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== Littérature ==
=== Poésie ===
==== Léon-Paul Fargue, ''La Gare'', XXe s. ====
{{citation|<poem>Gare de la douleur j'ai fait toutes tes routes.
Je ne peux plus aller, je ne peux plus partir.
J'ai traîné sous tes ciels, j'ai crié sous tes voûtes.
 
[...] Je n'entends plus gronder dans ton gouffre l'espoir
Que me soufflaient tes chœurs, que me traçaient tes signes,
À l'heure où les maisons s'allument pour le soir.
 
Ruche du miel amer où les hommes essaiment,
Port crevé de strideurs, noir de remorqueurs,
Dont la huée enfonce sa clef dans le cœur
Haïssable et hagard des ludions qui s'aiment.
</poem>}}
{{Réf Livre|titre de la contribution=La Gare
|auteur de la contribution=Léon-Paul Fargue
|titre=Anthologie de la poésie française du XXè siècle
|auteur=Michel Décaudin (Ed.)
|éditeur=Gallimard
|collection=Poésie
|année=1983
|page=99}}
 
==== [[Valery Larbaud]], ''Ode'', XXe s. ====
{{citation|<poem>Prête-moi ton grand bruit, ta grande allure si douce,
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|page=202}}
 
{{citation|<poem>
Voyageuse ! ô cosmopolite ! à présent
Désaffectée, rangée, retirée des affaires.
Un peu en retrait de la voie,
Vieille et rose au milieu des miracles du matin, Avec ta marquise inutile
Tu étends au soleil des collines ton quai vide
(Ce quai qu'autrefois balayait
La robe d'air tourbillonnant des grands express)
</poem>}}
{{Réf Livre|titre de la contribution=L'ancienne gare de Cahors
|auteur de la contribution=[[Valery Larbaud]]
|titre=Anthologie de la poésie française du XXè siècle
|auteur=Michel Décaudin (Ed.)
|éditeur=Gallimard
|collection=Poésie
|année=1983
|page=203}}
 
=== Prose poétique ===
==== [[Robert Desnos]], ''Pénalités de l'enfer'', 1922 ====
{{citation|citation=Le train passait rapidement. Il sauta dedans, [[Benjamin Péret|Benjamin]] sur la route des floraisons chimiques. Pas assez vite cependant car un de ses bras, le gauche, resta dans l'espace au-dessus du quai. A 500 kilomètres [[Benjamin Péret|Benjamin]] m'appelait encore pour que je le lui envoyasse. Des troupeaux piétinèrent les angélus et des tapis de cheveux de femme. A quoi bon... le bras de [[Benjamin Péret]] je l'ai laissé dans cette gare qui marque le pas. Le bras de [[Benjamin Péret]], seul dans l'espace, au-dessus du quai, indique la sortie, et au delà le grand café du Progrès et au delà...}}{{Réf Article|titre=Pénalités de l'enfer|auteur=[[Robert Desnos]]|publication=Littérature Nouvelle Série|numéro=4|date=Septembre 1922|page=8}}
 
{{citation|citation=« Non ! je ne veux pas être manchot. Qu'on affrète un train, un vapeur, un globe, pour moi seul et je partirai. Mais d'une gare, je ne conçois pas qu'on sorte autrement que par les échelles qui montent indéfiniment vers l'horizon. »}}{{Réf Article|titre=Pénalités de l'enfer|auteur=[[Robert Desnos]]|publication=Littérature Nouvelle Série|numéro=4|date=Septembre 1922|page=9}}
 
==== [[André Breton]], ''Poisson soluble'', 1924 ====
{{Citation|citation=Je toussai plusieurs fois et le train en question glissa à travers des tunnels, endormit des ponts suspendus.}}
{{Réf Livre|titre=Poisson soluble|auteur=[[André Breton]]|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1996|année d'origine=1924|page=30|partie=1|ISBN=2-07-032917-8}}
 
=== Récit de voyage ===
==== [[Guy de Maupassant]], ''La Vie errante'', 1890 ====
''' Lassitude '''
{{citation|citation=Dès le jour, les rues sont pleines, les trottoirs roulent des foules comme des torrents grossis. Tout cela descend vers l’Exposition, ou en revient, ou y retourne. Sur les chaussées, les voitures se tiennent comme les wagons d’un train sans fin. Pas une n’est libre, pas un cocher ne consent à vous conduire ailleurs qu’à l’Exposition, ou à sa remise quand il va relayer.}}
{{Réf Livre|titre=La Vie errante|auteur=[[Guy de Maupassant]]|éditeur=P. Ollendorff|année=1890|page=5|section=Lassitude}}
 
=== Roman ===
==== Jean-Christophe Pinpin, ''Les gens bons bâillonnés'', 1996 ====
{{citation|Quatre heures de TGV, ce n'était pas la mort. Un peu court, peut-être. Le paysage ne défile pas, à cette vitesse, il fout le camp et on ne lui voit que le dos. De même qu'avec cet air climatisé, on ne sentira pas l'odeur des pins, quand on abordera les Landes...
}}
{{Réf Livre|titre= Les gens bons bâillonnés
|auteur= Jean-Christophe Pinpin
|éditeur= Baleine
|année= 1996
|page= 43
}}
 
==== [[Anne F. Garréta]], ''La Décomposition'', 1999 ====
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