« Chat » : différence entre les versions
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[[File:Carl Reichert Kätzchen im Boudoir.jpg|thumb|250px|<center>''Kätzchen im Boudoir'' — Carl Reichert (1918)</center>]]
Le '''{{w|chat}}''' est un félin de petite taille, généralement domestiqué.
== Littérature ==
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=== Poésie ===
==== [[Robert Desnos]], ''Rrose Sélavy'', 1922 ====
{{citation|citation=[[André Breton]] serait-il déjà condamné à la tâche de tondre en enfer des chats d'ambre et de jade ?
|précisions=Cette citation provient d'une revue dirigée par [[André Breton]].}} {{Réf Article|titre=Rrose Sélavy|auteur=[[Robert Desnos]]|publication=Littérature Nouvelle Série |numéro=7|date=Décembre 1922|page=17}}
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==== [[Joseph Delteil]], ''Échec'', 1923 ====
{{citation|citation=Je me chaussais de bottes, et je devins rapidement végétarien. Ma mère arrosait les salades. Mais mon père, médiocre chasseur, tuait quelquefois un roitelet, une pie ou une buse. Lorsque j'eus vingt roitelets, je fus tout décontenancé que cela ne fît point un grand Roi. Luce préférait les Reines et les reinettes. Elle en pêchait parfois dans la mare, et les apportait à notre chat. Les chats ont horreur du vert. Ils ont un poil dans les pattes, et mille piles dans la fourrure. Ils adorent ma prose, comme eux réticente, sèche et suspecte.}}{{Réf Article|titre=Échec|auteur=[[Joseph Delteil]]|publication=Littérature Nouvelle Série|numéro=10|date=Octobre 1923|page=7}}
=== Proverbe ===
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==== [[Colette]], ''La Maison de Claudine'', 1922 ====
{{Citation|citation=Il n’est qu’un jeune chat, fruit des amours — et de la mésalliance — de Moune, chatte persane bleue, avec n’importe quel rayé anonyme. Dieu sait si le rayé abonde, dans les jardins d’Auteuil ! Par les jours de printemps précoce, aux heures du jour où la terre, dégelée, fume sous le soleil et embaume, certains massifs, certaines plates-bandes ameublies qui attendent les semis et les repiquages, semblent jonchés de couleuvres : les seigneurs rayés, ivres d’encens végétal, tordent leurs reins, rampent sur le ventre, fouettent de la queue et râpent délicatement sur le sol leur joue droite, leur joue gauche, pour l’imprégner de l’odeur prometteuse de printemps — ainsi une femme touche, de son doigt mouillé de parfum, ce coin secret, sous l’oreille.}}
{{Réf Livre|titre=La Maison de Claudine|auteur=[[Colette]]|éditeur=Imprimerie Moderne de Nantes|collection=Super-Bibliothèque|année=1976|année d'origine=1922|page=215|section=Les Deux Chattes|ISBN=2-261-00093-6}}
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