« Michel de Montaigne » : différence entre les versions

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'''[[w:Michel de Montaigne|Michel de Montaigne]]''', né et mort (28 février 1533 - 13 septembre 1592) au château de Montaigne à Saint-Michel-de-Montaigne en Périgord, écrivain, philosophe, moraliste et homme politique français de la Renaissance, est l’auteur d’un livre, les Essais, qui a influencé toute la culture occidentale.
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== ''[[w:Essais|Essais]]'' ==
 
=== Livre I ===
 
{{citation|Lecteur, je suis moi-même la matière de mon livre.}}
{{réf Livre|référence=Essais/Firmin-Didot|section=L'auteur au lecteur|page=1|section=livre I|s=Les Essais}}
 
{{citation|Certes, c'est un sujet merveilleusement vain, divers, et ondoyant, que l'homme. Il est malaisé d'y fonder jugement constant et uniforme.}}
{{réf Livre|référence=Essais/Firmin-Didot|chapitre=1|page=2|section=livre I|s=Les Essais}}
 
{{citation|C'est de quoi j'ai le plus de peur que la peur.}}
{{réf Livre|référence=Essais/Firmin-Didot|chapitre=17|page=25|section=livre I|s=Les Essais}}
 
{{citation|Je veux que la mort me trouve plantant mes choux.}}
{{réf Livre|référence=Essais/Firmin-Didot|chapitre=19|page=31|section=livre I|s=Les Essais}}
 
{{citation|Qui apprendrait aux hommes à mourir, leur apprendrait à vivre.}}
{{réf Livre|référence=Essais/Firmin-Didot|chapitre=19|page=32|section=livre I|s=Les Essais}}
{{Choisie citation du jour
|puce=*
|année=2010
|mois=juin
|jour=20
|commentaire=
|}}
 
 
{{citation|Tous les jours vont à la mort : le dernier y arrive.
|précisions=Cette citation est traduite de [[Sénèque]], [[s:la:Epistulae morales ad Lucilium - Liber XX#CXX._SENECA_LVCILIO_SVO_SALVTEM.|''Epistulae morales ad Lucilium'', lettre 120]] : « ''ad mortem dies extremus peruenit, accedit omnis'' ».}}
{{réf Livre|référence=Essais/Firmin-Didot|chapitre=19|page=35|section=livre I|s=Les Essais}}
 
{{citation|Toute autre science est dommageable à celui qui n'a pas la science de la bonté.}}
{{réf Livre|référence=Essais/Firmin-Didot|chapitre=24|page=59|section=livre I|s=Les Essais}}
 
{{citation|Je ne dis les autres, sinon pour d'autant plus me dire.
|précisions=Explication annotée : « ''Je ne cite les autres que pour mieux exprimer ma pensée'' ».}}
{{réf Livre|référence=Essais/Firmin-Didot|chapitre=26|page=63|section=livre I|s=Les Essais}}
 
{{citation|À cela sont merveilleusement propres la fréquentation des hommes et la visite des pays
étrangers [...] pour frotter et limer notre cervelle contre celle d'autrui.}}
{{réf Livre|référence=Essais/Firmin-Didot|chapitre=25|page=65|section=livre I|s=Les Essais}}
 
{{citation|Le silence et la modestie sont qualités très commodes à la conversation.}}
{{réf Livre|référence=Essais/Firmin-Didot|chapitre=25|page=66|section=livre I|s=Les Essais}}
 
{{citation|Le vrai miroir de nos discours est le cours de nos vies.}}
{{réf Livre|référence=Essais/Firmin-Didot|chapitre=25|page=74|section=livre I|s=Les Essais}}
{{Choisie citation du jour
|puce=*
|année=2011
|mois=septembre
|jour=27
}}
 
 
{{citation|À un enfant de maison, qui recherche les lettres, non pour le gain [...], ni tant pour les commodités externes que pour les siennes propres, et pour s'enrichir et parer au dedans, et si l'on veut faire de lui un habile plutôt qu'un homme savant, je voudrais qu'on fût soigneux de lui choisir un conducteur qui ait plutôt la tête bien faite que bien pleine.}}
{{réf Livre|référence=Essais/Firmin-Didot|chapitre=26|page=64|section=livre I|s=Les Essais}}
 
{{citation|Il se tire une merveilleuse clarté pour le jugement humain de la fréquentation du monde. Nous sommes tous contraints et amoncelés en nous, et avons la vue raccourcie à la longueur de notre nez.
On demandait à Socrate d'où il était. Il ne répondit pas: d'Athènes, mais : du monde.}}
{{Réf Livre|titre= Essais
|auteur=Montaigne
|éditeur=Lefèvre
|année=1826
|tome=1
|page=248
|chapitre=25
}}
 
