« Droit d'asile » : différence entre les versions

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Le '''{{w|droit d'asile}}''' a pour racine le mot '''asile''' qui provient du [[grec ancien]] {{grec ancien|άσυλον}} ''(asylon)'' « que l’on ne peut piller » et du latin ''asylum'' « lieu inviolable, refuge ». Par référence à la Rome antique, il est défini par Bersuire en 1355 comme « ''lieu ou un bois en la cite de Rome previlegié que quiconques s'enfuioit en celi lieu il estoit saux de quelque crime que il eust fait'' » et, par extension, [[Scarron]] en 1657 évoque comme asile « ''tout lieu où l'on se met à l'abri d'un danger'' ». C'est au {{s-|XIX|e}} que le sens se modifie pour désigner des établissements d'infirmes, de vieillards et d'aliénés... établissements d'accueil et de bienfaisance mais aussi de mise à l'écart et de confinement. La notion devient alors ambivalente, pouvant signifier des valeurs diamétralement opposées d'hospitalité ou de mise à l'écart.
 
== Citations ==
{{citation
|citation=En matière d'asile, il y a deux conceptions totalement et radicalement inconciliables qui s'affrontent: les généreux, les grands coeurs, qui voudraient venir en aide à tous les déshérités du monde, qui sympathisent (au sens propre) avec les malheureux qui fuient leur pays d'origine d'un côté, et de l'autre les réalistes, les pragmatiques, les coeurs secs et les égoïstes qui ne perçoivent dans le phénomène migratoire mondial que les dangers et les inconvénients subis par les ressortissants des pays d'accueil et qui sont insensibles à l'immense espoir porté par les migrants.
|langue=fr
}}
{{Réf Article
|titre=Editorial