« André Leroi-Gourhan » : différence entre les versions

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=== Le geste et la parole ===
* « Toute fabrication est un dialogue entre le fabriquant et la matière » (''Le geste et la parole'' vol. 2, 1965)
:''Qui donc d'autre qu'André Leroi-Gourhan aurait su, avec autant de discernement, nous le faire connaître et faire en sorte que nous recherchions avec lui les moyens d'expression proprement humains, le geste et la parole ? Avec ce livre, il nous offre non seulement un autre aspect de son œuvre, mais ouvre toutes grandes les portes de la connaissance de l’Homme''. Jean Chavaillon. André Leroi-Gourhan, Le geste et la parole, L'Homme, 1967, vol. 7, n° 3, [http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/hom_0439-4216_1967_num_7_3_366914 pp. 122-124].
 
[…]Indiquait clairement ici une ligne de recherche qui reste négligée pour les raison qu’il exprimait dèja en notant qu’en sciences humaines « l'infrastructure techno-économique n'est intervenue le plus souvent que dans la mesure où elle marquait de manière indiscrète la superstructure de pratiques matrimoniales[...]
{{Réf Livre|titre=Femmes, greniers et capitaux|auteur={{W|Claude Meillassoux}}|éditeur=L’Harmattan|année=1992|page=30., [http://books.google.fr/books?id=siMutyOMMlkC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false N.7.]}}
 
[…]On connaît mieux les échanges de prestige que les échanges quotidiens, les prestations rituelles que les services banaux, la circulation des monnaies dotales que celle des légumes, beaucoup mieux la pensée des sociétés que leur corps (...). Alors que Durkheim et Mauss ont luxueusement défendu le ‘fait social total’, ils ont supposé l’infrastructure techno-économique connue » (Le geste et la parole, volume 1, Paris, Albin Michel, 1964, p.210.
 
* « Toute fabrication est un dialogue entre le fabriquant et la matière » (''Le geste et la parole'' vol. 2, 1965)
:''Qui donc d'autre qu'André Leroi-Gourhan aurait su, avec autant de discernement, nous le faire connaître et faire en sorte que nous recherchions avec lui les moyens d'expression proprement humains, le geste et la parole ? Avec ce livre, il nous offre non seulement un autre aspect de son œuvre, mais ouvre toutes grandes les portes de la connaissance de l’Homme''. Jean Chavaillon. André Leroi-Gourhan, Le geste et la parole, L'Homme, 1967, vol. 7, n° 3, [http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/hom_0439-4216_1967_num_7_3_366914 pp. 122-124].
 
[…]Dans la forme d’un outil trois valeurs interfèrent : la fonction mécanique idéale, les solutions matérielles à l’approximation fonctionnelle qui relèvent de l’état technique et le style qui relève de la figuration ethnique » (''Le geste et la parole'' vol. 2, 1965) p.133.