« Esclavage » : différence entre les versions

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L''''[[:w:esclavage|esclavage]]''' désigne les conditions sociales des esclaves, des travailleurs non libres et généralement non rémunérés qui sont juridiquement la propriété d'une autre personne et donc négociables, au même titre qu'un objet. Au sens large, l'esclavage est le système socio-économique reposant sur le maintien et l'exploitation de personnes dans cette condition. En France, il est considéré comme un crime contre l'humanité.
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== Littérature ==
=== Essai ===
==== [[Choderlos de Laclos]], ''Traité sur l'éducation des femmes'', 1903 ====
''' Discours sur la question proposée par l'académie de Châlons-sur-Marne ''' —
''' ''Quels seraient les meilleurs moyens de perfectionner l'éducation des femmes ?'' '''
{{Citation|citation=Ô femmes, approchez et venez m'entendre ! Que votre curiosité dirigée une fois sur des objets utiles, contemple les avantages que vous avait donnés la nature et que la société vous a ravis. Venez apprendre comment, nées compagnes de l'homme, vous êtes devenues son esclave ; comment, tombées dans cet état abject, vous êtes parvenues à vous y plaire, à la regarder comme votre état naturel ; comment enfin, dégradées de plus en plus par votre longue habitude de l'esclavage, vous en avez préféré les vices avilissants, mais commodes, aux vertus plus pénibles d'un être libre et respectable.}}
{{Réf Livre|titre=Traité sur l'éducation des femmes précédé|auteur=[[Choderlos de Laclos]]|éditeur=Pocket|collection=Agora|année=2009|année d'origine=1783|page=25|partie=Discours sur la question proposée par l'académie de Châlons-sur-Marne|ISBN=978-2-266-18855-5}}
 
{{Citation|citation=Partout où il y a esclavage, il ne peut y avoir éducation ; dans toute société, les femmes sont esclaves ; donc la femme sociale n'est pas susceptible d'éducation.}}
{{Réf Livre|titre=Traité sur l'éducation des femmes précédé|auteur=[[Choderlos de Laclos]]|éditeur=Pocket|collection=Agora|année=2009|année d'origine=1783|page=26|partie=Discours sur la question proposée par l'académie de Châlons-sur-Marne|ISBN=978-2-266-18855-5}}
 
{{Citation|citation=[...] c'est le propre de l'éducation de diriger les facultés développées vers l'utilité sociale, le propre de l'esclavage est de rendre l'esclave ennemi de la société.}}
{{Réf Livre|titre=Traité sur l'éducation des femmes précédé|auteur=[[Choderlos de Laclos]]|éditeur=Pocket|collection=Agora|année=2009|année d'origine=1783|page=26|partie=Discours sur la question proposée par l'académie de Châlons-sur-Marne|ISBN=978-2-266-18855-5}}
 
=== Prose poétique ===
==== [[Robert Desnos]], ''La liberté ou l'amour !'', 1927 ====
{{citation|citation=La rancune montait en leur âme. Ah ! ce n’était pas l’amour, seule raison valable d’un esclavage passager, mais l’aventure avec tous ses obstacles de chair et l’odieuse hostilité de la matière.}}
{{Réf Livre|titre=La liberté ou l'amour !|auteur=[[Robert Desnos]]|éditeur=Gallimard|collection=L'Imaginaire|année=1962|année d'origine=1927|page=31|section=III. Tout ce qu'on voit est d'or|ISBN=978-2-07-027695-0}}
 
