard Littérature|année=2000|année d'origine=1991|page=131|chapitre=Témoignages et documents|section=''Dada'', 3 décembre 1918|ISBN=2-07-053140-6}}
 
==== [[André Breton]], ''Manifeste du surréalisme'', 1924 ====
{{citation|Ce n'est pas la crainte de la folie qui nous forcera à laisser en berne le drapeau de l'imagination.}}
{{Réf Livre|titre=Manifestes du surréalisme|auteur=[[André Breton]]|éditeur=Gallimard|collection=Folio essais|page=16|ISBN=2-07-032279-3|année=1985|année d'origine=1924}}
{{Choisie citation du jour|puce=*|année=2009|mois=juillet|jour=23|commentaire=|}}
 
=== Nouvelle ===
==== [[Renée Vivien]], ''La Dame à la Louve'', 1904 ====
''' La Dame à la Louve '''
{{Citation|citation=On a de drôles d’idées à ces moments-là, tout de même… Moi, un très honnête garçon, en somme, estimé de tout le monde, excepté de quelques jaloux, aimé même de quelques-unes, me reprocher aussi amèrement une existence qui ne fut ni pire ni meilleure que celle de tout le monde !… Je dus avoir une passagère folie. Nous étions tous un peu fous, du reste…}}
{{Réf Livre|titre=La Dame à la Louve|auteur=[[Renée Vivien]]|éditeur=Alphonse Lemaire|année=1904|page=18|section=La Dame à la louve}}
 
=== Poésie ===
==== [[Benjamin Péret]], ''Rencontre'', 1923 ====
{{citation|citation=<poem>Sur la place déserte l'invisible folie imprime son pied
dans le sable humide.</poem>}}{{Réf Article|titre=Rencontre|auteur=[[Benjamin Péret]]|publication=Littérature Nouvelle Série|numéro=11/12|date=Octobre 1923|page=8}}
 
=== Prose poétique ===
==== [[André Breton]], ''Poisson soluble'', 1924 ====
{{Citation|citation=<poem>Le jour vint où je ne revis plus celle qui fut ici-bas ma défense et ma perte.
Depuis, j'ai connu un homme qui avait pour chair un miroir, ses cheveux étaient du plus pur style Louis XV et dans ses yeux brillaient de folles immondices.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Poisson soluble|auteur=[[André Breton]]|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1996|année d'origine=1924|page=103|partie=26|ISBN=2-07-032917-8}}
 
==== [[Louis Aragon]], ''Le Paysan de Paris'', 1926 ====
{{citation|citation=Me voici dans l'excellence du destin. L'air est sauvage, et brûle aux yeux. Il faut que l'évènement tourne à ma folie. Je sais contre la raison que ma folie a pour elle un pouvoir irrépressible, qui est au-dessus de l'humain. Ombre ou tourbillon c'est tout comme : la nuit ne reprend pas ses vaisseaux.}}
{{Réf Livre|titre=Les surréalistes — Une génération entre le rêve et l'action|auteur=Jean-Luc Rispail|éditeur=Gallimard|collection=Découverte Gallimard Littérature|année=2000|année d'origine=1991|page=163|chapitre=[[Louis Aragon]], ''Le Paysan de Paris'', 1926|ISBN=2-07-053140-6}}
 
==== [[Antonin Artaud]], ''L'Art et la mort'', 1929 ====
''' Héloïse et Abélard '''
{{citation|citation=Elle a des mains qui entourent les livres de leurs cartilages de miel. Elle a des seins en viande crue, si petite, dont la pression donne la folie ; elle a des seins en dédales de fil. Elle a une pensée toute à moi, une pensée insinuante et retorse qui se déroule comme d'un cocon. Elle a une âme.}}
{{Réf Livre|titre=L'Ombilic des Limbes suivi du Pèse-nerfs et autres textes|auteur=[[Antonin Artaud]]|éditeur=Gallimard|collection=Poésie/Gallimard|année=1956|partie=L'Art et la Mort|section=« Héloïse et Abélard »|page=145}}
 
