« Tolérance » : différence entre les versions

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|ISBN=2-268-05300-8}}
 
== [[Miklós Cseszneky de Milvány et Csesznek|Le comte Miklós Cseszneky de Milvány et Csesznek]], ''Párbeszéd (Dialogue)'', 2009 ==
 
 
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|page=16
|ISBN=}}
 
== Littérature ==
=== Roman ===
==== [[Marie d'Agoult]], ''Nélida'', 1866 ====
{{Citation|citation=On a gardé le langage de Jésus, les pompes de Satan, les oeuvres de tous deux. L'Église a ses jours, le tentateur a les siens ; on n'exerce pas la charité, mais on fait l'aumône ; on ne pratique pas le renoncement, mais on observe l'abstinence ; on honore le duel, mais on flétrit le suicide ; on court en foule à la comédie, mais on refuse la sépulture au comédien ; on lapide la femme adultère, mais on porte le séducteur en triomphe. Qui ne s'étonnerait en venant à considérer à quel pharisaïsme prodigieux le monde a su interpréter et fausser le sens de la divine Écriture ? Quelle tolérance pour le vice hypocrite, quelle rigidité pour la passion sincère ! Combien la coquetterie rusée et la galanterie circonspecte y trouvent peu de censeurs ; mais l'amour, s'il osait s'y montrer, comme on le couvrirait d'anathèmes ! L'amour ? ne craignez pas de l'y voir ; il en est banni comme une faiblesse ridicule ; il est banni de son plus pur sanctuaire, du coeur même de la jeune fille : il y est étouffé avant de naître par la cupidité et la vaine gloire qui pervertissent tous les instincts, jusqu'au plus naturel, au plus légitime, au plus religieux de tous : le désir du bonheur dans le mariage.|précisions=Il est ici question du grand monde.}}
{{Réf Livre|titre=Nélida|auteur=[[Marie d'Agoult]]|éditeur=Calmann-Lévy|année=2010|année d'origine=1866|page=76|partie=Première partie|chapitre=V|ISBN=978-2-7021-4127-4}}
 
== Psychanalyse ==
=== [[Alberto Eiguer]], ''Psychanalyse du libertin'', 2010 ===
{{citation|citation=<poem>— Bien des personnes ont besoin de se sentir sécurisés par un contact direct avec les intermédiaires des pouvoirs, assistants sociaux, fonctionnaires, juristes ou médecins, sans quoi ils sombrent, incapables de se servir de leurs capacités naturelles à s'organiser. Le laisser-faire ne leur convient pas. Liberté équivaut pour eux à abandon. Cela les démotive, les rend passifs, les inhibe même. Ils semblent préférer la dure rigueur à la tolérance.
— D'autres personnes ne sont pas en mesure de saisir le présent qui leur est offert avec la liberté, qu'ils interprètent comme l'occasion et la possibilité de s'affranchir de tout devoir envers les autres et de la société en général. Ils tendent à tirer parti de la situation en trichant lorsqu'ils ont une disponibilité dans ce sens, ce qui est identifié en psychologie comme un sens éthique faible, un surmoi immature et insuffisant. Nous reconnaissons ici une certaine forme de libertinage.
— D'autres encore ont du mal à adhérer à l'esprit collectif ; ils se méfient trop d'autrui, des groupes, des instances d'élaboration et de décision, et dans lesquelles ils auraient normalement le droit de participer. Au contraire, ils s'y refusent. Le libéralisme n'est pas antisocial en soi ; la pensée libertaire ne rompt pas avec le concept d'autorité ; elle la situe autrement, la décentralise [...].
La liberté effraie certains d'entre nous, qui ont un besoin capital soit de sécurité, soit de tirer profit des failles du système, soit de se replier sur soi.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Psychanalyse du libertin|auteur=[[Alberto Eiguer]]|éditeur=Dunot|collection=Psychismes|année=2010|page=8|partie=Introduction|chapitre=Liberté génère trois mots proches mais différents : libertin, libertaire, libéral|section=|ISBN=978-2-10-054958-0}}
 
== Psychologie ==
=== [[Cédric Roos]], ''La relation d'emprise dans le soin'', 2006 ===
''' La relation d'emprise (cadre psychanalytique) '''
{{citation|La relation d’emprise constitue une entreprise mortifère de par le dénigrement et les attaques souterraines qui y sont systématiques. Ce processus n’est possible que par la trop grande tolérance du partenaire, que les psychanalystes ont trop souvent tendance à interpréter — de manière réductrice — comme étant liée aux bénéfices inconscients, essentiellement masochistes, que la victime peut tirer de tels liens.}}
{{Réf Pub|nom=La relation d'emprise dans le soin|date=2006|lieu=La relation d'emprise (cadre psychanalytique) : Du point de vue de la victime d'une relation d'emprise|source=[http://www.textes-psy.com/spip.php?article1017]|parution=Textes Psy|auteur=[[Cédric Roos]]}}
 
{{interprojet|w=Tolérance}}