« Impôt » : différence entre les versions
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{{Citation|citation=— Connaissez-vous, Perdita, — reprit Stelio en regardant avec un plaisir ingénu les figues violettes et les blonds raisins, accumulés non sans harmonie depuis la poupe jusqu’à la proue, — connaissez-vous une particularité gracieuse de la chronique des Doges ? La Dogaresse, pour les frais de ses vêtements solennels, jouissait de certains privilèges sur l’impôt des fruits. Ce détail ne vous réjouit-il pas ? Les fruits des Iles l’habillaient d’or et la couronnaient de perles. Pomone payant tribut à Arachné : voilà une allégorie que le Véronèse pouvait peindre à la voûte du Vestiaire. Pour moi, quand je me figure la noble dame dressée sur ses hautes socques gemmées, je suis heureux de penser qu’elle porte quelque chose d’agreste et de frais dans les plis de son lourd brocart : le tribut des fruits ! Quelles saveurs acquiert ainsi son opulence ! Eh bien, mon amie, figurez-vous que ces raisins et ces figues du nouvel Automne acquittent le prix de la robe d’or où est enveloppée la Saison morte.}}{{Réf Livre|titre=Le Feu|auteur=[[Gabriele D'Annunzio]]|éditeur=La Revue de Paris|Traducteur=Georges Hérelle|année=1900|page=6|chapitre=I. L'épiphanie du feu}}
{{citation
|Il faut avoir à l'esprit que l'impôt est un racket légitime, c'est-à-dire méconnu comme tel, donc reconnu comme légitime.
}}
{{Réf Livre
|titre= [[w:Sur l'État : Cours au Collège de France|Sur l'État : Cours au Collège de France]]
|auteur= [[Pierre Bourdieu]]
|éditeur=[[w:Éditions du Seuil|Seuil]]
|année= 2012
|page= 327
|chapitre= cours du 7 mars 1991
|ISBN= 978-2-02-066224-6
}}
{{citation
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