=== Roman ===
==== [[Jean-Jacques Rousseau]], ''Julie ou La nouvelle Héloïse'', 1761 ====
{{citation|citation=Quand je dis ''nous'', tu m'entends ; c'est surtout de toi que je parle : car, pour moi, la Bonne m'a toujours dit que mon étourderie me tiendrait lieu de raison, que je n'aurais jamais l'esprit de savoir aimer, et que j'étais trop folle pour faire un jour des folies.}}
{{Réf Livre|titre=Julie ou La nouvelle Héloïse|auteur=[[Jean-Jacques Rousseau]]|éditeur=Garnier-Flammarion|collection=GF Flammarion|année=1967|année d'origine=1761|page=19|partie=I|section=Lettre VII — Réponse de Claire à Julie|ISBN=2-08-070148-7}}
 
{{citation|citation=Il faut que les écrits fait pour les solitaires parlent la langue des solitaires : pour les instruire, il faut qu'ils leur plaisent, qu'ils les intéressent ; il faut qu'ils les attachent à leur état en le leur rendant agréable. Ils doivent combattre et détruire les maximes des grandes sociétés, ils doivent les montrer fausses et méprisables, c'est-à-dire telles qu'elles sont. A tous ces titres, un roman s'il est bien fait, au moins s'il est utile, doit être sifflé, haï, décrié par les gens à la mode, comme un livre plat, extravagant, ridicule ; et voilà, monsieur, comment la folie du monde est sagesse.}}
{{Réf Livre|titre=Julie ou La nouvelle Héloïse|auteur=[[Jean-Jacques Rousseau]]|éditeur=Garnier-Flammarion|collection=GF Flammarion|année=1967|année d'origine=1761|page=579|partie=VI|section=Préface de Julie ou Entretien sur les romans|ISBN=2-08-070148-7}}
 
==== [[James Joyce]], ''Ulysse'', 1922 ====
{{Citation|citation=Le lait maternel, Purefoy, le lait de l'espèce humaine, le lait aussi de ce bourgeonnement d'étoiles au-dessus de nos têtes, qui rutile dans la fine vapeur d'eau, un lait de poule analogue à celui que ces débauchés avaleront dans leur bousingot, le lait de la folie, le miel-lait du pays de Chanaan.}}
{{Réf Livre|titre=Ulysse|auteur=[[James Joyce]]|traducteur=Auguste Morel|éditeur=Gallimard|collection=Folio|année=1957|année d'origine=1922|page=662|ISBN=2-07-040018-2}}
 
==== [[Renée Dunan]], ''La Culotte en jersey de soi'', 1923 ====
{{citation|<poem>En réalité notre « élevage », le dressage pour la nuit de noces et le principe de l'obéissance passive dans le mariage sont des actions catastrophiques. Il est prodigieux que des siècles de ces règles n'aient pas ramenée la femme au rôle de bête à joie, exclusivement. Par chance nous avons du ressort.
Mais comme le radiologiste se voit souvent cinq, dix, vingt ans après avoir subi le contact des rayons mortels, atteint de maux pitoyables et rongeants, il advient que des femmes soient amenées aux désordres sexuels, amours irrésistibles, folies galantes et nymphomanies à diverses manifestations. C'est le fruit des traités de [[Fénelon]] sur l'éducation des filles...
Mais la plupart de nous préféreraient vivre sans homme, c'est assuré.</poem>}}{{réf Livre|titre=La Culotte en jersey de soi|auteur=[[Renée Dunan]]|éditeur=Le Cercle Poche|année=2011|année d'origine=1923|page=219|ISBN=978-2-84714-152-8|section=La Gazelle chassée}}
 