== [[Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre]] ==
{{citation|Je suis fâché que des philosophes qui combattent les abus avec tant de courage n'aient guère parlé de l'esclavage des noirs que pour en plaisanter, ils se détournent au loin; ils parlent de la Saint-Barthélémy, du massacre des Mexicains
par les Espagnols, comme si ce crime n'était pas celui de nos jours, et auquel la moitié de l'Europe prend part. Y a-t-il donc plus de mal à tuer tout d'un coup des gens qui n'ont pas nos opinions, qu'à faire le tourment d'une nation à qui nous devons nos délices? Ces belles couleurs de rosé et de feu dont s'habillent nos dames, le coton dont elles ouatent leurs jupes; le sucre, le café, le chocolat de leurs déjeuners, le rouge dont elles relèvent leur blancheur : la main des malheureux
noirs a préparé tout cela pour elles. Femmes sensibles, vous pleurez aux tragédies, et ce qui sert à vos plaisirs est mouillé des pleurs et teint du sang des hommes !.
}}
{{réf Livre|auteur=[[:w:Jacques-Henri Bernardin de Saint-Pierre|Bernardin de Saint-Pierre]]
|titre=Oeuvres complètes
|titre de la contribution=[http://books.google.fr/books?id=PFk-oceBWmQC&pg=RA1-PA162 Voyage à l'Ile de France]
|année de la contribution=1769
|éditeur=Méquignon-Marvis
|année=1818
|section=Lettre XII, Des Noirs, 1769
|page=162
|tome=1
}}
 
== [[Napoléon Bonaparte]]==
{{citation|Comment a-t-on pu donner la liberté à des Africains, à des hommes qui n'avaient aucune civilisation, qui ne savaient seulement pas ce que c'était que colonie, ce que c'était que la France ? Il est tout simple que ceux qui ont voulu la liberté des Noirs, veuillent encore l'esclavage des Blancs. Mais encore croyez-vous que, si la majorité de la Convention avait su ce qu'elle faisait, et connu les colonies, elle aurait donné la liberté aux Noirs ? Non sans doute : mais peu de personnes étaient en état d'en prévoir les résultats, et un sentiment d'humanité est toujours puissant sur l'imagination. Mais à présent tenir encore à ces principes, il n'y a pas de bonne foi, il n'y a que de l'amour-propre et de l'hypocrisie.|précisions=Réponse de Napoléon à Truguet hostile aux colons des îles et à l'esclavage.
}}
{{Réf Pub
|nom=Napoléon Bonaparte
|date=21 ventôse an XI
|lieu=Paris, séance du Conseil d’Etat
|source=[http://books.google.fr/books?id=DmsPAAAAQAAJ&pg=PA323 Le Consulat et l'Empire]
|tome=3
|parution=chez Jules Renouard, 1834, p.323
|auteur=A.C Thibaudeau
}}
 
{{Citation|citation=L’esclavage de l’Orient est celui que l’on voit dans l’écriture sainte; l’esclave hérite de son maître, il épouse sa fille. La plupart des pachas ont été esclaves; grand nombre de grands vizirs, tous les Mameluks, Ali-Bey, Mourad-Bey, l’ont été et ont commencé par remplir les plus bas offices dans la maison de leur maître, et se sont élevés par leur mérite ou la faveur. En Occident, au contraire, l’esclave fut toujours au-dessous du domestique; il occupait le dernier rang. Les Romains affranchissaient leurs esclaves; mais l’affranchi ne fut jamais considéré l’égal d’un citoyen né libre.}}
{{Réf Livre|titre=[http://books.google.fr/books?id=TLsNAAAAIAAJ&pg=PA234 Campagnes d'Egypte et de Syrie 1798-1799 (dictées par lui-même à Saint-Hélène au gal Bertrand)]
|auteur=Napoléon Bonaparte
|éditeur=Comon et cie
|année=1847
|tome=1
|section=Affaires religieuses
|page=234}}
 