{{Citation|citation=Toute autre science est dommageable à celui qui n'a la science de la bonté.}}
{{Réf Livre|titre=Essais
|auteur=Montaigne
|éditeur=P. Villey et Saulnier
|année=1595
|tome=I
|page=52
|chapitre=25, Du Pedantisme
|s=Page:Essais-Livre 1-0052.jpg
}}
 
{{Citation|citation=Quand bien nous pourrions être savants du savoir d'autrui, au moins sages ne pouvons-nous être que de notre sagesse.}}
{{Réf Livre|titre=Essais
|auteur=Montaigne
|éditeur=P. Villey et Saulnier
|année=1595
|tome=I
|page=51
|chapitre=25, Du Pedantisme
|s=Page:Essais-Livre 1-0051.jpg
}}
 
{{Citation|citation=Si on me presse de dire pourquoi je l'aimais, je sens que cela ne se peut exprimer qu'en répondant : « Parce que c'était lui, parce que c'était moi ».
|précisions=Evoquant son amitié avec Etienne de La Boétie.
}}
{{Réf Livre|titre=Essais
|auteur=Montaigne
|éditeur=P. Villey et Saulnier
|année=1595
|tome=I
|page=71
|chapitre=28, De l'Amitié
|s=Page:Essais-Livre 1-0071v.jpg
}}
 
=== Livre II ===
 
{{Citation|citation=elle ''(l'envie du plaisir)'' monte à la moyenne région, ''(au milieu du corps)'' où elle se plante longtemps, et y produit, selon moi, les seuls vrais plaisirs de la vie corporelle.}}
{{Réf Livre|titre=Essais
|auteur=Montaigne
|éditeur=P. Villey et Saulnier
|année=1595
|tome=II
|page=141
|chapitre=2, de l’yvrongnerie
|s=Page:Essais-Livre 2-0141v.jpg
}}
 
{{Citation|citation=J'accuse toute violence en l'éducation d'une âme tendre, qu'on dresse pour l'honneur, et la liberté. Il y a je ne sais quoi de servile en la rigueur, et en la contrainte : et tiens que ce qui ne se peut faire par la raison, et par prudence, et adresse, ne se fait jamais par la force.}}
{{Réf Livre|titre=Essais
|auteur=Montaigne
|éditeur=P. Villey et Saulnier
|année=1595
|tome=II
|page=160
|chapitre=8, de l'affection des peres aux enfans
|s=Page:Essais-Livre 2-0160v.jpg
}}
 
{{Citation|citation=Il n'est aucune si douce consolation en la perte de nos amis que celle que nous apporte la science de n'avoir rien oublié à leur dire, et d'avoir eu avec eux une parfaite et entière communication.}}
{{Réf Livre|titre=Essais
|auteur=Montaigne
|éditeur=P. Villey et Saulnier
|année=1595
|tome=II
|page=163
|chapitre=8, de l'affection des peres aux enfans
|s=Page:Essais-Livre 2-0163v.jpg
}}
 
{{Citation|citation=Nos raisons et nos discours humains, c'est comme la matière lourde et stérile : la grâce de Dieu en est la forme ; c'est elle qui y donne la façon et le prix.}}
{{Réf Livre|titre=Essais
|auteur=Montaigne
|éditeur=P. Villey et Saulnier
|année=1595
|tome=II
|page=188
|chapitre=12, Apologie de Raimond de Sebonde
|s=Page:Essais-Livre 2-0188.jpg
}}
 
{{Citation|citation=La plus subtile folie se fait de la plus subtile sagesse.}}
{{Réf Livre|titre=Essais
|auteur=Montaigne
|éditeur=P. Villey et Saulnier
|année=1595
|tome=II
|page=213
|chapitre=12, Apologie de Raimond de Sebonde
|s=Page:Essais-Livre 2-0213v.jpg
}}
 
{{Citation|citation=Je me fais plus d'injure en mentant que je n'en fais à celui à qui je mens.}}
{{Réf Livre|titre=Essais
|auteur=Montaigne
|éditeur=P. Villey et Saulnier
|année=1595
|tome=II
|page=291
|chapitre=17
|s=Page:Essais-Livre 2-0291.jpg
}}
=== Livre III ===
 
{{Citation|citation=Personne n'est exempt de dire des fadaises. Le malheur est de les dire curieusement.}}
{{réf Livre|référence=Essais, livre 3/Flammarion
|page=5
|chapitre=1
|s=Essais - Livre III
}}
 
{{Citation|citation=Il se trouve de trahisons, non seulement refusées, mais punies, par ceux en faveur desquels elles avoyent esté entreprises.}}
{{réf Livre|référence=Essais, livre 3/Flammarion
|page=13
|chapitre=1
|s=Essais - Livre III
}}
 
{{Citation|citation=[…] ; chaque homme porte la forme entière de l'humaine condition.}}
{{réf Livre|référence=Essais, livre 3/Flammarion
|page=20
|chapitre=2
|s=Essais - Livre III
}}
 
