« Marcel Pagnol » : différence entre les versions

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{{citation|[Mon oncle et mon père] discutaient souvent de politique. [...] [Mon père] parlait d'un certain « Lagabèle », qui ruinait le peuple, D'autres fois, l'ononcle attaquait des gens qui s'appelaient « les radicots ». Il y avait M. Comble, qui était un radicot, et sur lequel il était difficile de se faire une opinion : mon père disait que ce radicot était un grand honnête homme, tandis que l'oncle le nommait « la fine fleur de la canaille » et offrait de signer cette déclaration sur papier timbré. Il ajoutait que ce Comble était le chef d'une bande de malfaiteurs, qui s'appelaient « les framassons ».<br />
 
 
 
 
 
 
 
 
 
cle attaquait des gens qui s'appelaient « les radicots ». Il y avait M. Comble, qui était un radicot, et sur lequel il était difficile de se faire une opinion : mon père disait que ce radicot était un grand honnête homme, tandis que l'oncle le nommait « la fine fleur de la canaille » et offrait de signer cette déclaration sur papier timbré. Il ajoutait que ce Comble était le chef d'une bande de malfaiteurs, qui s'appelaient « les framassons ».<br />
Mon père parlait aussitôt d'une autre bande qui s'appelait « les jézuites » ; c'étaient d'horribles « tartruffes », qui creusaient des « galeries » sous les pieds de tout le monde. Alors, l'oncle Jules s'enflammait, et le sommait de lui rendre tout de suite « le milliard des congrégations ». Mais mon père, qui pourtant ne tenait pas à l'argent, répondait avec force : « Jamais ! Jamais on ne vous rendra tant de richesses, arrachées sur des lits de mort à des agonisants terrorisés ! ».}}
{{Réf Livre|référence=La Gloire de mon père/Poche