== [[Aimé Césaire]] ==
 
{{Citation|On aurait peine à s’imaginer ce qu’à pu être pour les Nègres des Antilles la terrible époque qui va du début du XVIIè siècle à la moitié du XIXè siècle, si depuis quelque temps, l’histoire ne s’était chargée de fournir quelques bases de comparaison. Que l’on se représente Auschwitz et Dachau, Ravensbrück et Mathausen, mais le tout à l’échelle immense, celle des siècles, celle des continents, l’Amérique transformée en "univers concentrationnaire", la tenue rayée imposée à toute une race, la parole donnée souverainement aux Kapos et à la schlague, une plainte lugubre sillonnant l’Atlantique, des tas de
cadavres à chaque halte dans le désert ou dans la forêt et les petits bourgeois d’Espagne, d’Angleterre, de France, de Hollande, innocents Himmlers du système, amassant de tout cela le hideux magot, le capital criminel qui fera d’eux des chefs d’industrie. Qu’on imagine tout cela et tous les crachats de l’histoire et toutes les humiliations et tous les sadismes et qu’on les additionne et qu’on les multiplie et on comprendra que l’Allemagne nazie n’a fait qu’appliquer en petit à l’Europe ce que l’Europe occidentale a appliqué pendant des siècles aux races qui eurent l’audace ou la maladresse de se trouver sur
son chemin. L’admirable ait que le nègre ait tenu !
}}
{{Réf Livre
|titre= Esclavage et colonisation
|auteur= [[w:Victor Schoelcher|Victor Schoelcher]]
|année d'origine=1948
|éditeur=PUF
|section=Introduction par Aimé Césaire
|année=1948
|page= 17-18
}}
 
== [[:w:Code Noir|Code Noir]] ==
{{Citation|citation=L'esclave fugitif qui aura été en fuite pendant un mois à compter du jour que son maître l'aura dénoncé en justice, aura les oreilles coupées et sera marqué d'une fleur de lis sur une épaule ; et s'il récidive une autre fois à compter pareillement du jour de la dénonciation, aura le jarret coupé et il sera marqué d'une fleur de lis sur l'autre épaule ; et la troisième fois il sera puni de mort.}}
{{Réf Livre|titre=Code noir
|auteur=Rédigé sous Louis XIV (1685) et modifié sous Louis XV (1724)
|éditeur=Sepia
|année=2006
|section=Article 32 (1724)
|page=55}}
 
== Éric Conan ==
 
{{citation|citation=La loi Taubira procède en effet d'une lecture partielle en n'évoquant que «la traite négrière transatlantique ainsi que la traite dans l'océan Indien d'une part, et l'esclavage d'autre part, perpétrés à partir du XVe siècle, aux Amériques et aux Caraïbes, dans l'océan Indien et en Europe». D'une tragédie qui appartient à la longue histoire de l'humanité elle ne retient, sur une séquence courte, que les faits imputables aux seuls Blancs européens, laissant de côté la majorité des victimes de l'esclavage. La terrible traite transatlantique, du XVe au XIXe siècle, ne constitue malheureusement qu'une partie de l'histoire de l'esclavage, qui comprend également la traite arabo-musulmane, laquelle a duré du VIIe au XXe siècle, et la traite intra-africaine, toutes deux plus meurtrières.}}
{{Réf Article
|titre=Encore aujourd'hui
|auteur=Éric Conan
|publication=L'Express
|numéro=
|date= {{date|4|mai|2006}}
|page=http://www.lexpress.fr/actualite/societe/encore-aujourd-hui_482221.html}}
 
{{citation|citation=Le risque de voir cette histoire partielle, donc partiale, devenir histoire officielle a mobilisé les historiens quand l'un des meilleurs spécialistes actuels des traites négrières, Olivier Pétré-Grenouilleau, a été attaqué en justice au nom de la loi Taubira. Parce qu'il rappelait que la quasi-totalité des esclaves africains avaient été razziés non par des Blancs, mais par des négriers africains et que le commerce des esclaves était une routine sur le continent noir bien avant l'arrivée des négriers européens.}}
{{Réf Article
|titre=Encore aujourd'hui
|auteur=Éric Conan
|publication=L'Express
|numéro=
|date={{date|4|mai|2006}}
|page=http://www.lexpress.fr/actualite/societe/encore-aujourd-hui_482221.html}}
 
