« Jacques Bouveresse » : différence entre les versions

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== ''Essais IV'', 2004 ==
 
{{citation|citation=Quand on songe à ce que sont devenus aujourd'huiaujourd’hui, dans le domaine philosophique lui-même, les rapports de la création, de l'éditionl’édition, de la promotion et de la critique, et à l'empressement avec lequel les journaux de gauche eux-mêmes font la politique du pire — c'est-à-dire acceptent et pratiquent […] le copinage et le favoritisme les plus éhontés —, on se dit qu'il faudrait être encore plus idéaliste et téméraire que Kraus ne l'a été pour s'opposer ouvertement, comme il l'a fait, au pouvoir monstrueux de la presse. Le propre des manies et des vices, c'est d'engager la liberté à vouloir ce qu'elle ne veut pas.}}
{{Réf Livre|titre=Essais IV |auteur=Jacques Bouveresse|éditeur=Agone|année=2004|page=2 [http://books.openedition.org/agone/196 2(texte en ligne)]}}
 
{{citation|citation=Si l’on en croyait les journaux, la France aurait vraisemblablement produit plus de génies philosophiques en vingt-cinq ans que l’humanité entière dans les vingt ou trente siècles précédents. Sans nécessairement partager le culte religieux de la tradition universitaire pour les « grands » philosophes, on peut légitimement estimer plus prudent d’attendre que la hiérarchie des valeurs s’établisse de façon un peu plus claire et stable. Wittgenstein considérait que, « dans la course de la philosophie, gagne celui qui peut courir le plus lentement ; ou : celui qui atteint le but le dernier » ; et il suggérait que « le salut des philosophes entre eux devrait être : “Donnez-vous du temps” [Lass dir Zeit] »}}
{{Réf Livre|titre=Essais IV|auteur=Jacques Bouveresse|éditeur=Agone|année=2004|page= [http://books.openedition.org/agone/196 (texte en ligne)]}}
 
 
{{autres projets|w=Jacques Bouveresse}}