« Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais » : différence entre les versions

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{{Réf Livre|titre=Beaumarchais - Théâtre|éditeur=Garnier|auteur=Beaumarchais|année d'origine=1778|année=1980|acte=I|scène=4|page=348|ISBN=2-253-13251-9}}
 
{{citation|{{Personnage|Marceline}} : Diable ! C'est une belle langue que l'anglais ! il en faut peu pour aller loin. Avec ''God-dam'', en Angleterre, on ne manque de rien nulle part. — Voulez-vous tâter d'un bon poulet gras ? entrez dans une taverne, et faites seulement ce geste au garçon. ''(Il tourne la broche.)'' ''God-dam !'' on vous apporte un pied de bœuf salé, sans pain. C'est admirable. Aimez-vous à boire un coup d'excellent bourgogne ou de clairet ? rien que celui-ci. ''(Il débouche une bouteille.)'' ''God-dam !'' on vous sert un pot de bière, en bel étain, la mousse aux bords. Quelle satisfaction ! Rencontrez-vous une de ces jolies personnes qui vont trottant menu, les yeux baissés, coudes en arrière, et tortillant un peu des hanches : mettez mignardement tous les doigts unis sur la bouche. Ah ! ''God-dam !'' elle vous sangle un soufflet de crocheteur, preuve qu'elle entend. Les Anglais, à la vérité, ajoutent par-ci, par-là, quelques autres mots en conversant ; mais il est bien aisé de voir que ''God-dam'' est le fond de la langue ; et si Monseigneur n'a pas d'autre motif de me laisser en Espagne...}}
{{citation|Parce que vous êtes un grand seigneur, vous vous croyez un grand génie !... Noblesse, fortune, un rang, des places, tout cela rend si fier ! Qu'avez-vous fait pour tant de biens ? Vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus. Du reste, homme assez ordinaire…}}
{{Réf Livre|titre=XVIII{{e}}Le siècle|auteur=AndréMariage Lagardede et Laurent Michard|éditeur=Bordas|année d'origine=1970|année=1985|page=400Figaro|auteur de la contribution = Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais|titre de la contribution éditeur= Le MariageLivre de Figaropoche|année de la contribution d'origine=1989|ISBNannée=18346S1999|sacte=Le Mariage de FigaroIII|scène=5|page=163}}
 
{{citation|Que je voudrais bien tenir un de ces puissants de quatre jours, si légers sur le mal qu'ils ordonnent, quand une bonne disgrâce a cuvé son orgueil ! Je lui dirais... que les sottises imprimées n'ont d'importance qu'aux lieux où l'on en gêne le cours ; que sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur ; et qu'il n'y a que les petits hommes qui redoutent les petits écrits.|précisions = « Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur » est la devise du journal [[w:Le Figaro|Le Figaro]]}}
{{Réf Livre|titre=XVIII{{e}} siècle|auteur=André Lagarde et Laurent Michard|éditeur=Bordas|année d'origine=1970|année=1985|page=400|auteur de la contribution = Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais|titre de la contribution = Le Mariage de Figaro|année de la contribution =|ISBN=18346S|s=Le Mariage de Figaro}}
 
{{citation|Feindre d’ignorer ce qu’on sait, de savoir tout ce qu’on ignore, d’entendre ce qu’on ne comprend pas, de ne point ouïr ce qu’on entend ; surtout de pouvoir au-delà de ses forces ; avoir souvent pour grand secret de cacher qu’il n’y en a point ; s’enfermer pour tailler des plumes et paraître profond, quand on n’est, comme on dit, que vide et creux ; jouer bien ou mal un personnage ; répandre des espions et pensionner des traîtres ; amollir des cachets ; intercepter des lettres ; et tâcher d’ennoblir la pauvreté des moyens par l’importance des objets : voilà toute la politique ou je meure ! }}
{{Réf Livre|titre=Le Mariage de Figaro|auteur=Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais|éditeur=Librio|année d'origine=1970|année=2004|acte=III|scène=5|page=78}}
 
