« Jacques Bouveresse » : différence entre les versions

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== ''Essais II'', 2001 ==
{{citation|En d’autres termes, on a affaire à des philosophes dont la démarche constitue une atteinte inadmissible à la dignité de la pensée et de l’être humain en général, et qui peuvent être soupçonnés de préparer tout simplement le goulag intellectuel ou un retour à une forme de barbarie préphilosophique.}}
{{réf Livre|titre=Essais II, l’époque, la mode, la morale, la satire ; [http://books.openedition.org/agone/148 Avant-propos]|auteur=Jacques Bouveresse|éditeur=Agone|année=2001|page=7}}
 
{{citation|En parlant, comme je le fais ici, de la confrontation entre le rationalisme et l’irrationalisme, j’ai, il est vrai, l’impression de renvoyer un peu à la préhistoire. Il n’y a plus guère aujourd’hui de philosophe qui ne se réclame pas à nouveau, sinon du contenu, du moins de l’esprit de la philosophie des Lumières, des idéaux universalistes qu’elle incarne et des principes et des valeurs de la démocratie libérale, qui étaient naguère encore considérés avec la plus grande méfiance et sont acceptés aujourd’hui comme une évidence que même la philosophie ne peut plus se permettre de questionner sérieusement.}}
{{réf Livre|titre=Essais II, l’époque, la mode, la morale, la satire ; [http://books.openedition.org/agone/148 Avant-propos]|auteur=Jacques Bouveresse|éditeur=Agone|année=2001|page=8}}
 
{{citation|Quand on constate, par exemple, que les chefs d’entreprise deviennent philosophes et que les philosophes peuvent devenir chefs d’entreprise, il est tentant de croire que tout le monde fait finalement la même chose par des voies qui sont simplement un peu différentes et que le problème de la dualité qui était censée exister entre les hommes du réel et les représentants de l’idéal a été ainsi résolu de la façon la plus heureuse qui soit..}}
{{réf Livre|titre=Essais II, l’époque, la mode, la morale, la satire ; [http://books.openedition.org/agone/148 Avant-propos]|auteur=Jacques Bouveresse|éditeur=Agone|année=2001|page=8}}
 
{{citation|Il n'est plus possible aujourd'hui de rejeter simplement comme faisant partie des lamentations traditionnelles de la pensée réactionnaire l'idée, défendue par Klages, que le but réel de ce qu'on est convenu d'appeler le « progrès » pourrait être, en fin de compte, l'anéantissement pur et simple de la vie sous toutes ses formes.}}