{{citation|citation=Les enjeux du présent expliquent ces relectures du passé. Christiane Taubira déclare sans ambages qu'il ne faut pas trop évoquer la traite négrière arabe-musulmane pour que les «jeunes Arabes» «ne portent pas sur leur dos tout le poids de l'héritage des méfaits des Arabes». Ces logiques communautaires influent aussi sur le projet mémoriel La Route de l'esclave, décidé en 1993 par l'Unesco: Roger Botte, chercheur au Centre d'études africaines du CNRS, constate qu'il privilégie également la traite transatlantique du fait de «la pression des représentants du monde arabe et des États africains».}}
{{Réf Article
|titre=Encore aujourd'hui
|auteur=Éric Conan
|publication=L'Express
|numéro=
|date={{date|4|mai|2006}}
|page=http://www.lexpress.fr/actualite/societe/encore-aujourd-hui_482221.html}}
 
 
== [[Nicolas de Condorcet]] ==
 
{{citation|Quoique je ne sois pas de la même couleur que vous, je vous ai toujours regardés comme mes frères. La nature
vous a formés pour avoir le même esprit, la même raison, les mêmes vertus que les blancs. Je ne parle ici que de
ceux d'Europe; car pour les blancs des colonies, je ne vous fais pas l'injure de les comparer avec vous ; je sais combien
de fois votre fidélité, votre probité, votre courage ont fait rougir vos maîtres. Si on allait chercher un homme dans
les îles de l'Amérique, ce ne serait point parmi les gens de chair blanche qu'on le trouverait. Votre suffrage ne procure point de places dans les colonies; votre protection ne fait point obtenir de pensions; vous n'avez pas de quoi soudoyer des avocats : il n'est donc pas étonnant que vos maîtres trouvent plus de gens qui se déshonorent en défendant leur cause, que vous n'en avez trouvé qui se soient honorés en défendant la vôtre.}}
{{réf Livre|auteur=[[:w:Nicolas de Condorcet|Nicolas de Condorcet]]
|titre=Oeuvres de Condorcet
|titre de la contribution=[http://books.google.fr/books?id=LzJzkwwiSKMC&pg=PA63 Réflexions sur l'esclavage des nègres]
|année de la contribution=1781
|éditeur=Firmin Didot frères
|année=1847
|tome=7
|page=63
}}
 
{{citation|C'est l'incontinence, l'avarice et la cruauté des Européens, qui dépeuplent les habitations; et lorsqu'on prostitue les négresses, pour leur voler ensuite ce qu'elles ont gagné; lorsqu'on les oblige, à force de traitements barbares, de se livrer, soit à leur maître, soit à ses valets; lorsqu'on fait déchirer devant elles les noirs qu'on les soupçonne de préférer à leurs tyrans ; lorsque l'avarice surcharge les nègres de travail et de coups, on leur refuse le nécessaire ; lorsqu'ils voient leurs camarades tantôt mis à la question , tantôt brûlés dans des fours, pour cacher les traces de ces assassinats;
alors ils désertent, ils s'empoisonnent ; les femmes se font avorter, et l'habitation ne peut se soutenir qu'en tirant d'Afrique de nouvelles victimes. Il est si peu vrai que la population des nègres ne puisse se recruter par elle-même, qu'on voit la race des nègres marrons se soutenir dans les forêts, au milieu des rochers, quoique leurs maîtres s'amusent à les chasser comme des bêtes fauves, et qu'on se vante d'avoir assassiné un nègre marron , comme en Europe on tire vanité d'avoir tué par-derrière un daim ou un chevreuil. Si les nègres étaient libres, ils deviendraient bientôt une nation florissante. Ils
sont, dit-on, paresseux , stupides et corrompus ; mais tel est le sort de tous les esclaves.}}
{{réf Livre|auteur=[[:w:Nicolas de Condorcet|Nicolas de Condorcet]]
|titre=Oeuvres de Condorcet
|titre de la contribution=[http://books.google.fr/books?id=LzJzkwwiSKMC&pg=PA88 Réflexions sur l'esclavage des nègres]
|année de la contribution=1781
|éditeur=Firmin Didot frères
|année=1847
|tome=7
|page=88-89
}}
 
