« Horloge » : différence entre les versions

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{{citation|De ce paysage passionné qui se retirera un jour prochain avec la mer, si je ne dois enlever que toi aux fantasmagories de l'écume verte, je saurai recréer cette musique sur nos pas. Ces pas bordent à l'infini le pré qu'il nous faut traverser pour revenir, le pré magique qui cerne l'empire du figuier. Je ne découvre en moi d'autre trésor que la clé qui m'ouvre ce pré sans limites depuis que je te connais, ce pré fait de la répétition d'une seule plante toujours plus haute, dont le balancier d'amplitude toujours plus grande me conduira jusqu'à la mort. La mort, d'où l'horloge à fleurs des campagnes, belle comme ma pierre tombale dressée, se remettra en marche sur la pointe des pieds pour chanter les heures qui ne passent pas. Car une femme et un homme qui, jusqu'à la fin des temps, doivent être toi et moi, glisseront à leur tour sans se retourner jamais jusqu'à perte de sentier, dans la lueur oblique, aux confins de la vie et de l'oubli de la vie, dans l'herbe fine qui court devant nous à l'arborescence. Elle est, cette herbe dentelée, faite des mille liens invisibles, intranchables, qui se sont trouvés unir ton système nerveux au mien dans la nuit profonde de la connaissance.}}
{{Réf Livre|page=119|référence=L'Amour fou/Gallimard-Folio}}
 
==== [[Virginia Woolf]], ''Les Vagues'', 1952 ====
{{citation|citation=L'horloge fait tic tac. Les deux aiguilles sont des convois en route pour la traversée d'un désert. Les barres noires sur le cadran sont des oasis vertes. La grande aiguille a pris de l'avance pour trouver de l'eau.}}
{{Réf Livre|titre=Les Vagues|auteur=[[Virginia Woolf]]|éditeur=Gallimard|Collection=Folio classique|traducteur=Michel Cusin|année=2012|année d'origine=1931|page=51|ISBN=978-2-07-044168-6}}
 
==== [[Anne F. Garréta]], ''La décomposition'', 1999 ====