« Cheval » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Clelie Mascaret (discussion | contributions)
Ligne 57 :
{{Réf Article|titre=Le Pont de la mort|auteur=[[René Crevel]]|publication=La Révolution Surréaliste|numéro=7|date=15 juin 1926|page=28}}
 
ย--[[Spécial:Contributions/75.152.33.235|75.152.33.235]] 8 juin 2012 à 23:11 (CEST)ghgf''''''Texte en gras'''<small><big>Petit texte</big><big><big>Grand texte</big>ภรฤ</big></small>'''
=== Roman ===
==== [[Gabriele D'Annunzio]], ''Le Feu'', 1900 ====
{{Citation|citation=<poem>Le fleuve coulait, sombre entre ses berges, sous un ciel de violette et d’argent où montait la pleine lune. Une barque noire descendait le courant, halée au bout d’une corde par deux chevaux gris qui marchaient sur l’herbe de la rive avec de sourdes foulées, conduits par un homme qui s’en allait sifflant, d’un air paisible ; et sur le pont de la barque, un tuyau fumait, comme la tourelle d’une cheminée sur le toit d’une chaumière ; et, dans la cale, une lanterne répandait sa lumière jaune, et l’air du soir s’imprégnait de l’odeur du repas. Et, de-ci, de-là dans la campagne noyée, les statues passaient, passaient.
C’était une lande stygienne, une vision de l’Hadès : un pays d’ombres, de brumes et d’eaux. Toutes les choses s’évaporaient et s’évanouissaient comme des esprits. La lune enchantait et attirait la plaine comme elle enchante et attire la mer ; de l’horizon, elle buvait la grande humidité terrestre, avec une bouche insatiable et silencieuse. Partout brillaient des mares solitaires ; on voyait, dans un lointain indéfini, miroiter de petits canaux entre les files inclinées des saules. D’heure en heure, la terre semblait perdre sa solidité et devenir liquide ; le ciel pouvait y mirer sa mélancolie que reflétaient d’innombrables miroirs immobiles. Et, de-ci, de-là, sur la rive décolorée, pareilles aux Mânes d’un peuple disparu, les statues passaient, passaient.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Le Feu|auteur=[[Gabriele D'Annunzio]]|éditeur=La Revue de Paris|Traducteur=Georges Hérelle|année=1900|page=740|chapitre=II. L'empire du silence}}
 
==== [[Joseph Jolinon]], ''Guerrillas 1808'', 1942 ====
{{citation|- Tous les chevaux peuvent se ramener. <br/>
- Il est trop chatouilleux à l’éperon.<br/>
- S’il est raminge c’est de ta faute. Il est sensible, il faut le conduire au chatouillé. Etdes s’il se brouille, c’est que tu le mêles.<br/>
- C’est un toquard, concluait le chef.<br/>
- Bah ! des âneries, disait Briseganache. Tu ne sais rien obtenir d’une bête de sang. Tu n’as pas d’action de la main, tu roules, tu vacilles, tu la rebutes. Veux-tu que je te dise : il n’a que deux défauts, il rase le tapis en galopant et il s’encapuchonne. Il faut un peu le scier du bridon. Redonne-le moi, je vais l’unir.|précisions=Conversation entre deux hussards englués dans les guerillas de l’Espagne occupée par Napoléon.}}
{{Réf Livre|titre=Guerrillas 1808|auteur=[(Joseph Jolinon]]|éditeur=Charlot|année=1942|page=90}}
 
==== [[Robert Jordan]], ''Lord of Chaos'', 1994 ====
{{citation|citation=Un cheval lent n'atteint pas toujours la fin du voyage.|original=A slow horse does not always reach the end of the journey.|langue=en}}
{{Réf Livre|titre=Lord of Chaos|auteur=[[w:Robert Jordan|Robert Jordan]]|éditeur=Orbit|année=1995|page=55|chapitre=Prologue|traducteur=Wikiquote
|année d'origine=1994|langue=en}}
 
=== Théâtre ===
Récupérée de « https://fr.wikiquote.org/wiki/Cheval »