== [[Jean-François Delacroix]] ==
{{Citation|En travaillant à la Constitution du peuple français, nous n'avons pas porté nos regards sur les malheureux hommes de couleur qui gémissaient dans l'esclavage en Amérique, et la postérité pourra nous reprocher cet oubli, qui, tout involontaire qu'il est, n'en, est pas moins coupable devant la philosophie...On aurait beau dire que nous ne reconnaissons
pas d'esclaves en France, n'esl-il pas vrai que nous laissons dans l'esclavage des hommes sensibles et braves, qui ont reconquis leurs droits? Vainement aurions-nous proclamé la liberté et l'égalité, s'il reste sur le territoire de la République un seul homme qui ne soit pas libre comme l'air qu'il respire, s'il existe encore un esclave ! Proclamons la liberté des hommes de couleur !
}}
{{Réf Pub
|nom=[[:w:Jean-François Delacroix|Jean-François Delacroix]]
|date=4 février 1794
|lieu=Assemblée nationale
|source=[http://books.google.fr/books?id=8cgDAAAAMAAJ&pg=PA13 L'abolition de l'esclavage]
|parution=chez J. Lecoffre, 1861, p.13
|auteur=[[Augustin Cochin]]
}}
 
== [[Denis Diderot]] ==
{{Citation|Quoi qu'en général les Nègres aient peu d'esprit, ils ne manquent pas de sentiment. Ils sont sensibles aux bons et aux mauvais traitements. Nous les avons réduits, je ne dis pas à la condition d'esclaves, mais à celles de bêtes de sommes; et nous sommes raisonnables! et nous sommes chrétiens!
}}
{{Réf Pub
|nom=Denis Diderot
|date=1765
|lieu=Encyclopédie, article "Humain"
|source=Diderot et l'Encyclopédie
|parution=chez Armand Colin, 1962, p.417
|auteur=Jacques Proust
}}
 
== [[Frantz Fanon]] ==
{{citation|Les nations européennes se vautrent dans l'opulence la plus ostentatoire. Cette opulence européenne est littéralement scandaleuse car elle a été bâtie sur le dos des esclaves, elle s'est nourrie du sang des esclaves, elle vient en droite ligne du sol et du sous-sol de ce monde sous-développé. Le bien-être et le progrès de l'Europe ont été bâtis avec la sueur et les cadavres des Nègres, des Arabes, des Indiens et des Jaunes. Cela nous décidons ne ne plus l'oublier.}}
{{Réf Livre|titre=Les Damnés de la Terre
|auteur=[[:w:Frantz Fanon|Frantz Fanon]]
|éditeur=La Découverte poche
|année=2002
|année d'origine=1961
|page=94}}
 
 
== [[Friedrich Kellner]] ==
{{Citation
|citation=Si Hitler gagne la guerre, l'Europe ne sera plus qu'un immense empire d'esclaves.
|original=Wenn Hitler siegt gibt es ein großes Sklavenreich mit Namen “Europa.”
|langue=de
}}
{{Réf Livre|titre=Journal
|auteur=Friedric Kellner
|éditeur=N/A (non publié)
|année=25 juin 1941
|traducteur=Wikiquote
|page=77
}}
 
