« Homère » : différence entre les versions

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{{citation|Souviens-toi de ton père, Achille pareil aux dieux. Il a mon âge, il est, tout comme moi, au seuil maudit de la vieillesse. Des voisins l'entourent, qui le tourmentent sans doute, et personne auprès de lui, pour écarter le malheur, la détresse ! Mais il a, du moins, lui, cette joie au cœur, qu'on lui parle de toi comme d'un vivant, et il compte chaque jour voir revenir son fils de Troie. Mon malheur, à moi, est complet. J'ai donné le jour à des fils, qui étaient des braves, dans la vaste Troie : et je songe que d'eux aucun ne m'est resté. Ils étaient cinquante, le jour où sont venus les fils des Achéens ; dix-neuf sortaient du même sein, le reste m'était né de femmes en mon palais. La plupart ont eu les genoux rompus par l'ardent Arès. Le seul qui me restait, pour protéger la ville et ses habitants, tu me l'as tué hier, défendant son pays — Hector. C'est pour lui que je viens aux nefs des Achéens, pour te le racheter. Je t'apporte une immense rançon. Va, respecte les dieux, Achille, et, songeant à ton père, prends pitié de moi. Plus que lui encore, j'ai droit à la pitié ; j'ai osé, moi, ce que jamais encore n'a osé mortel ici-bas : j'ai porté à mes lèvres les mains de l'homme qui m'a tué mes enfants.}}
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|page=12
|section=chant I, 1-5 (Prélude)
|s=L'Odyssée
}}
 
{{citation|Nous vivons à l'écart et les derniers des peuples, en cette mer des houles, si loin que nul mortel n'a commerce avec nous…}}
{{Réf Livre
|auteur=Homère
|éditeur=Gallimard
|collection=Bibliothèque de la Pléiade
|titre=[[w:L'Odyssée|L'Odyssée]]
|année=1955
|traducteur=Victor Bérard
|page=638
|section=chant VI, vers 204-205 (Nausicaa la Phéacienne parlant de son peuple à Ulysse)
|s=L'Odyssée
}}