« Augustin d'Hippone » : différence entre les versions

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|chapitre=12
|page=64}}
 
{{citation|Oui, insensé, c’est bien ce que j’étais alors. Je m’agitais, je soupirais, je pleurais, j’étais en proie au trouble, et il n’y avait pour moi ni repos, ni sagesse. Je portais une âme déchirée et sanglante qui ne souffrait plus de se laisser porter par moi, et je ne savais où la déposer. […]<br />
C’est vers vous, Seigneur, qu’il fallait la hausser, c’est à vous qu’il fallait demander sa guérison ; je le savais, mais je n’en avais ni la volonté ni la force. Vous n’étiez pour ma pensée rien de consistant ni de réel. Ce n’était pas vous, mais un vain fantôme, et mon erreur était mon dieu. Si j’essayais d’y reposer mon âme, elle tombait dans le vide et de nouveau s’affaissait sur moi. Et je restais pour moi-même comme un lieu désolé où je ne pouvais me tenir et que je ne pouvais quitter.}}
{{Réf Livre
|référence=Les Confessions (Saint Augustin)/Flammarion
|partie=4
|chapitre=7
|page=72-73}}
 
{{citation|J’étais heureux d’entendre Ambroise répéter souvent dans ses sermons au peuple, comme une règle recommandée avec le plus grand zèle : « La lettre tue et l’esprit vivifie. » Et lorsque, écartant le voile mystique, il découvrait la signification spirituelle de textes qui, entendus selon la lettre, semblaient enseigner une erreur, il ne disait rien qui me choquât, bien que j’ignorasse encore s’il disait la vérité.}}
{{Réf Livre
|référence=Les Confessions (Saint Augustin)/Flammarion
|partie=6
|chapitre=4
|page=110-111}}
 
==== ''La Création du monde et du temps'' (extraits des ''Confessions'') ====