== [[ibn Khaldoun]] ==
 
{{Citation|Au sud de ce Nil existe un peuple noir que l'on désigne par le nom de Lemlem. Ce sont des païens qui portent
des stigmates sur leurs visages et sur leurs tempes. Les habitants de Ghana et de Tekrour font des incursions dans le territoire de ce peuple pour faire des prisonniers. Les marchands auxquels ils vendent leurs captifs les conduisent dans le Maghreb, pays dont la plupart des esclaves appartiennent à cette race nègre. Au delà du pays des Lemlem, dans la direction du sud, on rencontre une population peu considérable; les hommes qui la composent ressemblent plutôt à des animaux sauvages qu'à des êtres raisonnables. Ils habitent les marécages boisés et les cavernes; leur nourriture consiste en herbes et en graines qui n'ont subi aucune préparation; quelquefois même ils se dévorent les uns les autres : aussi ne méritent-ils pas d'être
comptés parmi les hommes.
}}
{{Réf Livre
|titre=[http://books.google.fr/books?id=uE48AAAAMAAJ&pg=PA115 Les prolégomènes]
|auteur= [[w:ibn Khaldoun|ibn Khaldoun]]
|année d'origine=1377
|éditeur=Imprimerie impériale
|année=1863
|tome=1
|page= 115
}}
 
== [[Louis de Jaucourt]] ==
{{Citation|Cet achat de nègres pour les réduire en esclavage est un négoce qui viole la religion, la morale, les lois naturelles et tous les droits de la nature humaine.
}}
{{Réf Pub
|nom=[[:w:Louis de Jaucourt|Louis de Jaucourt]]
|date=1766
|lieu=Encyclopédie, article "Traite des Nègres"
|source=Encyclopédie, ou, Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des Métiers
|parution=chez Flammarion, 1986, p.337
|auteur=Alain Pons
}}
 
== [[Gustave Le Bon]]==
 
{{citation|L'esclavage chez les mahométans est fort différent de ce qu'il était chez les chrétiens. La situation des esclaves en Orient est bien préférable en effet à celle des domestiques en Europe. Ils font partie de la famille, et peuvent parfois s'élever aux plus hauts emplois. Aucune idée humiliante ne s'attache en Orient à l'esclavage, et on a dit avec raison que l'esclave y est plus près de son maître qu'un domestique chez nous.}}
{{Réf Livre|titre=La Civilisation des Arabes
|auteur=Gustave Le Bon
|éditeur=La Fontaine au Roy
|année=1990
|année d'origine=1884
|section=Livre quatrième, chapitre deuxième, Moeurs et coutumes
|page=284}}
 
== [[Montesquieu]] ==
 
{{citation| Le droit de l’esclavage vient du mépris qu’une nation conçoit pour une autre, fondé sur la différence des coutumes.}}
{{réf Livre|auteur=Montesquieu
|titre=[http://books.google.fr/books?id=2boOAAAAYAAJ&pg=PA202 De l'esprit des lois]
|éditeur=Firmin Didot frères
|année=1862
|année d'origine=1748
|page=202
}}
 
== Général Rochambeau==
{{citation|Je vous envoie, mon cher commandant, un détachement de cent cinquante hommes de la garde nationale du Cap, commandés par M. Bari, il est suivi de vingt-huit chiens bouledogues. Ces renforts vous mettront à même de terminer entièrement vos opérations. Je ne dois pas vous laisser ignorer qu'il ne vous sera passé en compte aucune ration, ni dépense pour la nourriture de ces chiens. Vous devez leur donner des nègres à manger. Je vous salue affectueusement.
|précisions=Le général Rochambeau chargé par Napoléon Ier de reconquérir Haïti écrit au général Ramel le 15 germinal 1803. Rochambeau ajouta "Le capitaine général trouvait très déplacée ma répugnance à me servir des chiens, je ne pus jamais lui faire entendre raison".
}}
{{Réf Pub
|nom=[[:w:Donatien-Marie-Joseph de Rochambeau|Général Rochambeau]]
|date= avril 1803
|lieu= Haïti
|source=[http://books.google.fr/books?id=_vSRVyp_HDcC&pg=PA373 Vie de Toussaint Louverture]
|parution=chez Ollendorf, 1889, p.373
|auteur=Victor Schoelcher
}}
 
