« Première Guerre mondiale » : différence entre les versions

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{{citation|Comme ce 2 Septembre [1914, front de la Marne], ainsi qu'à chaque tournant critique de cette guerre, les troupes d'[[Algérie]] vont arriver sur le champ de bataille à l'heure où il n'y a plus de place que pour des héros ! Après les zouaves, ce sont des tirailleurs dont les files profondes émergent de la nuit obscure, brusquement éclairées par nos phares. Etrange apparition ! Sous les casques jaunes, ces visages d'Orient semblent plus lointains que de coutume. Avec leur teint cuivré et leurs longs yeux en amande, ils évoquent les anciens samouraïs du Japon. Les plus grands et les plus beaux – dents blanches et barbes annelées - font
surtout penser aux Sarrasins du Moyen-age. Et, dans lesle nombre, parmi les blancs comme parmi les indigènes, surtout parmi les vieux sous-officiers [[arabes]], quels fiers visages militaires et quelles superbe démarches ! L'allure de ces hommes est si belle, si tranquille et si sûr... leurs titres sont les plus nombreux et les plus beaux qu'une troupe puisse revendiquer: petits-fils des zouaves d'Inkermann et de Sébastopol, de Magenta et de Solférino, des tirailleurs de Froeschwiller et de Wissembourg, héros eux-mêmes de Charleroi et de Guise, de Quennevières et de la Champagne, noblesse héritée et noblesse acquise les obligent à la fois.
|précisions=L'ambulancier Pierre-Alexis Muenier qui enlève en voiture les blessés des postes de secours, ne peut s'empêcher, en doublant d'admirer les zouaves et les tirailleurs qui défilent vers le front de [[:w:Bataille de Verdun|Verdun]] en 1916.
}}