{{citation|citation=Je ne peints pas l’estre. Je peints le passage : non un passage d’aage en autre, ou comme dict le peuple, de sept en sept ans, mais de jour en jour, de minute en minute.}}
{{réf Livre|référence=Essais, livre 3/Flammarion
|page=20
|chapitre=2
|s=Essais - Livre III
}}
 
{{Citation|citation=Nul a esté prophete non seulement en sa maison, mais en son païs, dit l'experience des histoires.}}
{{réf Livre|référence=Essais, livre 3/Flammarion
|page=24
|chapitre=2
|s=Essais - Livre III
}}
 
{{Citation|citation=La vieillesse nous attache plus de rides en l'esprit qu'au visage ; et ne se voit point d'âmes, ou fort rares, qui en vieillissant ne sentent l'aigre et le moisi.}}
{{réf Livre|référence=Essais, livre 3/Flammarion
|page=33
|chapitre=2
|s=Essais - Livre III
}}
 
{{Citation|citation=Les plus belles âmes sont celles qui ont plus de variété et de souplesse.}}
{{réf Livre|référence=Essais, livre 3/Flammarion
|page=34
|chapitre=3
|s=Essais - Livre III
}}
 
{{Citation|citation=La plus utile et honorable science et occupation à une femme, c'est la science du mesnage.}}
{{réf Livre|référence=Essais, livre 3/Flammarion
|page=188
|chapitre=9
|s=Essais - Livre III
}}
 
{{Citation|citation=L'ambition n’est pas un vice de petits compagnons, et de tels efforts que les nostres.}}
{{réf Livre|référence=Essais, livre 3/Flammarion
|page=234
|chapitre=10
|s=Essais - Livre III
}}
 
{{Citation|citation=Puis que ce n'est par conscience, aumoins par ambition refusons l'ambition. Dédaignons cette faim de renommée et d'honneur, basse et belitresse, qui nous le fait coquiner de toute sorte de gens.}}
{{réf Livre|référence=Essais, livre 3/Flammarion
|page=235
|chapitre=10
|s=Essais - Livre III
}}
 
{{Citation|citation=Qui veut guérir de l'ignorance, il faut la confesser. Iris est fille de Thaumantis. L'admiration est fondement de toute philosophie, l'inquisition le progrès, l'ignorance le bout.}}
{{réf Livre|référence=Essais, livre 3/Flammarion
|page=242
|chapitre=11
|s=Essais - Livre III
}}
 
{{Citation|citation=La vraie liberté, c'est de pouvoir faire toute chose sur soi.}}
{{réf Livre|référence=Essais, livre 3/Flammarion
|page=257
|chapitre=12
|s=Essais - Livre III
}}
 
{{Citation|citation=Qui craint de souffrir, il souffre desja de ce qu’il craint.}}
{{réf Livre|référence=Essais, livre 3/Flammarion
|page=306
|chapitre=13
|s=Essais - Livre III
}}
 
{{Citation|citation=Or les loix se maintiennent en credit, non par ce qu’elles sont justes, mais par ce qu’elles sont loix.}}
{{réf Livre|référence=Essais, livre 3/Flammarion
|page=283
|chapitre=13
|s=Essais - Livre III
}}
 
== Citations sur Montaigne ==
 
{{citation|Montaigne, Nietzsche. Jamais l'un ni l'autre ne pensent sans se raconter. Leur singularité est partout présente, perceptible. Jamais pourtant ils ne se racontent pour le plaisir de l'épanchement. Ils ne cherchent pas à mettre leur vie sous le regard. C'est tout différent : ils regardent, et décrivent, et pensent avec leur vie.}}
{{Réf Livre|titre= Dernières nouvelles des choses
|auteur= [[Roger-Pol Droit]]
|éditeur= Odile Jacob
|année= 2003
|page= 74-75
}}
 
{{Citation|citation= Il touille, ajoute, épaissit. Entre deux expressions, Montaigne choisit les deux.}}
{{réf Livre|auteur=[[Charles Dantzig]]|titre=Dictionnaire égoïste de la littérature française|éditeur=Grasset|année=2005|page=552}}
 
{{interprojet|s=Michel de Montaigne|commons=Michel de Montaigne|w=Michel de Montaigne}}
 
{{DEFAULTSORT:Montaigne, Michel de}}
 
[[Catégorie:Philosophe]]
[[Catégorie:Écrivain]]
[[Catégorie:Personnalité française]]
[[Catégorie:Naissance en 1533]]
[[Catégorie:Décès en 1592]]
 
[[af:Michel de Montaigne]]
[[az:Mişel de Monten]]
[[bg:Мишел дьо Монтен]]
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[[et:Michel de Montaigne]]
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[[uk:Мішель де Монтень]]
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