== [[Jean-Jacques Rousseau]] ==
{{citation| Le droit de l’esclavage est nul, non seulement parce qu’il est illégitime, mais parce qu’il est absurde et ne signifie rien. Ces mots, esclavage et droit, sont contradictoires.}}
{{réf Livre|auteur=Jean-Jacques Rousseau
|titre=Du contrat social
|éditeur=De l'Imprimerie d'Amable Le Roy
|année=1792
|page=19
}}
 
{{citation|Dès l’instant qu’un homme eut besoin du secours d’un autre ; dès qu’on s’aperçut qu’il était utile à un seul d’avoir des provisions pour deux, l’égalité disparut, la propriété s’introduisit, le travail devint nécessaire et les vastes forêts se changèrent en des campagnes riantes qu’il fallut arroser de la sueur des hommes, et dans lesquelles on vit bientôt l’esclavage et la misère germer et croître avec les moissons.}}
{{Réf Livre|titre=Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes - Discours sur les sciences et les arts
|auteur=Jean-Jacques Rousseau
|éditeur=Flammarion
|année=1995
|page=232
|partie=II
|ISBN=2-08-070243-2
|collection=Garnier Flammarion / Philosophie
|s=Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes}}
 
== [[Voltaire]] ==
{{citation|Il y a trente ans qu’on avait un beau nègre pour cinquante livres; c’est à peu près cinq fois moins qu’un boeuf gras. Cette marchandise humaine coûte aujourd’hui, en 1772, environ quinze cents livre. Nous leur disons qu’ils sont hommes comme nous, qu’ils sont rachetés du sang d’un Dieu mort pour eux, et ensuite on les fait travailler comme des bêtes de somme; on les nourrit plus mal : s’ils veulent s’enfuir, on leur coupe une jambe, et on leur fait tourner à bras l’arbre des moulins à sucre, lorsqu’on leur a donné une jambe de bois; après cela nous osons parler du droit des gens !}}
{{réf Livre|auteur=Voltaire
|titre=Oeuvres complètes de Voltaire
|titre de la contribution=[http://books.google.fr/books?id=2AwvAAAAMAAJ&pg=PA102 Essais sur les Mœurs]
|année de la contribution=1756
|éditeur=Moland|année=1875|chapitre=CLII-Des iles françaises|page=419|tome=12}}
 
{{citation|Nous n’achetons des esclaves domestiques que chez les nègres. On nous reproche ce commerce: un peuple qui trafique de ses enfants est encore plus condamnable que l’acheteur: ce négoce démontre notre supériorité; celui qui se donne un maître était né pour en avoir.}}
{{réf Livre|auteur=Voltaire
|titre=Oeuvres complètes de Voltaire
|titre de la contribution=[http://books.google.fr/books?id=2AwvAAAAMAAJ&pg=PA102 Essais sur les Mœurs]
|année de la contribution=1756
|éditeur=Moland|année=1875|chapitre=CXCVII.Résumé de toute cette histoire...|page=180|tome=13}}
 
== [[Victor Schoelcher]] ==
 
{{Citation|Les Noirs ne sont pas stupides parce qu’ils sont noirs mais parce qu’ils sont esclaves.}}
{{Réf Livre
|titre= Esclavage et colonisation
|auteur= [[w:Victor Schoelcher|Victor Schoelcher]]
|année d'origine=1948
|éditeur=PUF
|année=1948
|page=71
}}
 
== Voir aussi ==
*[[Colonisation]]
 
{{interprojet|w=Esclavage}}
 
[[Catégorie:Histoire]]
[[Catégorie:Sociologie du travail]]
[[Catégorie:Stratification sociale]]
 
[[bs:Rob]]
[[ca:Esclavitud]]
[[de:Sklaverei]]
[[en:Slavery]]
[[es:Esclavitud]]
[[hr:Ropstvo]]
[[it:Schiavitù]]
[[he:עבדות]]
[[lt:Vergija]]
[[pt:Escravidão]]