==== [[André Breton]], ''[[w:L'Amour fou|L'Amour fou]]'', [[w:1937 en littérature|1937]] ====
{{citation|Teide admirable, prends ma vie ! Tourne sous ces mains rayonnantes et fais miroiter tous mes versants. Je ne veux faire avec toi qu'un seul être de ta chair, de la chair des méduses, qu'un seul être qui soit la méduse des mers du désir. Bouche du ciel en même temps que des enfers, je te préfère ainsi énigmatique, ainsi capable de porter aux nues la beauté naturelle et de tout engloutir. C'est mon coeur qui bat dans tes profondeurs inviolables, dans cette aveuglante roseraie de la folie mathématique où tu couves mystérieusement ta puissance. Daignent tes artères, parcourues de beau sang noir et vibrant, me guider longtemps vers tout ce que j'ai à connaître, à aimer, vers tout ce qui doit faire aigrette au bout de mes doigts ! Puisse ma pensée parler par toi, par les mille gueules hurlantes d'hermines en quoi tu t'ouvres là-haut au lever du soleil !}}
{{Réf Livre|page=141|référence=L'Amour fou/Gallimard-Folio}}
 
== Psychanalyse ==
=== [[Carl Gustav Jung]], ''Dialectique du Moi et de l'inconscient'', 1933 ===
{{citation|citation=Notre admiration pour les organisations colossales s'amenuise dès que nous entrevoyons l'envers de la médaille, qui est fait d'une accumulation et d'une mise en relief monstrueuses de tout ce qu'il y a de primitif dans l'humain, et d'une destruction inéluctable de l'individualité en faveur de l'hydre qu'est, une fois pour toutes et décidément, n'importe quelle grande organisation. Le coeur d'un homme d'aujourd'hui, façonné sur l'idéal collectif moral régnant, s'est transformé en une « caverne de brigands », ce que l'analyse de son inconscient révèle de façon frappante, même si cet homme n'est pas troublé le moins du monde. Et dans la mesure où il est normalement « adapté » à son entourage, les plus grandes folies, oui, les plus grandes infamies commises par son groupe ne l'incommoderont pas et ne le troubleront pas, en apparence, la quiétude de son âme, pourvu que la majorité de ses concitoyens et de ses semblables croie à la haute moralité de l'organisation sociale régnante.}}
{{Réf Livre|titre=Dialectique du Moi et de l'inconscient|auteur=[[Carl Gustav Jung]]|traducteur=Docteur Roland Cahen|éditeur=Gallimard|collection=Folio Essais|année=1964|année d'origine=1933|partie=I. Des effets de l'inconscient sur le conscient|chapitre=II. Les conséquences de l'assimilation de l'inconscient|page=75|section=|ISBN=2-07-032372-2}}
 
== Psychologie ==
=== [[Mary Esther Harding]], ''Les Mystères de la femme'', 1953 ===
{{citation|citation=La déesse Lune [...] n'est pas seulement déesse des tempêtes et de l'Abondance, c'est-à-dire du désastre et de la prospérité dans le monde extérieur, mais aussi dans le monde intérieur. C'est elle qui provoque la folie et, sur le plan positif, qui donne des visions. On appelait Cybèle et Hécate, Antéa, ce qui signifie donatrice de visions nocturnes.}}
{{Réf Livre|titre=Les Mystères de la femme|auteur=[[Mary Esther Harding]]|traducteur=Eveline Mahyère|éditeur=Payot & Rivages|collection=Petite Bibliothèque Payot|année=2001|année d'origine=1953|page=184|chapitre=VII. La lune mère|ISBN=2-228-89431-1}}
 
