« Homère » : différence entre les versions

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== Citations propres à l'auteur ==
=== ''[[w:L'Iliade|L'Iliade]]'' ===
{{citation|Chante, déesse, la colère d'Achille, le fils de Pélée ; détestable colère, qui aux Achéens valut des souffrances sans nombre et jeta en pâture à Hadès tant d'âmes fières de héros, tandis que de ces héros mêmes elle faisait la proie des chiens et de tous les oiseaux du ciel — pour l'achèvement du dessein de Zeus. Pars du jour où une querelle tout d'abord divisa le fils d'Atrée, protecteur de son peuple, et le divin Achille.}}
|précisions=Invocation à la Muse aux premiers vers de l'épopée.}}
{{Réf Livre
|auteur=Homère
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|traducteur=Paul Mazon
|page=35
|section=chant I, vers 1-7 (Prélude)
|s=L'Iliade
}}
 
{{citation|Sur terre les humains passent comme les feuilles : si le vent fait tomber les unes sur le sol, la forêt vigoureuse, au retour du printemps, en fait pousser bien d'autres ; chez les hommes ainsi les générations l'une à l'autre succèdent. }}
|précisions=Le guerrier troyen Glaucos parlant à l'Achéen Diomède sur le champ de bataille de Troie.}}
{{Réf Livre
|auteur=Homère
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|traducteur=Robert Flacelière
|page=192
|section=chant VI, vers 146-150 (Glaucos à Diomède)
|s=L'Iliade
}}
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{{citation|Souviens-toi de ton père, Achille pareil aux dieux. Il a mon âge, il est, tout comme moi, au seuil maudit de la vieillesse. Des voisins l'entourent, qui le tourmentent sans doute, et personne auprès de lui, pour écarter le malheur, la détresse ! Mais il a, du moins, lui, cette joie au cœur, qu'on lui parle de toi comme d'un vivant, et il compte chaque jour voir revenir son fils de Troie. Mon malheur, à moi, est complet. J'ai donné le jour à des fils, qui étaient des braves, dans la vaste Troie : et je songe que d'eux aucun ne m'est resté. Ils étaient cinquante, le jour où sont venus les fils des Achéens ; dix-neuf sortaient du même sein, le reste m'était né de femmes en mon palais. La plupart ont eu les genoux rompus par l'ardent Arès. Le seul qui me restait, pour protéger la ville et ses habitants, tu me l'as tué hier, défendant son pays — Hector. C'est pour lui que je viens aux nefs des Achéens, pour te le racheter. Je t'apporte une immense rançon. Va, respecte les dieux, Achille, et, songeant à ton père, prends pitié de moi. Plus que lui encore, j'ai droit à la pitié ; j'ai osé, moi, ce que jamais encore n'a osé mortel ici-bas : j'ai porté à mes lèvres les mains de l'homme qui m'a tué mes enfants.}}
|précisions=Priam venu réclamer le corps de son fils Hector à Achille.}}
{{Réf Livre
|auteur=Homère
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|traducteur=Paul Mazon
|page=494-495
|section=chant XXIV, vers 486-506 (Priam venant réclamer le corps de son fils Hector à Achille)
|s=L'Iliade
}}