« Jacques de Mahieu » : différence entre les versions

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{{citation
|citation=Les conflagrations prirent de plus en plus le caractère de luttes d'extermination, au point d'en arriver, lors de la deuxième guerre mondiale, au massascre en masse de militaires et de civil. Il est intéressant de remarquer que le progrès technique, facteur de surpeuplement, a ainsi apporté une sinistre compensation partielle de ses conséquences démographiques. Jusqu'au début de notre siècle, ce n'était cependant pas la guerre qui constituait le facteur social le plus important de l'équilibre de la population, mais le célibat.
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|langue=fr
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{{Réf Livre
|titre=Précis de biopolitique
|auteur=Jacques de Mahieu
|éditeur=éditions celtiques, Montréal
|année=1969
|page=81
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}}
 
{{citation
|citation=Légalement jusqu'à la fin du XVIII ème siècle et de fait pendant cent ans de plus, le régime du majorat accordait, en effet, au fils aîné, dans toutes les couches sociales, la tenur et le droit d'administration du patrimoine familial. D'où un nombre important de cadets, hommes et femmes, qui ne se mariaient pas parce qu'ils manquaient du substratum économique correspondant à leur position. Le clergé séculier et les congrégations religieuses absorbaient un grand nombre d'entre eux. D'autres entraient au service du Roi ou de Malte. Beaucoup, les femmes en particulier, restaient célibataires dans la maison de famille où ils avaient de plein droit leur place. La capacité théorique de reproduction se réduisait ainsi à un point considérable. Le célibat, en tant que facteur de l'équilibre démographique, a presque complètement disparu à notre époque, même dans les pays catholiques. Reste l'émigration [...]
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