« Jean-Jacques Rousseau » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
La fée Didier (discussion | contributions)
La fée Didier (discussion | contributions)
erreur, +
Ligne 365 :
|année=1966
|page=78
}}
 
{{Citation|citation=S’il faut être juste pour autrui, il faut être vrai pour soi, c’est un hommage que l’honnête homme doit rendre à sa propre dignité.}}
{{Réf Livre
|titre=Émile ou de l’éducation
|auteur=Jean-Jacques Rousseau
|année d'origine=1762
|éditeur=Garnier-Flammarion
|année=1966
|page=90
}}
 
Ligne 1 033 ⟶ 1 023 :
{{Citation|citation=Dans toutes les questions de morale difficiles comme celle-ci, je me suis toujours bien trouvé de les résoudre par le dictamen de ma conscience, plutôt que par les lumières de ma raison. Jamais l’instinct moral ne m’a trompé : il a gardé jusqu’ici sa pureté dans mon cœur assez pour que je puisse m’y confier, et s’il se tait quelquefois devant mes passions dans ma conduite, il reprend bien son empire sur elles dans mes souvenirs.}}
{{Réf Livre|titre=Rêveries du promeneur solitaire|année d'origine=1782|auteur=Jean-Jacques Rousseau|éditeur=Flammarion|année=1964|page=80}}
 
{{Citation|citation=S’il faut être juste pour autrui, il faut être vrai pour soi, c’est un hommage que l’honnête homme doit rendre à sa propre dignité.}}
{{Réf Livre|titre=Rêveries du promeneur solitaire|année d'origine=1782|auteur=Jean-Jacques Rousseau|éditeur=Flammarion|année=1964|page=90}}
 
{{Citation|citation=En pensant à la dépendance où ils se sont mis de moi pour me tenir dans la leur ils me font une pitié réelle. Si je ne suis malheureux ils le sont eux-mêmes, et chaque fois que je rentre en moi je les trouve à plaindre.}}
Ligne 1 048 ⟶ 1 041 :
{{citation|citation=Je sens des extases, des ravissements inexprimables à me fondre pour ainsi dire dans le système des êtres, à m'identifier avec la nature entière. Tant que les hommes furent mes frères, je me faisais des projets de félicité terrestre ; ces projets étant toujours relatifs à tout, je ne pouvais être heureux que de la félicité, et jamais l'idée d'un bonheur particulier n'a touché mon coeur que quand j'ai vu mes frères ne chercher le leur que dans ma misère. Alors pour ne les pas haïr il a bien fallu les fuir ; alors me réfugiant chez la mère commune j'ai cherché dans ses bras à me soustraire aux atteintes de ses enfants, je suis devenu solitaire, ou, comme ils disent, insociable et misanthrope, parce que la plus sauvage solitude me paraît préférable à la société des méchants, qui ne se nourrit que de trahisons et de haine.}}
{{Réf Livre|titre=Rêveries du promeneur solitaire|auteur=Jean-Jacques Rousseau|éditeur=Le Livre de Poche|collection=Classiques|année=2001|année d'origine=1782|page=139|section=Septième Promenade|ISBN=978-2-253-160991}}
 
{{Citation|citation=Eh bien, dans cet état déplorable je ne changerais pas encore d’être et de destinée contre le plus fortuné d’entre eux, et j’aime encore mieux être moi dans toute ma misère que d’être aucun de ces gens-là dans toute leur prospérité.}}
{{Réf Livre|titre=Rêveries du promeneur solitaire|année d'origine=1782|auteur=Jean-Jacques Rousseau|éditeur=Flammarion|année=1964|page=142}}
 
{{citation|citation=Après m'être longtemps tourmenté sans succès il fallu bien prendre haleine. Cependant j'espérais toujours, je me disais : un aveuglement si stupide, une si absurde prétention ne saurait gagner tout le genre humain. Il y a des hommes de sens qui ne partagent pas ce délire, il y a des âmes justes qui détestent la fourberie et les traîtres. Cherchons, je trouverai peut-être enfin un homme, si je le trouve ils sont confondus. J'ai cherché vainement, je ne l'ai point trouvé. La ligue est universelle, sans exception, sans retour et je suis sûr d'achever mes jours dans cette affreuse proscription sans jamais en pénétrer le mystère.}}