=== [[Paul-Claude Racamier]], ''Les Schizophrènes'', 1980 ===
''' Préambule et divertimento '''
{{Citation|citation=[...] ''lancés comme nous sommes dans les méandres des paradoxes, irons-nous en voyage au sud de l'Italie, à Élée, aujourd'hui Velia, dans un paysage merveilleusement virgilien d'oliviers et de lauriers-roses, jadis fréquenté par Énée un des premiers armateurs grecs à la recherche d'un siège social en Italie entre le cap Palinuro où il perdit son pilote, et le cap Leucosie, où il rejoignit une starlette, ou une nymphe, qui l'attendait dans une vaste propriété aujourd'hui privée ? A Élée nous retrouverions Parménide, qui aimait l'éternité, et surtout Zénon, champion des apories et des paradoxes, Zénon qui avait installé une fabrique de flèches n'atteignant jamais leur cible mobile, et qui organisait des courses entre lièvres et tortues, que nul ne gagnait jamais. Faut-il être fou, faut-il être schizophrène pour assurer qu'on peut arrêter le temps avec sa tête ! Alors, schizo, Zénon? [[Sigmund Freud|Freud]] disait à peu près que les philosophies sont les délires des bien-portants et vous vous rappelez que j'ai pris soin de distinguer la folie de la psychose. Irons-nous cependant penser que, dirigée ainsi qu'elle l'était par des gens comme Parménide et Zénon, Élée était une cité folle ? Eh bien pas du tout. Je me suis laissé dire que nulle part aux temps antiques la démocratie n'a mieux réussi qu'à Élée ce qui donne à penser que mieux vaut penser les paradoxes, mieux vaut certes les penser, que les semer comme peaux de bananes sous les semelles de ses congénères, comme il en est qui aiment à le faire.''}}
{{Réf Livre|titre=Les Schizophrènes|auteur=[[Paul-Claude Racamier]]|éditeur=Payot & Rivages|collection=Petite bibliothèque Payot|année=2001|année d'origine=1980|page=36|partie=Préambule et divertimento|chapitre=|section=A Élée|ISBN=978-2-228-89427-2}}
 
== Psychologie ==
=== [[Gérard Pirlot]]/[[Jean-Louis Pedinielli]], ''Les Perversions sexuelles et narcissiques'', 2005 ===
''' Histoire des perversions '''
{{Citation|citation=A côté de l'avènement des Lumières et de la Raison, le XVIIe siècle français est marqué par une tentative d'exclusion de ce qui ne correspond pas à la raison et la morale sociale. Cette politique du Grand Renfermement vise tous les indésirables : mendiants, vagabonds, voleurs, fous, simples d'esprits, débauchés et filles de joie sont réunis dans des lieux de détention (Hôpitaux Généraux) où la question du médical et du soin est secondaire. Petit à petit la médecine s'introduit dans ces prisons où le péché, la folie, la misère et la dangerosité des pauvres sont imaginairement et matériellement associés. Il y a bien une différence entre ces catégories (folie et débauche ne sont pas synonymes), mais elles sont associées dans des représentations négatives. La folie, comme [[Michel Foucault|Foucault]] l'a relevé, est pensée comme synonyme de Déraison, menace intérieure à la Raison, et provenant de l'animalité perverse.}}
{{Réf Livre|titre=Les Perversions sexuelles et narcissiques|auteur=[[Gérard Pirlot]]/[[Jean-Louis Pedinielli]]|éditeur=Armand Colin|collection=128 Psychologie|année=2005|page=14|partie=I. Histoire des perversions|chapitre=1. Avant la psychiatrie|section=|ISBN=2-200-34042-7}}
 
=== François Marty, ''[[Les grands concepts de la psychologie clinique]]'', 2008 ===
''' Les pulsions '''
{{citation|citation=Lorsqu'il est impossible de créer une [...] expérience nouvelle de satisfaction, les investissements en emprise s'amoncellent sur l'objet qui se refuse. Une forme de folie d'emprise peut se développer conduisant à des actions qui peuvent être d'une violence destructrice considérable si l'équivalent d'une expérience de satisfaction ne vient pas l'arrêter.}}
{{Réf Livre|titre=[[Les grands concepts de la psychologie clinique]]|auteur=François Marty (Sous la direction de)|éditeur=Dunod|Collection=Psycho Sup (Psychologie clinique)|année=2008|page=36|Chapitre=II. Les pulsions (Paul Denis)|section=4. Les dysfonctionnements pulsionnels|ISBN=978-2-10-051145-7}}
 
{{interprojet|w=Folie}}
 
[[Catégorie:Psychiatrie]]
[[Catégorie:Médecine]]
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