« Boris Vian » : différence entre les versions
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{{citation|citation=Il voyait de face une des filles qui tenait les pigeons à tondre. Elle portait une jupe très courte et le regard d'Angel rampa le long de ses genoux dorés et polis pour s'insinuer entre les cuisses longues et fuselées ; il y faisait chaud ; sans écouter Angel qui voulait le retenir, il avança un peu plus loin et s'occupa à sa façon. Angel, gêné, se décida, à regret, à fermer les yeux. Le petit cadavre resta sur place et la fille le fit choir sans s'en apercevoir, en tapotant sa jupe lorsqu'elle se leva quelques minutes plus tard.}}
{{Réf Livre|titre=L'automne à Pékin|auteur=Boris Vian|éditeur=La Pléiade Œuvres romanesques complètes T1|année=2010|année d'origine=1956|page=538|section=C1
{{citation|citation=Vous savez, dit Angel, en général, on ne sait rien. Et les gens qui devraient savoir, même, c'est-à-dire ceux qui savent manipuler les idées, les triturer, et les présenter de telle sorte qu'ils s'imaginent avoir une pensée originale ne renouvellent jamais leur fond de choses à triturer, de sorte que leur mode d'expression est toujours de vingt ans en avance sur la matière de cette expression. Il résulte de ceci qu'on ne peut rien apprendre avec eux parce qu'ils se contentent de mots.}}
{{Réf Livre|titre=L'automne à Pékin|auteur=Boris Vian|éditeur=La Pléiade Œuvres romanesques complètes T1|année=2010|année d'origine=1956|page=654|section=Deuxième mouvement, VII}}
=== ''Utilité d'une littérature érotique'', 1980 ===
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