{{citation|{{Personnage|Marceline}} : Dans les rangs même les plus élevées, les femmes n'obtiennent de vous qu'une considération dérisoire ; leurrées de respects apparents, dans une servitude réelle ; traitées en mineures pour nos biens, punies en majeures pour nos fautes ! Ah ! sous tous les aspects, votre conduite avec nous fait horreur ou pitié !}}
{{citation|Pourvu que je ne parle ni de l’autorité, ni du culte, ni de la politique, ni de la morale, ni des gens en place, ni des corps en crédit, ni de l’Opéra, ni des autres spectacles, ni de personne qui tienne à quelque chose, je puis tout imprimer librement, sous l’inspection de deux ou trois censeurs. }}
{{Réf Livre|titre=Le Mariage de Figaro|auteur=Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais|éditeur=LibrioLe Livre de poche|année d'origine=19701989|année=20041999|acte=III|scène=16|page=87182}}
 
{{citation|
{{Personnage|Antonio}} : Boire sans soif et faire l'amour en tout temps, madame, il n'y a que ça qui nous distingue des autres bêtes.}}
{{Réf Livre|titre=Œuvres complètes|éditeur=Auguste Dérez|auteur=Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais|titre de la contribution = Le Mariage de Figaro|année=1840|acte=II|scène=21|page=153|s=Le Mariage de Figaro}}
 
{{citation|Parce que vous êtes un grand seigneur, vous vous croyez un grand génie !... Noblesse, fortune, un rang, des places, tout cela rend si fier ! Qu'avez-vous fait pour tant de biens ? Vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus. Du reste, homme assez ordinaire…}}
{{Réf Livre|titre=XVIII{{e}} siècle|auteur=André Lagarde et Laurent Michard|éditeur=Bordas|année d'origine=1970|année=1985|acte=V|scène=3|page=400|auteur de la contribution = Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais|titre de la contribution = Le Mariage de Figaro|année de la contribution =|ISBN=18346S|s=Le Mariage de Figaro}}
 
{{citation|Que je voudrais bien tenir un de ces puissants de quatre jours, si légers sur le mal qu'ils ordonnent, quand une bonne disgrâce a cuvé son orgueil ! Je lui dirais... que les sottises imprimées n'ont d'importance qu'aux lieux où l'on en gêne le cours ; que sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur ; et qu'il n'y a que les petits hommes qui redoutent les petits écrits.|précisions = «  Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur  » est la devise du journal [[w:Le Figaro|Le Figaro]]}}
{{Réf Livre|titre=XVIII{{e}} siècle|auteur=André Lagarde et Laurent Michard|éditeur=Bordas|année d'origine=1970|année=1985|acte=V|scène=3|page=400|auteur de la contribution = Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais|titre de la contribution = Le Mariage de Figaro|année de la contribution =|ISBN=18346S|s=Le Mariage de Figaro}}
 
{{citation|Pourvu que je ne parle ni de l’autorité, ni du culte, ni de la politique, ni de la morale, ni des gens en place, ni des corps en crédit, ni de l’Opéra, ni des autres spectacles, ni de personne qui tienne à quelque chose, je puis tout imprimer librement, sous l’inspection de deux ou trois censeurs. }}
{{Réf Livre|titre=Le Mariage de Figaro|auteur=Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais|éditeur=Librio|année d'origine=1970|année=2004|acte=V|scène=3|page=87}}
 
{{citation|
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Si l'amour porte des ailes
N'est-ce pas pour voltiger ? </poem>}}
{{Réf Livre|titre=Œuvres complètes|éditeur=Auguste Dérez|auteur=Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais|titre de la contribution = Le Mariage de Figaro|année=1840|acte=IV|scène=1110|page=171|s=Le Mariage de Figaro}}
 
{{citation|